La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide | Marya
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ADMIN À HARCELER SI BESOIN
Olivier Lambert
|métier| : Étudiant en droit, travaille comme serveur à La petite Crevette et effectue présentement un stage dans un cabinet de droit. |statut civil| : L'amour est compliqué, surtout lorsqu'on est fiancé et amoureux d'une autre fille. |âge du perso| : 34
If I lose you, I will be a ghost of someone I used to be floating in and out of darkness numbed to silence by the loss. Without you life would fade my days and endless haze and all I would crave is to hold you once again.
JULIEN - STELLA - MARYA - HANNA|célébrité| : Tyler Posey |crédits| : AVATAR:moi ; SIGN & PROFIL: tumblr et moi |pseudo/prénom| : .burn@light |dcs| : Matteo, Sonya et Victoria |nombre de messages| : 673
Sujet: La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide | Marya Mer 23 Mar - 0:49
La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide
Passant une main lasse dans ses cheveux, Olivier avait le regard fixé sur une photo trônant sur son bureau. Elle représentait un moment censé être parfait, un moment où lui et sa fiancée souriaient à pleines dents devant l'objectif, après une soirée passée au restaurant. À première vue, ils semblaient amoureux et prêts à conquérir le monde. Les yeux pétillants, les mains entrelacées et habillés sur leur trente et un. Oui, cette image semblait parfaite et pourtant, Olivier savait pertinemment qu'elle ne l'était pas. Il savait que ce sourire figé dans la glace était feint, savait qu'il avait fait semblant en demandant sa fiancée en mariage ce jour-là, savait qu'il jouait la comédie depuis. Pire encore, il savait qu'il la trompait depuis des mois et se sentait comme le pire des salops, cette dernière ne méritant pas tous ces faux semblants. Elle pensait être entrain de construire sa vie, un avenir et lui, il fricotait à droite et à gauche. Alors qu'il était totalement omnibulé par ses pensées, la sonnette de la porte d'entrée se fit entendre. Il failli ne pas capter le son, mais sorti finalement de ses pensées et se leva pour aller répondre. Une fois avoir regardé dans l'oeil magique et esquissé un sourire, il ouvrit cette dernière, pour tomber nez à nez avec sa soeur. Un peu plus et il oubliait qu'ils devaient passer la journée ensemble, trop pris par ses questions existentielles et ses notes de cours pour se souvenir de ce qu'il avait planifié pour le jour. Il leurs arrivaient fréquemment de planifier des journées ainsi, à ne rien faire si ce n'était à se balader dans les rues et dans les cafés du coin. Trainer ici et là en somme. "T'es chanceuse, Stella est partie chez ses parents ce matin." Il ne savait que trop bien que Marya ne portait pas sa fiancée dans son coeur, et savait également que c'était entièrement sa faute. Il ne pouvait pas la blâmer. Non seulement les deux demoiselles n'avaient rien en commun, mais de plus, Marya savait toute l'histoire. Elle savait que son frère voyait une autre fille, savait qu'il avait fiancée son amie juste pour l'argent. Et le plus étrange, c'est qu'elle ne le jugeait pas, ... ou enfin, pas vraiment. Elle n'approuvait pas, c'est sûr, mais elle continuait à l'aimer malgré ce travers. Il avait l'intention de profiter de sa présence pour discuter de la drôle de discussion qu'il avait eu avec Stella le jour précédent. Allez savoir pourquoi, mais elle était persuadée qu'il la trompait, avec un homme... "T'as passé une bonne journée? Les cours ne sont pas trop dures?" Ou comment éviter le sujet et parler de futilités. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas totalement dénué d'intérêt. Il avait réellement envie de savoir comment elle allait. Depuis qu'ils étaient en couches, il veillait à son bien être, bien qu'il était loin de se douter qu'elle ruinait sa vie en parallèle. C'était aussi bien ainsi, puisqu'il aurait sûrement piqué une crise monstre en apprenant que sa soeur volait pour le simple plaisir, alors que lui s'était adonné à cette activité durant des années pour subvenir à leurs besoins.
MEMBRE SUPER CLASSE
Marya Lambert
|métier| : Étudiante en danse/Dealeuse de drogue |statut civil| : Quelqu'un cogne à la porte |âge du perso| : 27 You terrify me, cause you're a man, you're not a boy You got some power, and I can't treat you like a toy You're the road less travelled by a little girl You disregard the mess while I try to control the world Don't leave me, stay here and frighten me Don't leave me, come now enlighten me So go and challenge me, take the reins and see
Watch me squirm baby, but you are just what I need And I've never played a fair game I've always had the upper hand But what good is intellect and airplay If I can't respect any man Oh I want to play a fair game You got too close and I pushed and pushed hoping you'd bite So I could run, run and that I did but through the dust You saw those teeth marks, they weren't all yours So go on shake me, shake until I give it up
If I got locked away And we lost it all today Tell me honestly Would you still love me the same? If I showed you my flaws If I couldn't be strong Tell me honestly Would you still love me the same?
As life goes on I'm starting to learn more and more about responsibility I realize everything I do is affecting the people around me So I want to take this time out to apologize for things that I've done And things that haven't occurred yet I'm sorry for the things that I did not say I understand that there are some problems And I am not too blind to know All the pain you kept inside you Even though you might not show I’m sorry that I grew up way too fast I wish I would’ve listened and not be so bad
I don't know how you convince them and get them, boy I don't know what you do, it's unbelievable I don't know how you get over, get over Someone as dangerous, tainted and flawed as you One for the money, and Two for the show You're screwed up and brilliant, You look like a million dollar man You got that world baby but at what price Something so strange, hard to define I'd follow you down down down
Sujet: Re: La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide | Marya Ven 25 Mar - 5:17
La fraternité du malheur est la fraternité la plus facile
Ce matin-là je me suis réveillée atrocement enrhumée. Les yeux mis-clos , je marchait à tâtons dans la maison. Je n'avais pas besoin de voir quoi que ce soit pour me rendre à destination : Je savais très bien par coeur où se trouvait le frigo. Quand je l'ouvris , je pris la peine d'agrandir mes paupières pour mieux voir. Ce fut la déception totale. Il n'y avait pas de crème glacé. Je referme la porte passivement et j'entonne le trajet vers le salon mais je m'arrête quand je vois ma mère qui est déjà étendue sur le canapé à regarder la télévision. J'ai beau être malade , elle aura la priorité. Dans un sens , elle était plus malade que moi. Je pousse un gémissement de déprime et je me traine vers les escaliers, pas vraiment prête à les monter. J'entends soudainement la voix de ma mère qui me demande à quelle heure j'allais voir Olivier. Je ne l'avais pas oublié , j'étais juste obsédée par l'idée de la crème glacée et de mon rhume qui moisissait ma cervelle. Bien qu'en général , voir mon frère était toujours une belle occasion , cette fois c'était une vraie salvation. Plus motivée que jamais , j'empoigne un sac et j'y engouffre une couverture , des biscuits , un oreiller et deux boites de kleenex. Je prend mon sac de sport et je sors en saluant ma mère d'un grommellement incompréhensible. J'ai pris la voiture parce que bah , j'allais pas marcher en pyjamas et en plus, ma mère ne sortira pas. Je n'avais pas tout à fait le permis mais j'étais en train de suivre les cours. Je suivais le permis juste au cas où je me ferais choper parce qu'en fait, je savais conduire depuis longtemps. Aujourd'hui ce n'était pas très responsable de prendre la voiture vu mon état mais bon, il n'ont pas encore sortit le test du rhume pour mesurer le taux de congestion du conducteur. J'arrive enfin à destination. Je sors de la voiture et je traine mon sac avec misère. Je m'écrase pratiquement contre la porte de mon frère. La joue contre le bois de celle-ci, je sonne complètement lasse. Quand il ouvrit, je me laisse tomber sur lui , toujours debout. J'ai le front accoté contre son torse. Dans ma tête , je suis juste soulagée d'être arrivée en vie. "T'es chanceuse, Stella est partie chez ses parents ce matin."
- Ah ... Tant mieux ..... Elle aurait été jalouse sinon parce que toi, lui dis-je en pointant un doigt sur son estomac, Tu va t'occuper de moi
À cette pensée, je me souviens du chapitre précédent. Je relève la tête et je lâche mon sac qui alla se poser lourdement sur le plancher. Je contourne mon frère adoré pour foncer tout droit vers sa cuisine. Je pose une main sur le manche de son congélateur et je prend trois secondes de silence juste au cas où il n'y aurait pas de crème glacée là-dedans. J'ouvre soudainement la porte , les yeux toujours mis-clos et je dessine sous mon nez rouge un sourire de naufragé qui trouve l'eau pour la première fois. J'empoigne la boite que je tiens à deux mains. Je me prend une cuillère que je maintient dans ma bouche le temps de me rendre au salon. Je vais chercher mon sac et je sors la grosse couverture et une boite de Kleenex, puis je me laisse tomber sur le canapé. La petite enrhumée que j'étais commence alors à gigoter sur le canapé histoire de chercher une position confortable. Lorsque ce fut fait, j'ouvre le couvercle et j'attaque mon butin. "T'as passé une bonne journée? Les cours ne sont pas trop dures?"
- Oh .... m'en parle pas .... Il y a ce projet finale tu vois ... Et ....
Je prenais plusieurs pauses entre chaque bouchée de crème glacée et la dégustation occupait elle aussi son lot de secondes.
- Et ..... voilà ! Je dois créer une chorégraphie pour un volet création , de la merde quoi ! Et EN PLUS ...... Je dois participer aux projets DES AUTRES pour le volet ..... attend .... Volet interprétation des oeuvres. Bon ca va ! Ca irait si on ne m'avait pas autant demandé dans les autres projets ! Je me trouvais maline de faire amis-amis avec tout le monde , hé bien je suis servie. Et puis mon projet à moi bah ...... Bah rien en fait je n'y ai pas encore pensé
Lui dis-je le plus calmement du monde. Tout les gens dans ma classe courraient à gauche et à droite pour ce projet. Tout le monde était super nerveux et moi .... Moi j'ai rien commencé encore et je suis très calme. Je tourne la tête vers lui et je renifle un coup. Je plisse des yeux
- Me regarde pas comme ça , j'aurais plus de temps pour y penser si je devais pas divertir ta copine que tu laisse glander toute seule.
Je plante ma cuillère dans le pot et je forme une grosse boule de crème glacée. Je la déguste en regardant mon frère. Je ne lui en voulais pas c'est juste qu'il allait attirer les soupçons de sa fiancée s'il continuait à s'absenter comme ça. J'ai essayer de rattraper la donne en proposant à Stella de faire plus de sorties avec elle. Je hausse des épaules
- Mais qu'est-ce que je dis là , c'est ta vie après tout
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Sujet: Re: La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide | Marya Jeu 12 Mai - 4:35
La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide
À peine avait-il ouvert la porte que sa soeur se blottissait immédiatement sur lui, visiblement éreintée. Il faut dire qu'elle ne semblait pas en très grande forme, les yeux bouffis comme si elle venait de subir des allergies à répétition. Le bonheur du rhume de printemps, très probablement. "Avoue que tu aimes être le centre de mon attention." Elle et l'était, toujours. Il apportait plus d'importance au bonheur de sa soeur qu'au sien. Il la considérait un peu comme sa moitié. C'était un peu étrange, mais elle comptait plus que les deux femmes de sa vie. Il savait fort bien que s'il apprenait qu'on lui faisait du tort, il ne pourrait répondre de lui, alors qu'il était plutôt de nature calme et pacifique. Voir même poule mouillée en fait.
Je me suis accoté sur le mur, regardant Marya se diriger vers la cuisine tout en restant muet, profitant simplement de sa présence. Si elle avait été n'importe qui d'autre, outre Stella et Céline, ce petit geste m'aurait probablement fatigué. Mais elle pouvait faire comme chez elle chez moi et elle le savait. Je l'ai donc suivit lorsqu'elle se précipita vers le canapé, crème glacée en main mais ai tout de même gardé mes distances. Il faut dire qu'elle semblait enrhumée et la dernière chose que je voulais, c'était d'attraper sa grippe, la donner à ma fiancée et ma maitresse et que le tout se sache de cette manière. Bon d'accord, c'était tiré par les cheveux puisqu'on pouvait attraper la grippe n'importe comment et que de toute manière, il y avait peu de chance pour que j'attrape ce qu'avait ma soeur, mais depuis un certain moment, j'étais légèrement paranoïaque à ce propos. J'avais l'impression que tout pouvait me trahir. Je culpabilisais, c'était surement pour cette raison que j'avais si peur de me faire attraper en ce moment. Ça, mais également parce que j'avais l'impression que Céline parlait de nous à un peu tout le monde et que le frère homosexuel de Stella avait des vues sur moi et racontait que j'étais gay. Bref, que de la gaieté.
Arquant un sourcil, j'ai tenté de suivre sa conversation, alors qu'elle arrêtait de parler en plein milieu de ses phrases pour manger sa crème glacée. Je me suis contenté de lui lancer un drôle de regard lorsqu'elle m'avoua qu'elle avait aidé à peu près tout le monde mais n'avait pas encore débuté son propre projet. "Faut penser à toi aussi un peu..." Et c'est moi qui disait ça? Bon c'était peut-être un peu l’hôpital qui se foutait de la charité, mais peu importe. Je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir que son avenir soit parfait, sans me douter qu'elle gâchait littéralement sa vie à côté. "Mouais en parlant de ma vie, t'aurais pas ouvert un peu ta grande bouche devant Stella?" Ce n'était pas dit sur un ton de reproche, loin de là. C'était plutôt une question, tout ce qu'il y a de plus banal ou du moins, c'est ce que j'essayais de faire croire puisque je paniquais un peu à l'idée que ma fiancée ne soit déjà au courant de mon manège sans que je ne le sache. "Ou bien elle aurait pas fait allusion au fait qu'elle savait un truc quelconque qu'elle devait pas savoir? Parce que je t'avoue qu'elle coupait des carottes l'autre soir et que... bah je suis peut-être parano, mais je me suis tenu loin de son couteau lorsqu'elle m'a parlé de son frère qui m'aurait supposément vu avec un autre homme...." Bon c'était presque risible, mais peu importe. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le seul sujet dont j'avais envie d'aborder avec elle. L'autre la concernait. "Et puis, tu connaitrais pas un Alexis?" Je sautais un peu du coque à l'âne, mais peu importe. Elle était habituée avec moi. "Sinon j'ai un nouvel harceleur sur mon cellulaire qui dit te connaitre." Mieux valait taire le reste pour l'instant.
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Marya Lambert
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Watch me squirm baby, but you are just what I need And I've never played a fair game I've always had the upper hand But what good is intellect and airplay If I can't respect any man Oh I want to play a fair game You got too close and I pushed and pushed hoping you'd bite So I could run, run and that I did but through the dust You saw those teeth marks, they weren't all yours So go on shake me, shake until I give it up
If I got locked away And we lost it all today Tell me honestly Would you still love me the same? If I showed you my flaws If I couldn't be strong Tell me honestly Would you still love me the same?
As life goes on I'm starting to learn more and more about responsibility I realize everything I do is affecting the people around me So I want to take this time out to apologize for things that I've done And things that haven't occurred yet I'm sorry for the things that I did not say I understand that there are some problems And I am not too blind to know All the pain you kept inside you Even though you might not show I’m sorry that I grew up way too fast I wish I would’ve listened and not be so bad
I don't know how you convince them and get them, boy I don't know what you do, it's unbelievable I don't know how you get over, get over Someone as dangerous, tainted and flawed as you One for the money, and Two for the show You're screwed up and brilliant, You look like a million dollar man You got that world baby but at what price Something so strange, hard to define I'd follow you down down down
Sujet: Re: La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide | Marya Mer 1 Juin - 3:15
La fraternité du malheur est la fraternité la plus facile
Les moments passés avec mon frère m'étaient précieux. Ce n'était pas un rhume qui allait m'arrêter. Pas aujourd'hui. Oli me manquait. Son départ en appartement m'avait beaucoup peinée. C'est dur de voir un proche s'éloigner mais il a fallu que je me fasse à l'idée. Pour que le stratagème tienne, il devait emménager avec sa fiancé. Celle qu'il n'aime pas en fin de compte. Je crois que c'est ça qui m'a fait détester Stella aux premiers abords. Elle m'enlevait mon frère pour si peu. Si au moins elle pouvait le faire tomber amoureux. Mais non. Olivier me quittait pour quelqu'un qui ne le rendait pas si heureux que ça. J'ai fini par l'accepter. On grandit tout les deux et on doit faire sa vie, c'est comme ça. Il n'empêche qu'il me manquait parfois. Il ne se rendait pas toujours compte à quel point il est important pour moi. Au moins , j'ai Oli pour moi toute seule aujourd'hui. « Avoue que tu aimes être le centre de mon attention.» je décolle mon front de lui et je lève paresseusement mes yeux vert pour le regarder. Un sourire se dessine peu à peu.
- Oui et je partage pas
J'avais beau dire ça , Oli savait que je n'étais pas possessive envers lui. Quand on tient à quelqu'un , on ne brime pas sa liberté. On le laisse vivre et on espère qu'il soit heureux. C'est ce que je faisais avec mon frère.
La première bouchée de crème glacé a été le comble. Vous savez le sentiment que vous éprouvez lorsque vous désirez vraiment quelque chose et qu'enfin vous l'obtenez ? Moi j'avais mon frère et cette crème glacé. La journée de rêve malgré ma cervelle en compote. Je déblatérais donc sur ce stupide projet finale. Cette histoire devrait me ronger les tripes et pourtant, je suis sereine. Je vois tout le monde fondre en larme au fur et à mesure que le temps passe et moi je ne m'avance pas. Vous savez comment je me sens face à ça ? Comme la grenouille dans le chaudron qui ne réalise pas encore qu'elle est cuite. Il faut dire qu'avec mes récentes activités illégales, je n'avais pas le temps de penser à quoi que ce soit. Et le bénévolat chez les vieux qui tourne en petite mafia ..... Et le gardiennage .... Et le travail au café ..... Décidément, ce projet de fin d'année allait se prendre une claque partie comme ça. Et Oli viens tourner le couteau dans la plaie : « Faut penser à toi aussi un peu... » mon frère chéri était loin de se douter que je ne pensais qu'à moi-même dans toute cette histoire. Je ne m'investissais pas dans le projet des autres par pure plaisir, je profitais au contraire de leur fatigue. Lorsque les compétitions de danse deviennent extrêmes, c'est là que les danseurs songe à la drogue pour augmenter leurs performances et parvenir à joindre les deux bouts. Et ça fonctionne. Vous devriez les voir, plein d'énergie ceux-là. Je me suis immiscée dans les plus gros projets histoire de rejoindre le plus de gens et les plus épuisés de tous. J'avais pensé à tout. Leur fournir la drogue et booster leurs performances n'était que la première étape. Lorsque viendront les auditions importantes, celles qui comptent réellement, je les priverai de leur poudre magique , de quoi les rendre dingos , de sorte de les éliminer des évènements que je voulais vraiment remporter. C'est à ça que ressemble Marya Lambert quand elle pense à elle. Je regarde mon frère un moment et je réalise que c'est une insulte à sa personne que de ne pas me pencher sur mon projet finale. Lui qui a travaillé tellement fort pour que je puisse étudier à cette école. Lui qui a fait des sacrifices. En réalisant cela , mon sourire disparais un moment. Je pense à moi Oli , ne t'en fais pas pour ça. J'aurais peut-être dû penser un peu plus à toi. Sans le lui dire, je lui demandais pardon. Je baisse les yeux vers mon pot que je tenais entre mes mains. La cuillère plantée dedans tenait sans peine. Un petit sourire se glisse sur mon visage et je le regarde.
- Si je pensais un peu plus à moi , je bousillerais leur projet. Ta soeur s'implique dans sa classe, applaudis, tu ne verras pas ça tout les jours
Oli savait que moi et les gens ..... je n'aime pas tellement les gens. Plus jeune je n'avais pas vraiment d'amis par choix, le bon temps quoi. Aujourd'hui , je joue autrement. Aujourd'hui , j'ai des tas d'amis. Je joue les petites filles parfaites et ça fonctionne. Ils m'aiment. Je ne les aimes toujours pas. « Mouais en parlant de ma vie, t'aurais pas ouvert un peu ta grande bouche devant Stella? » Venant de prendre une énorme bouchée , je m'arrête de mâcher un instant pour le regarder. Je lui fais de grands yeux suivit d'un signe négatif de la tête comme si c'était évident que ce ne pouvait pas être moi. Hé ho , cette école d'art j'y tiens. Je lève mon index dans les airs pour lui faire signe de patienter que j'aille finit ma bouchée mais il poursuis : « Ou bien elle aurait pas fait allusion au fait qu'elle savait un truc quelconque qu'elle devait pas savoir? Parce que je t'avoue qu'elle coupait des carottes l'autre soir et que... bah je suis peut-être parano, mais je me suis tenu loin de son couteau lorsqu'elle m'a parlé de son frère qui m'aurait supposément vu avec un autre homme.... » Bon ! Voilà qu'il touchait un point ! Un gros point, énorme, qu'il nous fallait absolument aborder. Une fois ma bouchée terminée, je plante vivement ma cuillère dans la crème avant de m'exclamer.
- Non c'est pas moi et puis justement je voulais te parler de ça. Quelqu'un dans ma classe est au courant pour toi et Céline. Comment ça se fait que ce se soit rendue jusque-là ? L'histoire circule et j'aime vraiment pas ça. Je t'ai texté pour cette surprise pas vrai ? Bah c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour calmer les soupçons de Stella et je doute que ça ai marché. Je ne sais pas si elle a entendu les rumeurs mais elle m'a dit que tu étais absent , trop absent Oli.
Puis je fais de grands yeux quand il me parle du couteau de Stella avec des carottes. Je me souviens de ce passage au centre commercial quand je lui ai proposé d'organiser son enterrement de vie de jeune fille. Je le pointe du doigt comme si je lui donnais entièrement raison sur son point.
- Non ! Noooonn Oli c'est pas toi ! Ta fiancé , elle fait peur par moment. Je lui parle de lui faire une surprise pour son enterrement de vie de jeune fille et elle m'a fait ces yeux... Tu dois savoir de quoi je parle , des yeux qui font peur là ... Elle s'est mise en rogne parce qu'elle voulait manger du gâteau aux carottes pour son bachelor party. Bon sang ! Un gâteau aux carottes Oli !
Dis-je exaspérée. Je n'en revenais pas qu'elle se soit mise dans cet état alors que je parlais de lui organiser quelque chose de bien. Rien de trop exagéré , un truc .... À la Stella quoi ! Vous savez .... Les gens normaux seraient excités par cette nouvelle ... Les gens normaux ne refuse pas une fête pour manger du gâteau aux carottes. Je reste perplexe un moment , observant mon frère. Je venait de réaliser une étrange similitude entre les deux assauts effrayants de Stella la douce. Je regarde Olivier , lui demandant du regard si il pensait à la même chose que moi.
- Ça doit être quelque chose avec les carottes qui lui donne un air sadique.
Les taureaux devienne fous en voyant du rouge, Stella c'est les carottes. Amen. Et puis je me souviens de ce que m'a dit Oli concernant le frère de Stella. Je prends ma cuillère et je la fais trotter doucement dans mon pot un moment. Je lève innocemment les yeux vers mon frère.
- Le frère de Stella t'aurais vu avec un autre homme ....Et ... C'est vrai ou pas ?
Je le regardais d'un air qui lui demandais s'il y avait quelque chose que je ne savais pas. Je sais qu'Oli a une maitresse et donc que , logiquement, il est aux femmes mais de nos jours, les gens étaient très ouvert. À moi , mon frère pouvait tout dire. J'accepterais tout venant de lui, absolument tout. S'il y avait quelque chose à savoir avec Oli , je voulais être au courant.
C'est alors qu'en ce jour merveilleux en compagnie de mon frère, quelque chose est venu tout gâcher. Ce quelque chose commence par A et se termine par LEXIS. Tandis que je tournais encore ma cuillère dans la crème , je me suis arrêtée net en entendant ce nom maudit. Je lève les yeux vers lui sérieusement. Un peu plus et je montrais les dents. Bordel .... Une journée, une seule journée sans entendre parler d'Alexis Thorens c'est trop demandé ? Déjà toute ma classe m'en parle depuis cette histoire à la fête. Depuis cette rumeur débile ... Bref ! Vous vous doutez bien que je n'ai rien répondu suite à la première question de mon frère. Je suis restée plantée là , à le fixer sauvagement. Non , je ne voulais pas parler d'Alexis Thorens. Pas aujourd'hui , pas en ce merveilleux jour. Oli se permet de poursuivre : « Sinon j'ai un nouvel harceleur sur mon cellulaire qui dit te connaitre. » Je pousse un soupire douloureux. Un mélange d'exaspération , de découragement et d'agacement en même temps. Je regarde ailleurs un moment. Nom d'un chien , il harcèle mon frère au téléphone maintenant ? C'est son nouveau moyen de me pourrir la vie numéro 10 million ? Je ferme les yeux m'attendant au pire.
- Bon va-y dis-moi .... Qu'est-ce qu'il a fait ? Qu'est-ce qu'il te veut ?
Alexis Thorens n'était pas bien méchant. Il avait le chic pour me mettre en rogne mais jamais rien de très grave sauf que là .... De savoir qu'il a contacté mon frère , ça m'inquiète un peu. Disons que je n'ai pas envie qu'Oli soit au courant de toutes les bêtises que je fais par moment. Surtout si ces bêtises ne veulent rien dire. J'espérais sincèrement que ce grand bavard ne se soit pas mêlé de ce qui me regarde. De quel droit pouvait-il se le permettre ? Ce n'était pas comme si on était proche ... enfin .... Non ! Bref ..... c'est compliqué. C'est étrange ce qui se passe entre moi et cet idiot. Comme s'il y avait une lueur dans le néant. Une toute petite lueur qui voulait tout dire dans ce grand vide. Quelque chose destiné à mal finir selon moi.
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Sujet: Re: La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide | Marya
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