|
| Sujet commun #1 / Valhia, Marya, Noah | |
| Auteur | Message |
---|
COMPTE FONDATEUR
|métier| : Révérend |statut civil| : Veuf |âge du perso| : 61
|célébrité| : Colin Firth |crédits| : Prying.Monkey & tumblr |pseudo/prénom| : THE GOD |dcs| : Jamais de la vie, je m'aime trop |nombre de messages| : 354
| Sujet: Sujet commun #1 / Valhia, Marya, Noah Mar 12 Juil - 3:06 | |
| La boutique était presque déserte, il n'y avait presqu'aucun client sur le plancher. C'était l'évidence même, puisque la boutique allait bientôt fermée. Il ne restait que trois clients, préférant rester tard pour contempler les lieux. C'était mon cas, en tout cas. J'avais beau regarder à droite et à gauche, rien ne m'allait. J'étais l'un de ces fameux clients. Je n'avais jamais aimé mettre les pieds dans ce genre de boutique, ne comprenant pas pourquoi les gens se donnaient autant de mal pour trouver quelques fleurs, lorsque ces dernières poussent un peu partout autour de nous. Même derrière l'église, il y en a. La dernière fois que j'y avais dormi, trop saoul pour pouvoir dormir ailleurs, j'en avais remarqué. J'en avais même mangé des tonnes au petit-déjeuner ensuite, ne voulant pas me rendre à la cuisine. J'avais été malade ensuite... et j'en avais encore mangé pour faire passer le goût. Mangé des fleurs hein, et avec beaucoup de vin aussi. J'avais ensuite passé les heures suivantes à me rouler dans l'herbe, ne trouvant rien de plus génial à faire. Tant de jolies choses à faire durant le weekend. Tant de choses tellement merveilleuses à faire derrière l'église. La prochaine fois que je dois faire une annonce générale, je la ferai derrière l'église et ses merveilles. Peut-être même allais-je trouver une âme généreuse prête à ramasser mon dégât du weekend dernier, ce dernier se trouvant encore entre les fleurs et l'herbe haute du jardin. Mon regard s'attarda sur les clientes du magasin. Deux jeunes femmes. L'une vêtue d'un jean taille très basse et d'une camisole d'une couleur complètement affreuse, n'allant pas avec son teint. L'autre, beaucoup moins discrète, était de rose toute vêtue. Des pieds à la tête. Elle avait même le chapeau de la couleur, uniquement pour lever le coeur des gens autour d'elle. Si elle ne voulait pas se faire remarquer, c'était peine perdue. L'autre avait des talons aiguilles. Tandis que j'étais entrain de me demander comment elle pouvait marcher avec des souliers hauts de trois pouces, un bruit dans l'arrière boutique me fit sursauter. Ce n'était pas le propriétaire des lieux, ce dernier étant derrière la caisse, le regard bien encré sur des papiers de comptes. Placé ainsi, il avait l'air de dormir, peut-être était-ce le cas aussi, tellement que tout était tranquille et que les choses n'avaient pas l'air d'aller en s'améliorant. J'avais même l'impression que tout le monde pouvait partir avec n'importe quoi dans la boutique tandis que le propriétaire allait piquer un petit somme entre le comptoir et la porte de l'arrière boutique. Étais-je le seul a avoir entendu un bruit dans l'arrière boutique? On aurait pu dire que oui, tellement que le reste était tranquille, les jeunes filles continuant leurs emplettes dans un silence total. Tandis que je m'approchais de l'arrière boutique, espérant tomber sur un chat et non sur un rat, quelqu'un entra dans la boutique, faisant tinter la clochette de la porte d'entrée. C'était un homme assez carré, d'une cinquante d'année. Selon moi, il n'était pas là pour acheter des fleurs... Puisque ce dernier portait un bas de nylon sur la tête et avait une arme dans un sac en papier. Sans faire plus attention aux gens qui se trouvaient dans la boutique, il verrouilla la porte d'entrée, et celle de sortie par la même occasion, j'avais bien suivis mes cours hum..., et se risqua à avancer vers la caisse. Plus il s'approchait, plus les deux jeunes femmes, qui n'avaient rien vue depuis le commencement, s'approchaient également de la caisse. Bref, si ça continuait, tout le monde allait se trouver dans le même petit coin, soit avec le propriétaire de la boutique de fleurs. Et avec moi, par la même occasion. La seule porte de sortie restait celle de l'arrière boutique, mais le bruit que j'avais entendu quelques secondes plutôt repris et ensuite, une femme sortie de l'arrière boutique, attriquée comme l'homme qui venait d'entrer. Elle aussi portait un bas de nylon sur la tête et avait une arme dans un sac en papier. Rien n'allait en s'arrangeant. Si j'avais bien suivi, la porte de l'arrière boutique n'était pas accessible non plus, certainement verrouillée à son tour. Personne ne parlait dans la boutique, tout était très calme et surtout, paisible. Je m'aurais cru dans une bibliothèque, livre en moins et bonne odeur en plus. Ordre de postage et règles - Ordre de postage: Marya, Valhia, Noah - Il est interdit de tuer ou mettre K.O. les personnages inventés par le pnj (car sinon, c'est pas du jeu et puis ça terminerait le sujet bien trop rapidement) Donc restez cohérent. - Respectez l'ordre de postage. Le pnj répondra dans le sujet lorsque désiré. Ne l'attendez donc pas dans votre ordre de postage. |
| | |
MEMBRE SUPER CLASSE
|métier| : Étudiante en danse/Dealeuse de drogue |statut civil| : Quelqu'un cogne à la porte |âge du perso| : 27
You terrify me, cause you're a man, you're not a boy You got some power, and I can't treat you like a toy You're the road less travelled by a little girl You disregard the mess while I try to control the world Don't leave me, stay here and frighten me Don't leave me, come now enlighten me So go and challenge me, take the reins and see
Watch me squirm baby, but you are just what I need And I've never played a fair game I've always had the upper hand But what good is intellect and airplay If I can't respect any man Oh I want to play a fair game You got too close and I pushed and pushed hoping you'd bite So I could run, run and that I did but through the dust You saw those teeth marks, they weren't all yours So go on shake me, shake until I give it up
If I got locked away And we lost it all today Tell me honestly Would you still love me the same? If I showed you my flaws If I couldn't be strong Tell me honestly Would you still love me the same?
As life goes on I'm starting to learn more and more about responsibility I realize everything I do is affecting the people around me So I want to take this time out to apologize for things that I've done And things that haven't occurred yet I'm sorry for the things that I did not say I understand that there are some problems And I am not too blind to know All the pain you kept inside you Even though you might not show I’m sorry that I grew up way too fast I wish I would’ve listened and not be so bad
I don't know how you convince them and get them, boy I don't know what you do, it's unbelievable I don't know how you get over, get over Someone as dangerous, tainted and flawed as you One for the money, and Two for the show You're screwed up and brilliant, You look like a million dollar man You got that world baby but at what price Something so strange, hard to define I'd follow you down down down
MES PETITS SUJETS ! MIAM !
ALEXIS DAVID STELLA DYLAN OLIVIER
ALEXIS-JACKSON SEAN
MORGANE STEPHAN SUJET COMMUN HANNAH |célébrité| : Chloe Moretz |crédits| : Carole71 |pseudo/prénom| : Mya |dcs| : Le fou & La douce [Daniel , Taïla] |nombre de messages| : 421
| Sujet: Re: Sujet commun #1 / Valhia, Marya, Noah Dim 17 Juil - 17:34 | |
| Lalalalalala schtroumpf lala
Ma journée a très mal commencé , je sais maintenant qu'elle va mal se terminer. Tout le monde s'agite dans ma classe depuis qu'on nous a annoncé le projet de fin d'année soit , de produire un spectacle artistique nous-même en présentant un projet chacun ET en participant dans celui des autres. L'horreur. Je n'ai pas encore réfléchit au mien. Je suis dans la merde et j'ai pas l'air de le réaliser. Quoi qu'il en soit, je participais donc au projet d'une amie/personne de peu d'intéret/je vais faire semblant de pas l'avoir vu si je la croise dans la rue. Je me présente au groupe après les cours et je la vois arriver avec un grand sac de poubelle noire. Quand on l'ouvre, on comprend bien vite que c'est nos costumes. Elle nous demande de l'enfiler pour voir le résultat. Du rose. Du rose partout. Une camisole rose, des pantalons jogging rose, des chaussures de course rose et enfin ..... La casquette rose. Quand je me suis vue, je me suis demandée si elle présentait un spectacle d'humour ou si elle avait juste mauvais goût en général.
- C'est horrible avais-je lâchée sincère.
« Noooonnnn c'est pour prôner le féminisme » Je regarde autours de moi : que des blondes en rose. Misère ...... De mieux en mieux son histoire ..... J'hausse les sourcils, les bras croisés.
- C'est très stéréotypé , tu le sais ça ? C'est presque malsain ton truc
« Mais non ! Tu dis ça parce que tu n'a pas encore vu le projet. Je vais vous expliquer et tu verras, ce sera mieux » Je lui ai souris pour être polie mais dans ma tête , je n'étais pas intéressée par la suite des choses. Je faisais des équations dans ma tête et aucunes d'entre elle ne donnait un résultat positif. Peu importe la variable. Elle nous présente la musique : " Girl just wanna have fun " Sortez-moi de là quelqu'un. Et les mouvements ...... Que dieu me vienne en aide ! Je ne suis pas croyante mais pour ce coup-là , une prière est tout ce qui peux me sauver. Je sais que d'habitude je joue la fille adorable et pleine de gentillesse mais je crois qu'il y a des limites à vouloir plaire. Les autres filles s'y donnait à coeur joie. Qu'est-ce qui tourne pas rond chez eux ? Moi je n'ai pas bougé. Je les regardes faire , immobile au fond de la salle, les dents serrées. La meneuse du groupe n'a pas remarqué mon inactivité sur le coup et quand elle l'a fait, c'était déjà trop tard. Quand elle prononça mon nom , on ne put qu'entendre la porte de la salle battre dans le vide. Je m'étais enfuie. J'envoie un message texte lui disant que je ne me sentais pas bien. Je trouverai ensuite une excuse pour me sortir de ce projet morbide. Je dis toujours que je n'ai peur de rien. Aujourd'hui , j'ai eu peur de faire quelque chose qui me donnera des souvenirs honteux pour le restant de mes jours soit : participer à une chorégraphie rose bonbon. Je ne veux pas ce genre d'image dans ma tête et encore moins assumer de tels actes. Cacher un corps est quelque chose que je saurais faire mais danser en rose sur du Cyndi Lauper ce n'est même pas envisageable. Jouer la morte pour sauver ma peau ça me laisse toujours plus de crédibilité que cette chorégraphie bonne pour l'asile. Je l'aurais fait pour parodier quelque chose ou pour rire mais cette fille , ce démon blond platine , elle le faisait sérieusement. Pour une fois , j'ai croisé plus cinglée que moi. Tandis que je marche à l'extérieur , j'ai dans l'idée de juste ..... Dormir. Un grand luxe pour moi ces jours-ci. Je ralenti le pas lorsque je reçois un message sur mon téléphone. C'est ma mère qui me dit que ma belle-soeur n'a pas le morale et que je devrais aller passer la soirée avec elle pour lui changer les idées. Quand je vous disais que dormir est un grand luxe ........ Je penche la tête vers l'arrière et je ferme les yeux. Haaaaannnnnnnn cette vie ! Et puis Stella , c'est pas MA fiancée c'est celle d'Oli , il a juste à s'en occuper. Ok ........ On va mettre un peu d'ordre ! Je vais acheter des fleurs à Stella, les lui envoyer de la part de mon frère pour lui faire croire qu'il pense à elle et puis BOUM ! Dodo pour Marya et belle vie pour Oli. Non je sais , pas besoin de me le dire : Je ne me mêle pas de mes affaires mais il faut ce qu'il faut. Je ne crois pas que mon frère est du genre romantique alors vaut mieux pour lui qu'il me laisse faire, je connais le coeur des femme .... Enfin je crois. J'entre donc chez le fleuriste. La première fois que j'y met les pieds, je n'ai aucune idée de comment ça marche ni de quoi acheter pour faire plaisir à une femme. Je me tient donc à coté de l'autre cliente pour observer ce qu'elle compte acheter. Lui faire la conversation était aussi dans mes plans, lui demander subtilement ce qu'une fille aimerais , une fille seule surtout.
Mais comme si mon châtiment n'était pas assez cruel , des illuminés ont décidés de braquer le fleuriste ........ Un fleuriste ...... Ils se foutent de moi là ? On aurait presque dit une blague. Il y a une caméra cachée je présume ? Seigneur .... Et moi qui voulait dormir ...... En les voyants tout les deux je pousse un profond soupire d'exaspération en regardant le sol. Je lève mes mains dans les airs dans l'espoir de leur éviter le fameux refrain : '' que tout le monde lèvent les mains dans les airs '' et ainsi nous faire gagner du temps. Si ces gens là vole un fleuriste, c'est qu'ils ne sont pas sérieux et ils n'ont donc pas l'intention de tuer qui que ce soit. Après avoir regardé le plancher un moment, je finis par lever les yeux vers le braqueur et hausser des épaules.
- Hé mon gars, est-ce que tu t'est trompé d'endroit ? Ici c'est un fleuriste. Le proprio , il a peut-être juste 20 $ dans sa caisse. Écoute, je te les donnes les 20 $ si tu me laisse rentrer chez moi. Pense-y , tu veux risquer la prison pour 20 $ ?
Ce n'était pas prudent de parler à des malfaiteurs armés , je sais mais bien franchement , j'ai toujours été quelqu'un d'extrêmement calme , peu importe la situation. Et puis , ça me semblait évident que voler cette boutique n'était pas l'idée du siècle, autant mieux donner de bons conseils à ces amateurs. Dans le pire des cas, je me prendrai une raclée, ce n'est pas la mer à boire. Et dans le meilleur des mondes, on me tirera dessus comme ça , je n'aurai pas à penser à mon projet finale. Et puis, je faisais déjà très pitié dans mon habit rose bonbon ....
|
| | |
MEMBRE SUPER CLASSE
|métier| : 6e année de médecine, spécialisée en chirurgie cardio-thoracique |statut civil| : En couple |âge du perso| : 32
Marya + Noah & Valery & Victoria & You ?
|célébrité| : Ashley Benson |crédits| : ironshy |pseudo/prénom| : Chocopanda | Lisa |dcs| : Hanna, l'artiste épanouie |nombre de messages| : 40
| Sujet: Re: Sujet commun #1 / Valhia, Marya, Noah Lun 18 Juil - 0:16 | |
| Guns n’ Roses
Lorsque l’on se réveille en pleine nuit, cela peut être dû à plusieurs choses. Mais généralement, on se rendort automatiquement au simple constat que rien n’a changé, que notre quotidien est en ordre. Par exemple, que notre réveil est placé au même endroit, et que notre moitié est endormie à nos côtés, sous cette vieille couverture que l’on a depuis des années. Là, ça n’avait pas été le cas. Non seulement parce qu’il était en réalité neuf heures du matin, mais aussi et surtout parce que le décor de ma chambre avait totalement changé. J’ai cligné des yeux une fois, puis deux, et une troisième et dernière fois avant de les écarquiller. Je me suis relevée brusquement, constatant avec horreur que chaque parcelle de mon parquet était recouverte de vêtements. Mes vêtements. Ceux-ci dégoulinaient depuis mon placard jusque devant ma porte, s’étalant de long en large. Je suis restée quelques secondes interdite devant ce spectacle, convaincue de m’être endormie avec une chambre parfaitement rangée comme à son habitude. J’ai remonté mon drap sur mes épaules dénudées par mon débardeur, frémissant au contact de l’air frais sur ma peau. Ma fenêtre est, comme à son habitude, grande ouverte. Je ne dors jamais avec la porte fermée, quelle que soit la saison.
Et puis, alors que la brume matinale s’est évaporée de mon esprit, un mot est parvenu à se frayer un chemin jusqu’à mes lèvres. « Victoria ». Ma petite sœur. Elle avait dû passer tôt ce matin (ou au beau milieu de la nuit) pour me piquer des vêtements, comme à son habitude. Le problème, c’est qu’en vue des dégâts, elle n’avait pas dû venir seule. Peut être un homme éméché de la veille, si j’en crois les traces de semelle sur mes tops blancs, ainsi que les nombreuses scènes auxquelles j’ai eu l’immense honneur d’être témoin. Génial, je n’ai pas du tout l’impression d’avoir été observée dans mon sommeil. Bande de psychopathes. Je grogne et lève les yeux au ciel, pestant contre ce démon et contre moi-même. Comment diable avais-je pu ne pas me réveiller ? Victoria ne fait jamais dans la discrétion. Moi qui ai d’un naturel un sommeil si léger, je n’aurais pas pu continuer de dormir dans de telles conditions. L’exception, c’est que j’avais été de garde durant trois nuits consécutives. A l’issue desquelles j’avais bien plus l’air d’un zombie que d’un être humain, ou même, en l’occurrence, que d’un être vivant. Humpf. Je me relève, dépitée de constater que rien n’est récupérable avant un passage en machine. Ou deux.
Et comme si ma matinée n’avait pas déjà miraculeusement bien commencé, je tombe sur mon père, gravissant les escaliers à ma rencontre. Le voilà pas qui me salue d’un grand sourire, m’annonçant que j’allais devoir aller chercher des fleurs pour aider le prêtre à décorer son église. Je ne sais pas vraiment quelle raison il m’a baragouinée, et lorsque j’acquiesce machinalement (autant dire que le cœur n’y est pas), je ne sais toujours pas pourquoi ce foutu prêtre a besoin de foutues fleurs pour sa foutue Eglise. Et je ne me vois pas non plus décliner cette requête. Non seulement parce qu’un refus serait mal reçu par mon père, mais aussi parce qu’aucune excuse valable à ses yeux ne parvient à mon cerveau ensommeillé. Et enfin, parce que si Victoria a fait d’autres bourdes dans la maison, il allait péter un plomb. Et moi, je ne voulais pas voir ça.
J’ai remonté les escaliers et ait rejoint la chambre de ma très chère sœur. Celle-ci étant partie depuis un bon moment, si j’en crois le silence dans la maison. Je n’ai plus rien à me mettre, or, je dois sortir. J’ai donc tout naturellement pensé à lui emprunter des vêtements. Je n’ai juste pas réfléchi à un petit détail : nous n’avons pas du tout le même style. J’ai mit de côté tout ce qui était soit trop court, soit trop décolleté, et autant dire qu’il ne restait plus grand-chose. C’est ainsi que je me suis retrouvée vêtue d’un jean taille très basse, et d’une camisole couleur jaune poussin effrayé. Avec ma peau pâle et mes cheveux blonds, ça faisait tâche. J’ai soupiré, descendu les escaliers quatre à quatre, et ai manqué de peu de hurler de désespoir. Elle était également partie avec ma paire de chaussure préférée. Ma seule paire de chaussure encore en l’état, pour être correcte, la précédente ayant laissé son dernier souffle lors d’une course à l’hôpital. Et que me restait-il ? Ses talons aiguilles, bien sûr. A paillettes, s’il vous plaît. Pestant contre l’intégralité de l’immensité de l’univers, j’ai entrepris mon chemin vers le fleuriste, persuadée que ma journée ne pouvait pas se finir aussi mal qu’elle avait commencée.
Bref, c’est beau d’espérer.
Cela fait quelques minutes que je marche dans les allées, hésitant entre un bouquet bleu et un autre blanc. Quant aux espèces de fleurs qu’ils contiennent, je n’y connais strictement rien. Je suis tellement absorbée par ce choix si crucial qui s’offre à moi – douce ironie, quand tu nous tiens – que je n’entends pas l’agitation autour de moi. Et puis, je relève la tête. Et je les vois. Des bas de nylon sur le visage, et leurs armes dans des sacs en papier. Je suis prise entre terreur et incompréhension. Nous ne sommes pas dans une banque, et cette petite boutique est loin d’être renommée. Elle ne paye pas de mine, et je suis convaincue que si nous avions le choix, nous serions tous allés ailleurs. Alors, qu’est-ce qu’ils foutent là, ces bouffons ? La voix de la fille qui se tient à côté de moi s’élève, et dit tout haut ce que je pense, mais que je n’aurais jamais osé dire à des personnes armés. Mon cœur rate un battement. Et s’ils lui tiraient dessus ? Sous la pression, mes songes n’ont plus de réel point de rattachement. Des centaines d’images défilent devant mes yeux. Pas celles de ma vie, loin de là. Non, je revois tout ce que j’ai appris, et tout ce que j’ai vu sur comment soigner une blessure par balle. Sur comment éviter à quelqu’un de mourir. Je calme ma respiration, et progressivement, les battements de mon cœur reprennent un rythme doux et régulier. Je suis encore très loin d’être un vrai chirurgien, mais je n’ai rien d’un justicier. Pourtant, j'ai mon rôle à jouer. Rester tranquille, observer. Et si quelqu’un venait à être blessé… à ce moment-là, je devrai être calme. Je n’ai absolument pas le cran de cette fille, du moins pas si je n’ai rien à protéger. Pas sans objectif important et qui mérite que je mette ma vie en danger. Pendant qu’elle parle, j’essaie de composer le numéro de la police sur mon téléphone. Et c’est à cet instant précis que je regrette les claviers aux touches en relief. Là, je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de taper. Je suis peut être en train de composer le numéro du vétérinaire de Vicky, mon chien. Alors j’efface tout (du moins c’est ce que j’ai essayé de faire) et je recommence, les yeux fixés sur la deuxième personne armée qui s’est avancée dans la boutique.
|
| | |
| Sujet: Re: Sujet commun #1 / Valhia, Marya, Noah | |
| |
| | | | Sujet commun #1 / Valhia, Marya, Noah | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
| |
| |