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 Balance-moi un savon [Alexis]

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MEMBRE SUPER CLASSE
Marya Lambert

Marya Lambert

|métier| : Étudiante en danse/Dealeuse de drogue
|statut civil| : Quelqu'un cogne à la porte
|âge du perso| : 27
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You terrify me, cause you're a man, you're not a boy You got some power, and I can't treat you like a toy You're the road less travelled by a little girl You disregard the mess while I try to control the world Don't leave me, stay here and frighten me Don't leave me, come now enlighten me So go and challenge me, take the reins and see
Watch me squirm baby, but you are just what I need And I've never played a fair game I've always had the upper hand But what good is intellect and airplay If I can't respect any man Oh I want to play a fair game You got too close and I pushed and pushed hoping you'd bite So I could run, run and that I did but through the dust You saw those teeth marks, they weren't all yours So go on shake me, shake until I give it up

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If I got locked away And we lost it all today Tell me honestly Would you still love me the same? If I showed you my flaws If I couldn't be strong Tell me honestly Would you still love me the same?
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As life goes on I'm starting to learn more and more about responsibility I realize everything I do is affecting the people around me So I want to take this time out to apologize for things that I've done And things that haven't occurred yet I'm sorry for the things that I did not say I understand that there are some problems And I am not too blind to know All the pain you kept inside you Even though you might not show I’m sorry that I grew up way too fast I wish I would’ve listened and not be so bad
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I don't know how you convince them and get them, boy I don't know what you do, it's unbelievable I don't know how you get over, get over Someone as dangerous, tainted and flawed as you One for the money, and Two for the show You're screwed up and brilliant, You look like a million dollar man You got that world baby but at what price Something so strange, hard to define I'd follow you down down down


MES PETITS SUJETS ! MIAM !
ALEXIS DAVID STELLA DYLAN OLIVIER
ALEXIS-JACKSON SEAN
MORGANE STEPHAN SUJET COMMUN HANNAH
|célébrité| : Chloe Moretz
|crédits| : Carole71
|pseudo/prénom| : Mya
|dcs| : Le fou & La douce [Daniel , Taïla]
|nombre de messages| : 421


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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptyVen 2 Sep - 5:12


Balance-moi un savon




Je me perdais trop facilement dans tout ce bordel. Un bordel oui , c'est bel et bien ce que la maison d'Andrew était devenue et ce, dans tout les sens du terme. Avec la chambre d'en haut maintenant déverrouillée, j'imagine déjà qu'elle doit être de nouveau occupée. Cette pensée me tire un petit agacement. Les gens dehors : Tous des animaux. Et moi la première. Après avoir déballée mon discours , j'accote ma tête contre la porte un instant et je ferme les yeux. Je tourne un peu mon visage pour le cacher légèrement. L'espace de quelques secondes, j'oublie qu'Alex est là. Je me concentre uniquement sur la musique qui est si forte qu'elle résonne contre le bois de la porte. J'ouvre les yeux et je fixe l'ongle de mon index qui vibre contre elle. Je n'écoute même plus Alex. « Tu dis n'importe quoi... » Ce passage-là est passé tout droit. Pour la peine, je décide de faire l'effort d'écouter tout de même. Je lui devais bien ça à ce pauvre Alex. Non , non c'est pas vrai. Je lui dois rien du tout. R-I-E ..... J'ai épeler le N ou pas ? Oui ! Je lui devrai peut-être une chemise : Si il la mérite AH AH ! Et là , je vous jure que j'ai commencé à rigoler toute seule contre la porte. Je le regarde lui et je le pointe du doigt, comme si j'essayais de lui raconter la blague mais rien ne sortais. Au bout d'un moment, je me rend compte qu'il rigole pas et donc, que ce n'est peut-être pas si drôle que ça. Je me calme peu à peu ou du moins j'essaie. Je me racle la gorge et je finis par croiser mes bras pour le regarder en essayant de garder mon sérieux. Et un peu plus tard, je me suis énervée. Je veux dire , solidement. Je dois avouer que je commençais à en avoir marre que tout le monde croit que je suis une petite nunuche qui s'accroche à toute les conneries qu'on entend. Je commençais à en avoir marre qu'il n'y ai personne qui ai jamais compris qui j'étais. Non pas que ça me dérange d'ordinaire. Si je joue les filles parfaites c'est pas pour rien mais là tout de suite, j'avais besoin qu'Alex comprenne. J'avais besoin qu'il voit ce que les autres ne voyait pas. Il a alors poursuivis la joute : « [...] C'est vraiment pas mon style. J'ai jamais eut une personne dans ma vie et c'est loin d'être le bon moment pour me faire changer d'idée. J'ai jamais voulu de petite amie et encore moins une fille dans ton genre. [...] » Et si j'étais en colère il y a quelques secondes, là tout de suite, je riais de nouveau. Quelque chose qui ne se laissais pas impressionnée par ces belles paroles. Et là je me suis mise à imaginer ce que serait ma vie si je sortais avec Alexis Thorens. Rien de très gaga , ce n'était pas rose mais plutôt doré. Je me voyais déambuler dans les rues , le suivant , le tenant par la main uniquement pour savoir où je vais puisque j'aurais mes yeux rivés sur mon téléphone. Je voyais les gens me raconter ses conneries et moi ne pas réagir puisque si c'est mon copain , c'est donc que je sais déjà comment il est. Et pour la finale, comme Lou avait dit précédemment : Il en aurait pour son argent. Je m'avance vers lui , laissant glisser ma main sur la porte. « C'est vrai ça ? » et j'avais un petit sourire amusée. Maintenant très près , je me permet de le détailler un moment avant de lever les yeux vers lui. « Moi aussi j'ai jamais eu de copain et c'est dommage tu sais parce que je serais tellement ...  » Un léger froncement de sourcil accompagne une petite voix douce, presque malsaine « .... La meilleure petite amie qui puisse exister » Ma main sur la porte la caresse tandis que j'observe son visage sous tout ses aspects. Je finis par échapper un petit soupire moqueur au moment où je lève mes yeux vers les siens. La conversation m'amusais.

Je m'étais repliée sur moi-même. Comme si j'essayais dans une dernière tentative de le repousser loin de moi. Je le toisais du regard, boudeuse. J'étais aux aguets, prête à crier au moindre mouvement. Je ne crois pas qu'Alexis puisse me blesser physiquement mais je savais que je pouvais me tromper et je ne voulais pas prendre le risque de me tromper sur lui. J'étais là , recroquevillée sur moi-même, me cachant du mieux que je pouvais avec mes bras croisés.« [...] Je suis peut-être un garçon pas très recommandable, non présentable aux parents et encore moins à des mineurs, mais jamais je ne t'ai voulu du mal. » Au départ , quand il avait commencé à parler , je ne le regardais pas , mes yeux cherchaient un point sur le plancher et j'essayais de me concentrer sur une musique me disant que s'il y avait un son qui me plaisait, je pourrais toujours sortir danser pour me changer les idées. Oui bon, dans ma tête c'était très possible. Mais à la fin de ses paroles, quelque chose s'est produit. Je n'ai pas bougée pendant un petit moment puis, j'ai finit par lever les yeux vers lui silencieuse. Je l'ai regardé sérieusement pendant un moment. Je le croyais. Je croyais à ce qu'il disait. Et ça m'a calmée. À la fin , je réprime un tout petit hochement de tête. Je lui offrais ma confiance pour l'instant et il était mieux d'y faire attention parce que c'est pas le genre de truc qu'on peut retourner au magasin une fois brisé.

Nous étions toujours près de cette porte. Alexis m'avait aidé à enfiler ma chemise mais là , il me restait à la boutonner. Je l'écoutais certes mais j'essayais distraitement d'attacher quelques boutons ce qui ne s'avérait pas très concluant au final. Perdant patience mais ne voulant pas le montrer, mes doigts s'agitaient contre la chemise réussissant à attacher deux boutons mais dans le mauvais ordre de quoi faire tenir la chemise n'importe comment. Je lâche un grand soupire d'exaspération et prise d'impatience et étourdie, je décide de tirer sur la chemise espérant faire céder les satanés boutons ce qui arriva pour l'un d'entre eux, le second se glissa doucement et se détacha. J'ouvre le vêtement dans un grand éclat pour le refermer aussitôt en enroulant mes bras pour la faire tenir fermée. Je regarde le plancher pour ne pas regarder Alexis qui devais sûrement être en train de se moquer de moi. J'avais le cerveau en compote, vous croyez que j'avais envie de me faire ch*er avec des satanés boutons de chemise ? Je voulais juste partir d'ici. M'enfuir loin de toute les questions d'Alexis et de toutes les conneries que je pouvais dire et qu'il allait sûrement répéter à toute l'école. Dans tout cet énervement , Alexis était aller creuser profond dans le chaos. Une question qu'il ne fallait pas poser et moi une réponse qu'il ne fallait pas donner. Je croyais qu'après cette lourde rançon , il allait me laisser partir mais non. Il continuait en voulant encore plus. Merde , pourquoi il ne me laisse pas partir ? Ok , il veut rester dans ce placard ? Pourquoi ? La fête elle est dans la maison, pas dans le placard. Je dévie le regard. « Parce que t'est un gros nul voilà » une réponse si désinvolte pour un sujet si sérieux. Je ne voulais pas lui donner entièrement la monnaie de sa pièce. La vérité était surtout que pour l'heure je ne savais pas trop ce qui attirait autant mon attention chez lui. Je comprendrai plus tard que la vérité était toute simple et même très logique. Je me lasse vite des gens. Je ne les aime pas, donc je n'ai aucun intéret pour qui que ce soit. L'intéret que j'ai pour Alexis Thorens réside dans le fait que je ne le comprend pas et que je cherche toujours. Comme un casse-tête que j'essaie toujours de résoudre. Une personne compliquée et dure à cerner constitue donc pour Marya Lambert un défi dont elle ne se lassera pas de si tôt mais ça, elle ne le sait pas encore. Elle en est encore au stade de : pourquoi ça lui arrive à elle ce genre de connerie ? Je me suis toujours cru invincible, celle dont le coeur ne se laisse jamais atteindre. Mais j'ai tort et sur beaucoup de points mais ça , je ne le sais pas non plus.

Et Alexis continuait avec ces questions. « Et ça fait longtemps? » Attends ..... Il avait dit une question et il ouvrait la porte. Alexis Thorens c'est un tricheur rien de plus. Je comprends pas pourquoi je continue de jouer avec lui. Quoi que , si on joue, ce sera plus marrant d'être dans ce placard à balai. Je pose le bout de mes doigts sur ses lèvres avec un petit sourire niais. Je me penche un peu trop sans m'en rendre compte et je manque glisser. Toute molle et complètement à coté de la traque , je me laisse littéralement tomber sur lui enroulant un bras autours de son cou pour me rattraper. Je finis par lever les yeux vers lui avec ce même petit sourire beaucoup trop détendu. « Hé .... Alex, c'est à mon tour de poser des questions ok ? » Je me redresse en m'aidant de mon bras qui entourait ses épaules et son cou. Je le scrute curieusement comme si c'était tout à fait normale que je sois là , scotchée sur lui. « Si tu avais le choix, tu coucherais avec moi ou tu sortirais avec moi ?  » et là j'échappe un petit rire amusée laissant planer un petit sourire , fière de ma trouvaille.

Lou n'en pouvait plus de la petite blonde. Si tout à l'heure, elle voulait se marier avec elle et prévoyait toute sorte de plan, là tout de suite, elle ne lui réservait rien de joyeux. Elle ne comptait pas faire du mal à Stacey mais elle aura toujours de mauvaises pensées pour cette baleine en plastique. Une haine si stupide et si profonde pour un ballon gonflable. « Ça, c'est parce que tu es jalouse parce que Baleine, elle, elle flotte dans l'eau au lieu de caler. » Lou plisse les yeux et prend un petit sourire malsain. Stacey faisait sa maline c'est ça ? Elle allait lui montrer qu'elle avait de la répartie. Elle s'inspira donc de mes répliques et de mes menaces pour tenir tête à Stacey. Un comportement dont elle ne se serait jamais crue capable un jour. « Tu crois ça ? Attend de voir si elle flotte toujours quand je l'aurai percée ! » Andrew lève les yeux vers le haut se demandant ce qu'il avait bien pu faire au ciel pour mériter un tel châtiment le jour où il organise une fête. Il valait mieux aller chez les autres et surtout SURTOUT , ne pas inviter Alexis Thorens ou sa cousine . Il commençais à croire que j'avais raison , il n'aurait jamais dû inviter Alexis, je lui ai pourtant dis au début de cette fête. Il m'a répondu comme si je faisais des tonnes. Hé bien, voilà tout ce qu'il mérite mon pauvre ami. « J'aime bien lorsque tu m'appelles la petite... Ça fait différent de lorsque je te regarde! » Maintenant couverte par la protection d'Andrew, Stacey se permettait d'en mettre une couche espérant faire sortir Lori de ses gonds. Elle y arrivait plutôt bien. Ce devait être de famille ça , énerver les autres. Lou se pinca les lèevre énervée par l'attitude la petite blonde. Elle fronca les sourcils. « Je suis plus grande que toi Barbie. » Oh comme Lou aurait aimée que je sois là à cet instant précis. Les menaces et les paroles àa faire peur sortait si naturellement chez moi. Stacey aurait été servie. Malheureusement Lou n'avait pas assez d'expérience pour avoir une bonne répartie dans ce genre de cas. Je trouvait que moi et Alex étions dans une mauvaise situation tout à l'heure dans cette chambre, mes amis eux, étaient désormais au milieu d'une catastrophe. Tandis qu'Andrew marchait avec Stacey, tout les regards étaient posés sur eux et les suivaient distinctement mais à la suite des paroles de la petite blonde , c'est là que les choses ont dégénérés. Les plus sages se sont mis à siffler ou à gueuler le nom d'Andrew et de Lou les invitant à toute sorte de trip avec des noms plus étrange les un que les autres. Le genre que chose dont même moi je ne pourrai pas comprendre. Andrew presse le pas et entre dans la maison avec les deux filles. Il pose Stacey par terre et en se retournant, il fut horrifié de voir des saoulons accourir vers la maison. Il s'empresse donc de refermer la porte patio et de la verrouillé. Des gens se colle contre la vitre invitant mes amis à toute sorte de plans. Il y en avait un qui léchait la vitre. Là tout de suite, on aurait dit qu'ils se sont fait poursuivre par des zombies. Andrew se retourne alors et se rend compte que les filles ne sont déjà plus là. La panique s'empare de lui les cherchant à travers la maison. Quand il les retrouve, elles sont à la cuisine, le réfrigérateur ouvert. Lori tient une canette de crème fouetter et en met partout sur Stacey et sur elle invitant la petite blonde à gouter. Découragé, il contemple la cousine d'Alexis Thorens pleine de crème et il se dit que ce type allait le tuer. Il s'empare d'un chiffon et il s'approche des filles pour le leur passer dessus. Lou saute sur le dos d'Andrew et crie à tue tête à la petite blonde. « Stacey je le tient, tu peux le gouter lui aussi !!!!!  »  




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Alexis Thorens

Alexis Thorens

|métier| : Derniène année en danse / Barman au Steak-Tease
|statut civil| : cogne plus fort, je suis sourd ♥
|âge du perso| : 32
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I fell in love with you cause you made me feel I fell in love with you cause you kept it real Man, you done changed up on me, you changed your flow Now I been hating on you everywhere I go No, I ain't too flawless and no, I ain't the best And no, I don't say sorry and no, I ain't perfect But I am the man, I am the man

Mes sujets:
Jackson Marya Mattou Marya+Jackson Noah Daniel
|célébrité| : Josh HOTcherson
|crédits| : vercors + Prying.Monkey
|pseudo/prénom| : Moomins
|dcs| : Un imposant/Une timide/Un menteur (Stephan/Valéry/Lukas)
|nombre de messages| : 6633


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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptyLun 5 Sep - 15:41


Balance-moi un savon



Se valoriser, se lancer des fleurs, voulant avoir des compliments, montrer que nous sommes meilleur qu'une autre personne. À quoi jouait Marya au juste? La meilleure petite amie? Vraiment? - Et qu'est-ce qui te fais croire ça, si tu n'as jamais eut personne dans ta vie? - C'était cruelle comme question, mais je tenais à le savoir. Ce n'était pas mes mots qui étaient pénibles à entendre, mais mon ton de voix. Je voulais simplement lui faire comprendre qu'à force de parler d'elle d'une manière aussi vantarde, jamais elle n'allait trouver quelqu'un pour faire sa vie. À quoi bon sortir avec une fille, si cette dernière sait qu'elle est jolie et s'amuse à le mentionner à tout le monde? La magie était brisée, tout pourrait s'envoler maintenant. À quoi bon espérer, faire attention et complimenter quelqu'un, lorsque cette personne se pavane, lève la tête sur tout le monde et croit meilleur que les autres? Avec sa main, celle qui caressait tranquillement la porte, je comprenais parfaitement ce qu'elle voulait me faire comprendre et contrairement à mon habitude, ceci me laissait de glace. Je ne voulais pas profiter de la situation, sachant parfaitement qu'elle me dirait oui sans hésiter maintenant. À cause de l'alcool, à la cause de la drogue, à cause qu'elle n'était pas elle-même. Je ne voulais pas mettre quelque chose de possible entre nous deux, uniquement pour quelques pulsions qui ne seraient pas nécessairement réciproques. Elle n'était pas pour moi, mais bien pour un type bien. Un mec qui allait l'aimer, la demander en mariage et qui voudrait des enfants avec elle. Tout ce que moi, je ne serais pas capable de le lui offrir. Pas d'amour, de mariage et d'enfants. Pas même la peine d'en parler ou même d'y penser. C'était épouvantable, en quelques sortes. S'approprier tout ce qu'une femme veut, lui faire croire un monde de tendresse et de licornes pour, au final, tout envoyer balader et s'enfermer. Mieux valait rester en retrait avec elle et espérer qu'elle puisse faire la rencontre d'un homme qui puisse l'aimer réellement pour ce qu'elle était. Et pas la peine d'essayer de changer puisque jamais, je n'allais le faire. Je n'avais pas réellement changé pour Naomi Schreiber, la soeur de mon meilleur ami. Même si j'avais eu des sentiments énormes pour cette fille, j'étais resté moi-même. Le même trou du c*l qu'avant. Alors pourquoi changer pour une blondinette qui ne voulait rien savoir? Par amour? Impossible. Pas moi. Et encore moins avec elle.

Tandis que je lui parlais, Marya essayait de s'habiller et, que je le veuille ou non, mes yeux étaient bien dirigés vers ses mains. J'avais envie de l'aider mais en même temps, quelque chose m'en empêchait. Je me connaissais et je savais que dès que je poserais mes mains sur elle, ce serait terminer. Terminer les belles promesses, terminer les sourires en coin. Me promettant d'arrêter de la regarder comme si ma vie pouvait en dépendre, j'avais continué de regarder la porte, espérant pouvoir retrouver une manière de respirer. Marya Lambert... Une jolie créature incomprise de bien des gens, comme par moi. Il était vrai que si j'aurais aimé pouvoir la connaitre plus, il était possible de le faire. Passer par-dessus des dizaines d'interdits, me faire comprendre que la vie pouvait être différente aussi, mais tout ceci était impossible. Je préférais la garder loin de moi et continuer de la regarder. En bavant, certainement, mais la garder loin de moi était le meilleur remède que je pouvais m'autoriser. Pas de problème entre nous, pas de problème avec la justice, pas de problème avec son frère ou avec ses parents. La garder loin, l'enfermer dans une petite pièce et jeter la clé au loin. Espérer tout bas aussi de perdre le goût, d'oublier où pouvait se cacher cette clé et rester tranquille. Impossible dans mon cas. À chaque fois que mon regard se tournait vers elle, tout basculait. L'imaginer là, tout près de moi, respirant son odeur, c'était trop. Alors, dès que se trouvait tout près, comme présentement, mon monde s'écroulait peu à peu, me faisant devenir quelqu'un d'autre. Avoir des chaleurs, c'est ce que j'avais présentement. Et les mots étaient sortis seuls. Au départ, je ne voulais pas le savoir. Elle avait fait trop de gestes et moi, je l'avais pris aux mots. Un banal signe de négation par la tête qui avait vite changé par la suite. Si elle jouait un jeu, elle jouait à merveille. - Un gros nul? Réponse facile pour une fille qui veut changer de sujet. - Aucune idée de ma réaction, j'espérais uniquement la faire changer d'idée. Jamais quelqu'un ne m'avait dit ça, n'avait fait ce genre de geste dans ma direction. Habituellement, lorsqu'une fille me faisait de grands gestes de la sorte, c'était pour une autre question. Est-ce que tu me trouves idiot? Débile? Enfantin? Grossier? Vulgaire? Atroce? Menteur? Épouvantable? Pas de: est-ce que je t'intéresse? Est-ce que tu ressens quelque chose pour moi? Et depuis combien de temps? À vrai dire, je ne voulais pas vraiment le savoir, je ne voulais pas devoir mettre un terme à toutes nos échanges. Dès que quelqu'un s'intéresse à ma vie, j'ai tendance à le repousser, vouloir m'enfuir. Et c'était toujours comme ça, jour après jour. Je n'avais laissé que Matteo entrer dans ma vie et c'était bien assez comme ça. Encore une fois, je l'avais déçu et, sans le vouloir, ce dernier ne voulait plus vraiment me parler et autre. Il était devenu froid en ma présence, préférant mettre un terme à des années d'amitié. Tout ça à cause de sa soeur. Lui qui ne voulait pas que je m'approche d'elle au départ, c'était à ne plus rien y comprendre. Lui avais-je fait de la peine? L'avais-je fait pleurer? Je l'ignorais et maintenant, c'était le dernier de mes soucis. D'une certaine manière, Naomi resterait toujours dans mon coeur et bien présente, mais plus d'une manière aussi forte qu'avant. C'était bien dépassé. Et même si Marya souhaitait changer de sujet, ce n'était pas mon cas. Je voulais en avoir le coeur net, comprendre où elle voulait aller dans cette histoire. Lui poser des questions étaient la seule façon pour moi de pouvoir la cerner. Pas que je désirais tout connaitre et surtout, tout savoir sur ce sujet délicat, mais ceci m'intriguait tout de même un peu. Qu'est-ce qui pouvait se passer dans sa tête en ce moment et lorsqu'elle fermait les yeux, que voyait-elle ensuite? Moi? C'était incompréhensible. La sentant hésitante dans mes questions soudaines, j'avais refermé la bouche, me maudissant. Je tenais toujours la porte, espérant qu'elle puisse rester près de moi encore quelques minutes. Pour une raison inconnue, lorsqu'elle était là, je me sentais bien. Bien mieux qu'avant. Le coeur léger, le regard rempli d'émotion. Marya préféra déposer ses doigts sur mes lèvres à la place de me répondre, et je pouvais la comprendre. Son choix était simple et justifié. Elle ne voulait pas me répondre et elle espérait que je puisse arrêter avec mes questions? C'était ridicule. Comme si je pouvais arrêter d'un seul coup, comme si c'était possible de mettre un terme à toutes mes questions et à mon mauvais fond intérieur. C'était ridicule. Marya bascula, s'accrochant à moi d'une manière désespéré. Voulait-elle que je l'embrasse? Encore une fois? Ridicule, comme bien des choses.

« Hé .... Alex, c'est à mon tour de poser des questions ok ? » Alors, c'était donc ça? Elle voulait que j'arrête de parler pour avoir le dessus sur moi. Depuis quand je laissais quelqu'un avoir le dessus et ce, dans n'importe quelle situation? Mais pour elle, je devais faire un effort. Arrêter de parler serait mon point de départ. « Si tu avais le choix, tu coucherais avec moi ou tu sortirais avec moi ? » C'était quoi cette question? Elle voulait réellement une réponse ou ce n'était que de la provocation de sa part? Non, elle restait là. Donc, elle souhaitait avoir une réponse. Pourquoi? Ceci changerait quelque chose? Elle voulait une réponse franche de ma part? Et bien d'accord, j'allais la lui fournir. - Ni un, ni l'autre. - Et voilà, une réponse franche et très, très réfléchis. Pendant un moment, bien avant, je m'étais posé ce genre de question. Voulais-je avoir une aventure avec Lambert? Et la réponse avait été simple: NON. Pas réellement une aventure, pas réellement coucher avec elle. C'était autre chose, c'était plus profond. - Tu y es vraiment pas. - Soudainement, j'avais laissé échappé la poignée de la porte, laissant cette dernière libre. Si Marya voulait sortir, libre à elle. Si elle voulait rester ici, libre à elle aussi. J'avais trop parlé, trop d'information dans mon cas. Je ne lui souhaitais pas de mal, c'était mieux que ça. Enfin, de mon point de vue.

Elle souhaitait percer Baleine? Si c'était le cas, elle allait devoir manger ses croutes de pain pour pouvoir être au même niveau que ma cousine. Lou ne savait pas vraiment à qui elle avait à faire en ce moment même. Elle ne connaissait pas Stacey et une chance pour elle. Cruelle? Ce n'était pas vraiment le mot. Disons juste que même si elle ne portait pas le nom Thorens, elle était la pire dans la famille lorsqu'il était question de faire du mal. Je n'arriverais jamais à être aussi forte qu'elle sur bien des niveaux. Elle pouvait devenir maléfique, cruelle, sans coeur et j'en passe. Lorsqu'elle voulait quelque chose en particulier, elle devait vilaine et malsaine. Elle était une plaie, une légende dans son genre, une sorte de vipère tout droit sortie de l'asile. Mais ça, sous ses petits airs de femme fragile, personne ne pouvait s'en douter. Jouer le jeu, elle était bien capable. Nombreuses étaient les fois où même moi, je m'étais fait avoir avec elle. Encore aujourd'hui, avant de venir à cette fête et rester avec une folle dingue du prénom de Marya, Stacey était passée chez moi pour le cours de danse. Elle m'avait parlé longuement, ne sachant pas vraiment quoi inventer pour me faire comprendre ce qu'elle désirait. J'avais essayé d'être franc avec elle, mais j'ignorais si ceci avait fonctionné. Elle m'avait alors dit comprendre et qu'elle essayerait de faire attention. Nous étions tout de même de la même famille et jamais elle ferait quelque chose pour me nuire. Qu'elle préférait refouler ses sentiments au lieu de venir m'importuner. Bref, j'avais eu une longue discussion avec elle et, de temps en temps, les gens auraient pu dire qu'elle était réellement vivante. Une personne humaine avec des sentiments. Dès les minutes suivantes, c'était autre chose. Elle pouvait changer catégoriquement de visage, s'autorisant quelques fois des moments de lucidité. Barbie? C'était ça, son insulte? - Je ne prend pas ça pour une méchanceté de ta part, bien au contraire. Elle est vachement jolie, Barbie. Bien plus que tu ne pourras l'être un jour. - Une autre attaque de sa part. Ma cousine n'avait rien de méchant en elle, elle avait uniquement trop de volonté pour se laisser faire. Surtout avec ce qu'elle m'avait appris quelques heures auparavant, tandis que je prenais ma douche. C'était devenu presque étrange de l'entendre parler et me poser toutes sortes de questions, puisqu'elle ne savait pas trop comment agir. Mais avec mon aide, elle avait compris certaines choses et essaies maintenant de se défendre contre ses pulsions. Entrainant Stacey avec lui vers la maison, Andrew ne savait pas que maintenant, il y avait bien des choses pires que de laisser Lou et l'autre folle ensemble. L'autre folle n'étant pas, cette fois-ci, Marya. Grosse nouvelle et réussite, pour une fois. Pour cette fois aussi. Tranquillement, Stacey reprend possession de son corps, regarder Andrew barrer la porte derrière eux. C'était quoi son problème? Il voulait rester seul avec elle? Et bient tant pis, elle allait suivre Lou à la cuisine et c'était tout. Pas question de rester avec un détraqué. Elle préférait rester avec Lou et faire toutes sortes d'activités avec elle, même si cette dernière n'était pas son premier choix.

Arrivée à la cuisine, Stacey ouvra le réfrigérateur et commença à contempler son contenu. Du melon, de la liqueur, du fromage en tranche, de la crème fouettée, du beurre et de la relish. C'était tout? Comment allait-elle faire pour manger ce soir, elle? Elle allait devoir demander de l'argent à quelqu'un pour se faire livrer une pizza ou bien même, devoir travailler pour l'obtenir. Elle allait devoir travailler une soirée de fête pour pouvoir se trouver de la nourriture. C'était ridicule. Soudainement, un froid l'envahit. Elle se retourna, s'apercevant par la suite que Lou avait entreprit de la couvrir de crème fouettée. Bon et bien, elle n'allait certainement pas faire sa difficile, si? Si c'était ça son repas, elle allait manger de la crème et c'était tout. Elle mangerait de la pizza bien plus tard, pas plus compliqué. Lorsqu'Andrew arriva dans les parages et que Lou décida de l'inclure dans leurs folies, Stacey en profita pour retourner dans le frigo, cherchant quelque chose qui pourrait continuer à les amuser. Elle décida de prendre le beurre et de l'étaler un peu sur Andrew. - Tiens comme ça, tu seras glissant et luisant. - C'était pas très joli à voir mais au moins, pour cette fois, je n'étais coupable de rien.



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As life goes on I'm starting to learn more and more about responsibility I realize everything I do is affecting the people around me So I want to take this time out to apologize for things that I've done And things that haven't occurred yet I'm sorry for the things that I did not say I understand that there are some problems And I am not too blind to know All the pain you kept inside you Even though you might not show I’m sorry that I grew up way too fast I wish I would’ve listened and not be so bad
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MES PETITS SUJETS ! MIAM !
ALEXIS DAVID STELLA DYLAN OLIVIER
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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptyMer 14 Sep - 2:09


Balance-moi un savon




N'avoir personne. Un sentiment de liberté. Quelque chose d'enivrant et d'effrayant en même temps. Être seule ne me faisait pas peur mais ce n'étais pas ce que je souhaitais réellement.  Pour ma part, je me considérait bien entourée, à commencer par ma famille mais je sais bien  que ce n'est pas  de ça qu'Alex veut parler. Il parle du côté affectif. Le ton d'Alex se voulait dur mais moi je ne prenais rien de tout ça. Je continuais de sourire avec toute mon assurance habituelle. Sa haine , son venin , ça ne m'atteignais pas. Au contraire, je souriais car ça me rappelait ma mère qui au départ s'excitait à chaque fois que je prononçais le nom d'un garçon. Aujourd'hui elle sait que ses petits-enfants ne viendront sans doute jamais de mon coté. Elle a finit par comprendre avec le temps que sa fille est un grande antisociable qui ne laisse entrer personne dans sa coquille. Elle ne réagit plus quand elle m'entend parler au téléphone avec quelques idiotes de l'école. M'entendre déblatérer vaguement sur un tel et un tel, elle sait que ce n'est que du vent. Du théâtre tout ça. Comme beaucoup de choses. Et la seule chose qui était vrai à cet instant c'est Alexis Thorens qui essaie de m'ébranler. Il était toujours là à me poser la question comme si ça l'intéressais de savoir quel genre de copine je serais. Comme si je venais de piquer sa curiosité. Et d'avoir son regard rivé sur moi , toute son attention sur ce que je pensais de ci ou de ça , pour l'instant , ça me faisait sentir bien. Comme si la véritable opinion de Marya Lambert valait quelque chose et je ne parle pas de tout les mensonges que je balance à longueur de journée. « Et qu'est-ce qui te fais croire ça, si tu n'as jamais eut personne dans ta vie? » J'hausse des épaules. Avec le ton qu'il avait, c'était comme si Marya Lambert ne pouvait pas aimer qui que ce soit. Il n'était pas loin du compte. Je passe une main dans mes cheveux de façon nonchalante tout en fixant le vide devant moi. La réponse était évidente pour moi. Être là c'est tout. Être là .... Être son phare , sa bouée de sauvetage ..... Être ce genre de personne pour quelqu'un. C'était tout ce que je voulais. Et je ne le voulais pas pour n'importe qui. Je souris à moi-même en songeant à tout cela. Je me décide à tourner la tête vers Alexis prête à répondre mais ce coup-ci rien ne sortit Je n'ai pas voulu répondre. Ce serais trop long et chiant à expliquer. Trop de mots , trop de pensées .... Quelque chose de bien trop profond et compliqué pour mon état. Et puis je ne voyais pas comment Alexis Thorens pourrait comprendre en quoi je pouvais être une bonne personne. Une bonne personne pour quelqu'un , un truc trop difficile à croire pour lui. Je me suis contentée de le regarder comme ça, accotée de dos contre le mur. Mon visage rivé vers lui. Un mince sourire sur mes lèvres. Une attitude qui laissais place à l'imagination. Je lui laissais le mystère. Je le laissais m'imaginer en petite amie parfaite. Se faire un idéal sans doute. Me façonner selon ses goûts. Je m'y suis mise moi aussi. Et ça m'a laissé un goût amer. Quelque chose de trop effrayant pour en parler ou même y penser. Être comme nous étions là mais juste , plus souvent ce serait .... bien . L'inviter à dormir chez moi et le réveiller à coup d'oreiller juste pour le voir en colère , merveilleux. Pas besoin de mots doux , de fleurs , rien , rien du tout. Les hommes roses, les gentils garçons de banlieu , c'est pas ce que je cherche. Je veux plus. Je veux l'interdit. Je veux ce qui n'est pas écrit.

Je lui avais dit ce que moi-même je n'osais pas me dire. J'ai avouée. Et il ne semblait pas comprendre tout ce que ça me demandait pour piler ainsi sur mon orgueil et me jeter à l'eau comme ça. Un petit hochement de tête certes mais un gros aveu tout de même. Et je m'étais attendue à ce qu'il ne se moque de moi ou encore qu'il ne sorte de ce placard pour crier à tout le monde ce qu'il venait d'apprendre. Mais non. Il voulait plus. Je ne sais pas exactement ce qu'il cherchait mais ça commençait à me faire peur même si , extérieurement , je ne réalisais pas tout les enjeux. « Un gros nul? Réponse facile pour une fille qui veut changer de sujet » Le regard toujours rivé vers le sol , j'étais silencieuse un moment. Je m'en voulais d'avoir avouée. Comme si j'aurais préférée crever à la place. Crever ou tout lui dire. Lui faire remarquer que lorsqu'on ne s'écoutait pas, on ne se lâchait plus d'une semelle. Lui poser des questions aussi. Vouloir tout savoir. Ou rien du tout. Retrouver ma vie d'avant. Une vie facile , sans attache pour personne. Fuir Alexis Thorens, lever le menton et faire comme si je ne l'avais pas vu. Ne pas essayer de le détruire et me perdre dans tout ça. Et je me perdais tellement. Avec lui c'était toujours comme ça. Nous battre et jeter les armes ensuite. Nous ne pouvions pas entamer de telles parties. Nous n'étions pas fait pour ça. J'entends ses mots et ils ne sont pas du tout méchants pour une fois mais tout de même, mes joues se sont rougies tout comme mon petit nez. Je balance une main mollement dans l'air dans un petit agacement avant de la laisser retomber contre moi. Je ne le regarde pas, j'évite son regard. Regarder n'importe où sauf lui s'avérait judicieux. Lui tout près , dans un placard sans son chandail , bonjour les belles idées. «  Ouais bah .... Qu'est-ce que ça changerais ? Mmm ? Que je te dise que ... Que je t'aime ou que je te déteste .... ou même les deux ... Que je suis là à me fais croire que tu m'énerve alors que je trouve toujours le moyen d'aller te chercher .... et que ....  » Et je m'arrête. Je titube un peu tandis que je passe une main dans mes cheveux. Je ferme les yeux et je soupire finalement , épuisée de moi-même et de ma propre lâcheté par moment. J'hausse des épaules agacée. «  .... Que rien du tout hein .... Je veux être seule et toi tu veux pas de copine. Tu veux même pas que je te fasse changer d'avis alors .....  » J'accote doucement ma tête contre la porte en regardant le sol. Je ferme les yeux. Trop compliqué tout ça. Ne t'en fais pas Alex, je ne mentais pas. J'irai te chercher comme promis mais aujourd'hui , je suis un peu à terre. C'est compliqué tout ça. Très compliqué pour une gamine qui n'y connais rien. Même si elle croit tout savoir. Et même si tu ne veux pas de moi , je serai quand même là à te rendre complètement cinglé de toutes les façons possibles et imaginables. Et tout ça parce que t'est le cinglé minable que je cherchais. Quand t'est là , le monde cesse d'exister comme maintenant, dans ce placard. Tellement de personnes à cette fête et pourtant, il n'y a que nous deux. Plus rien n'existe. Que nous et nos conneries et l'impossible devant nous. Comme dans cette chambre où tout pouvait arriver. Comme en ce moment, tandis que j'avais poser mes doigts sur ses lèvres , le regard qu'il pose sur moi me fait fondre. Je le contemple un peu et je souris doucement me délectant de notre petit silence. Je réalise qu'il me laisse le toucher. " Bouge pas " je lui aurais dit mais rien n'est sortit.  Qu'un petit sourire paisible et lui , tout près.

Et puis tout s'est gâché car je suis tombée sur lui. Je voulais détourner son attention de ses questions précédentes. Depuis combien de temps ? Je sais pas. Honnêtement je sais pas depuis combien de temps je me retourne quand j'entends son nom. Je joue les désintéressée quand on me parle de lui mais pour dire vrai, je voulais toujours tout savoir. Depuis combien de temps qu'on se chamaillait et qu'on y prenait plaisir ? Depuis combien de temps je prenais soin de l'ignorer pour ne pas m'engager dans une partie trop risquée ? Lui lancer une question cruelle était beaucoup mieux. « Ni un, ni l'autre. » Et j'éclate de rire. Aaaahh trop facile vaut rien. Je savais qu'il me répondrait ça. Je me redresse un peu sur lui et je le regarde, cruelle.   «  Ouais bah , il n’y avait pas de troisième choix pédale. » Lui dis-je sérieusement tout de suite après. Toujours accrochée à lui , je n’était pas insultée le moindre du monde, comme à mon habitude. Comme si rien ne me touchais jamais. Je ne réalisais même pas toute l’absurdité de la chose à l’instant même. Être lucide , je n’aurais pas compris tout de qui m’arrive en ce moment même mais pour l’heure, tout était parfaitement normal : Comme le fait qu’Alexis ne m’avait pas laissée m’écrouler au sol comme il aurait dû. Et pendant quelques secondes , il m’avait perdu dans ses dires ce qui , il faut se le dire, n’était pas bien difficile. « Tu y est vraiment pas » Je ferme les yeux et je fronce légèrement les sourcils un peu perdue. « Je suis vraiment pas où … ? Qu’est-ce que tu raconte là ….  » Je me cherche un petit moment. J'accote mon front trop lourd l'espace de deux seconde sur son épaule. J’essaie de retrouver le fil de la conversation. Je me souviens enfin, c’était à mon tour de poser des questions et je comptais être cruelle puisqu’il l’avait été avec moi. Je lâche un petit sourire finalement et je relève la tête pour le regarder. « C’est juste une question tu sais …. Une toute petite question  » Je lui dis ça d'une petite voix qui ne comprenais pas le mal qu'elle faisait. Et je me mord la lèvre inférieur élargissant mon petit sourire. J’étais tout aussi cruelle que lui , voir plus. Il devait le savoir, lucide ou pas , j’étais horrible quand je le voulais. Mais bon, c’était notre façon de faire, notre petit jeu à nous.

Je sens alors un mouvement chez lui. Curieuse je cherche des yeux de quoi il s'agit et mon regard s'arrête sur la poignée de porte désormais libre. Je la fixe pendant quelques secondes me disant à moi-même que je pouvais partir si je voulais. Me disant à moi-même qu'Alex l'avait libéré comme un message pour que je le laisse tranquille sans doute. Je parais un peu perdue l'espace de quelques secondes puis, mon étreinte se resserre autours de ses épaules. Je me décide finalement à tourner la tête vers lui et à le regarder , convaincue qu'il n'apprécierait pas ma décision. Peu importe , je voyais pas ce que je pouvais aller faire je ne sais trop où. J'étais bien ici , dans ce petit placard. J'étais en sécurité. J'étais bien avec Alex et accrochée contre lui , j'étais plus proche que je ne l'ai jamais été. Quelque chose de tellement rare que je ne voulais pas abandonner tout de suite. Abandonner , je l'avais déjà fait. J'avais jetée les armes. Le contemplant de si près , je fondais de nouveau. Tout comme j'avais fondue près de cette porte.

Lou n'aurait jamais cru avoir à se mesurer à quelqu'un comme Stacey. une petite chose innocente , que l'on croit quasi-angélique et qui s'avère à se transformer en Gremlin quand on lui donne à manger après minuit. Quelque chose de terrifiant en sommes. « [...] Elle est vachement jolie, Barbie. Bien plus que tu ne pourras l'être un jour. Et je dirais encore plus. Je crois même que j'aurai du mal à y croire lorsque Lori me racontera. Elle-même a un peu de mal en ce moment même. C'était à se demander si Stacey ne lui faisait pas peur tout d'un coup. Après tout, elle est de la même famille qu'Alexis Thorens, le même qui a tué son ami avec une voiture et qui cache un pistolet chez lui ''au cas où''. Lou en arriva à la conclusion que pour sa survie, sait-on jamais, il valait peut-être mieux avoir Stacey dans sa poche et la fuir ensuite à l'école, tout comme son cousin. Pour l'heure , elle ne sut se défendre avec rien d'autre qu'une petite grimace , un tirage de langue destiné à la petite danseuse. Faire équipe avec elle pour sa propre survie s'avérait judicieux. Lou ne comprenait pas non plus pourquoi Andrew les avaient enfermées à l'intérieur et les autres personnes à l'extérieur , surtout qu'il y avait toute sorte de plan à plusieurs qui risquaient de se former d'ici peu. Lou était bien partante mais non ... Un grand gâcheur de fête ce Andrew. Tant pis, elle allait trouver un moyen de bien pimenter sa soirée. À commencer par s'enfuir de lui. Elle agrippe donc la main de Stacey et l’entraîne avec elle à la cuisine. Elle avait beau avoir peur de cette petite blondinette , la bonté de Lou ne saurait pas la laisser toute seule avec ce grand grincheux d'Andrew. Il avait quand même fini pas les trouver ..... Andrew ...... Ce pauvre .... pauvre Andrew .... Tandis qu'il essayait de les contenir , Lou lui saute sur le dos et le maintient. Il lève le menton vers sa meilleure amie. « Lori ... À quoi tu jou...... Ah ! Mais .... Qu'est-ce que c'est que ... Aaaaaah ! Du .... Du beurre ? Du beurre ?!   Passant du mieux qu'il pouvait une main sur son visage, il contempla la texture collante du beurre sur lui. Lori riait au éclat et tapait de grands coups avec sa main sur l'épaule d'Andrew. Elle repris sa canne de crème fouetté et en roula sur les cheveux du pauvre bruns. « Continue Stacey ! On peinture Andrew en nourriture ! Yaaayyy ! » Et les gens autours on bien aimé le spectacle, tant et tellement qu'ils ont cru à un ''food fight'' et là , le bordel a commencé. Andrew ne réagissait plus. À voir les gens se balancer la nourriture dessus et a belle cuisine y passer, je crois que son coeur allait lâcher d'ici peu. Il n'entendait plus les rires de Lori et de Stacey à coté de lui. Il ne se souciait plus du beurre qui lui coulait sur la joue ou de la crème dans ses cheveux. Il ne pensait plus qu'à une seule chose : Il n'aurait jamais dû inviter Alexis Thorens.





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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptyDim 2 Oct - 2:33


Balance-moi un savon



Faire comme si elle n'existait pas, regarder en arrière et ne jamais se retourner. Simple à dire, mais non à faire. Impossible, même. Lorsqu'elle pose son regard vert sur toi, te déshabilles du regard et espère que tu puisses en faire autant dans ta situation, tu deviens fou. Et c'est exactement ce qui m'arrivait en ce moment. Dès la seconde où son regard se posait dans le mien, je perdais tous mes moyens. Impossible de bouger, de parler, de regarder ailleurs, comme pris dans un étau de glace. Ne plus bouger, faire semblant de réfléchir à la prochaine connerie à dire et espérer ne pas me tromper. C'était ça que je souhaitais, ne pas me tromper. Ne pas montrer à Marya qu'elle me faisait peur, que dès qu'elle me regardait et se mettait à sourire, je ne savais plus quoi faire. Je devenais complètement nul, inutile pour moi de réfléchir. Ce genre de chose m'était déjà arrivé dans le passé... il y avait de cela bien des années. Et j’espérais tout bas, sans jamais en parler à personne, de ne jamais me retrouver à nouveau dans ce genre de situation. Quelque chose d'incroyable, d'effrayant et de dégoutant tout à la fois. Lui parler me semblait la meilleure chose à faire, mais faire semblant et contourner l'interdit aussi. C'était ça le problème: Marya Lambert = interdit. Une personne à ne pas toucher, à ne pas prendre à la légère. Ne rien démontrer pour elle, continuer de faire semblant et espérer l'oublier. La voir partir d'ici, prendre ses jambes à son cou et disparaitre. Sinon, elle serait ma perte. Et elle, faire comme moi. Regarder dans le vague et ensuite, me sourire. Faire comme si tout allait bien, me laissant dans mon imagination. Elle cherchait quoi, à la fin? À me faire paniquer? Si c'était le cas, elle venait d'atteindre son but. Elle restait là, toujours tranquille et moi, complètement perdu mentalement. On aurait pu dire que c'était moi le fautif, moi qui avait pris l'alcool, la drogue et tout ce que Marya avait pu avaler ce soir là. Je restait là à la fixer, sans un mot, toujours surpris par son agissement, me demandant comment me sortir de ce mauvais pas. Car c'était ça, un mauvais pas. Un pas de travers et je devenais complètement quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus effrayant que ce que j'avais l'habitude d'être. Je n'avais jamais été très méchant envers elle, ce n'était pas mon but. La faire paniquer, la voir dans tous ses états et ensuite, me moquer d'elle. Ça, c'était la belle vie.

Les paroles de Marya fusaient n'importe où, n'importe comment. C'était du vrai charabia. Je comprenais tout ce qu'elle voulait me dire et même tout ce que ceci impliquait, mais je ne le voulais pas. Je ne voulais pas jouer à ce jeu, faire semblant et ensuite, tout nier. La regarder dans les yeux, lui dire de jolies paroles et ensuite, faire comme si elle n'existait pas. J'avais trop joué par le passé et en plus, avec d'autres. Marya était comme... mon interdit, la barre à ne pas franchir. Pas la peine de se l'avouer, elle me faisait de l'effet. Dans un sens, elle me plaisait. Sa manière d'être, de me parler, de dire des conneries, de faire semblant que la vie était belle. Que son sens pratique avait beaucoup de valeur et que dès le lendemain, tout irait mieux. Ce n'était pas le cas et elle le savait. Dès demain, tout ce qu'elle me disait présentement, elle allait le regretter. Si jamais elle s'en souvenait, bien entendu. Pourquoi tenait-elle tellement à me faire changer d'avis, me faire avoir une copine tandis qu'elle, elle ne voulait personne près d'elle? Une amie? C'était ça le problème? Alors là, je venais de tout comprendre. Serait-ce le bon moment pour le lui dire? - C'est qui dans ce cas qui me trouve de son goût? Lou? Si c'est le cas, elle peut très bien aller se brosser, il n'en est pas question. - Lou ne m'avait jamais intéressé, même pas pour quelques minutes et ensuite, aurevoir et bon débarras. Ce genre de personne, non merci, très peu pour moi. J'avais tout de même un peu d'estime et je comprenais qu'avec elle, les ennuis n'étaient jamais très très loin. À dire que la dernière fois que j'avais vu ma cousine, c'était en sa compagnie. Étrange, tout de même. - Si c'est pour me dire qu'Andrew a un faible pour moi, je le sais depuis des mois aussi. - Pourquoi éviter le sujet premier et pas lui faire comprendre que je comprenais ce qu'elle voulait me dire? Elle aussi, elle avait ce petit quelque chose dans le regard, lorsqu'elle me regardait tendrement. Comme si une nouvelle Marya était sur le point de naitre, de voir le jour et que cette fois, j'étais vraiment prêt à en prendre soin. Ou peut-être pas aussi, tout dépendait de ma façon de voir les choses et ce, seconde par seconde. C'était comme ça avec moi. Un jour c'était oui et dès le lendemain, c'était non. Si maintenant Marya décidait de me sauter dessus, j'allais lui dire non. Et demain, c'était une tout autre histoire. Peut-être que le manque d'alcool qu'elle avait dans le sang allait pouvoir aider les choses le lendemain aussi. Je n'avais jamais abusé de quelqu'un et pas question de commencer avec elle. C'était tentant de pouvoir la prendre dans mes bras, de sentir son souffle chaud au creux de mon cou et soudainement, espérer que le temps puisse s'arrêter quelques minutes. Mais ensuite? Ensuite rien du tout. Tout serait comme avant, compliqué à expliquer et encore plus. Et ça, pas question de revenir sur cette corde raide, j'avais déjà assez donné dans ma vie pour continuer de plus belle. Lorsqu'elle décida de poser ses doigts sur mes lèvres, de manière à me faire arrêter de parler, je ne savais plus trop où j'en étais. Pourquoi ici, maintenant et avec elle? Pourquoi pas avec une autre ou même, avec ce Andrew? Les choses auraient été plus simple pour moi et surtout, m'en vouloir par la suite n'aurait jamais eut l'intention d'y être. C'était tout raté, c'était trop dans cette position. Et tandis qu'elle continuait de me toucher avec ses doigts, je me retenais pour ne pas lui dire de rester là, de ne pas bouger et surtout, de continuer d'être elle. La jeune femme devant moi me plaisait bien, pour une fois. Pas de conneries, de mensonges ou de cachotteries. Seulement elle, moi et ce foutu placard. Les gens de l'autre côté de la porte pouvaient bien faire tout ce qu'ils souhaitaient, je ne voulais rien savoir. Si la maison passait au feu, merci de ne pas nous déranger. C'était quelque chose d'unique qui arrivait présentement, une toute nouvelle expérience à ne pas refaire. Non, pas question. Pas une autre fois, pas un autre regard, pas de yeux doux, de jolis sourires et de promesses à la c*n. Seulement elle, moi et ce placard. Rien d'autre, pas le moindre bruit.

Tout se gâcha si facilement. Tout pour rien, finalement. Tout se gâchis, rien ne pourra y revenir. J'avais envie de lui crier des bêtises, de lui dire de faire attention où elle mettait ses pieds. Que si les choses auraient été plus simple, ce jeu n'aurait pas été juste. Pas assez amusant. Pas assez sexy. Surtout, pas assez sexy. « Ouais bah , il n’y avait pas de troisième choix pédale. » Le petit surnom me blessa, qu'elle le voulait ou non. D'une certaine manière, je savais bien qu'elle allait finir par me sortir une connerie et ceci ne fait pas entièrement mon affaire. Pourquoi toujours s'en prendre à quelqu'un de cette manière? - Pour une fille qui a un ami homosexuel, je te trouve assez méchante. - Pas de suite, pas d'autres mots. À quoi bon? Me blesser, elle venait de le faire. Bon d'accord, ce n'était certainement pas voulu de cette manière, mais mon passé, elle ne le connaissait pas. Je n'avais pas l'intention de le lui révéler et encore moins avec ce qu'elle venait tout juste de me dire. Je ne voulais pas la regarder avec un sourire, lui dire qu'elle était parfaite et que des fois, j'avais eut des moments d'égarements. C'était trop compliqué. Et surtout, elle était loin d'être parfaite. « C’est juste une question tu sais …. Une toute petite question » - Et moi, juste une réponse tu sais... Une toute petite réponse. - J'avais pris le ton de sa voix, voulant lui faire comprendre qu'elle allait un peu trop loin. - Si tu n'es pas contente de ma réponse, ce n'est pas mon problème. Et puis, c'est vrai. Je ne veux pas coucher avec toi, c'est loin d'être mon intention. Jouer avec les mots par contre, j'aime bien. Je n'ai pas l'intention de poser mes doigts sur ton corps et ensuite, faire semblant de ne pas te connaitre. - Alors là, si elle ne comprenait pas, pas question de le lui faire un dessin ou encore, de le lui réexpliquer. Par contre, je savais bien que j'étais loin d'être juste dans mes mots et que oui, elle pouvait très certainement se poser des tonnes de questions avec mon agissement pourri.

Laisser passer Marya était la meilleure chose à faire. La regarder partir, chancelante et surtout, toujours aussi gracieuse. Au Diable tout ce que les gens autour de nous allaient pouvoir dire ensuite, lors de notre départ. Rester dans le même placard pendant de très longues minutes, s'avérait quelque chose de beaucoup plus compliqué que je ne l'aurais cru dès le commencement. C'était tout autre désormais. Ma main retirée de la poignée de la porte, les bras de Marya toujours suspendus à mon cou, je comprenais désormais qu'elle ne voulait pas partir. La petite fille cruelle qui n'avait aucun ami, celle qui ne voulait personne près d'elle, qui se voulait forte et le démontrer était là, différente des quelques minutes d'avant. Si je le voulais, je pouvais tout lui faire ici-même et ce, sans témoins. Tellement facile, tellement cruel et ennivrant. - Arrête ton petit jeu Marya, ce n'est plus drôle. - Comme si c'était encore un jeu, comme si tout ce qu'elle m'avait dit depuis le début ne valait rien. - Depuis des mois, tu m'envoies promener, tu me dis les pires conneries que la terre a pu créer et maintenant, tu voudrais être près de moi? À quoi joues-tu? - Ne pas lui montrer que je fondais devant elle, rester droit et surtout, éviter de la regarder dans les yeux. Mais tout ceci était ridicule et surtout, complètement impossible.

Lâcher des piques, toujours et sans lâcher prise. Pas question de se taire et ainsi montrer à Lou qu'elle venait de gagner. Et le montrer à Baleine, aussi. Elle ne voulait pas montrer ses faiblesses, Stacey. Elle était quelqu'un de forte, même pour son tout petit cerveau. Elle voulait démontrer qu'elle avait de la répartie et qu'elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Probablement pour plaire à quelqu'un aussi, quelqu'un qu'elle appréciait beaucoup plus qu'elle ne voulait se l'avouer. Elle me l'avait avouer tout à l'heure, mais ensuite, impossible pour elle de redire la vérité. Elle était comme ça et personne ne pouvait la faire changer. Pas moi en tout cas. J'aimais trop ma cousine pour la faire changer. Dès notre jeunesse, elle avait un petit quelque chose de spécial qui me faisait marrer. Jamais je ne voulais la faire changer, l'enfermer et espérer qu'elle puisse devenir normal. Pour moi, Stacey était normale, elle était belle à sa façon. Et même avec de la crème fouettée et du beurre entre les doigts, elle avait un petit quelque chose de spécial que personne ne pouvait lui enlever. Elle n'était pas une Thorens, mais son style en avait tout l'air. Lorsque les gens comprenaient notre air de famille, tout le monde comprenait comment les choses fonctionnaient, personne n'avait l'air surpris. Probablement parce qu'elle était aussi têtue que moi et aussi adorable, à sa manière. « Continue Stacey ! On peinture Andrew en nourriture ! Yaaayyy ! » Stacey arrêta un moment ses gestes, regardant autour d'elle. Tout était en désordre et elle savait bien que les parents d'Andrew n'allaient pas apprécier. Elle se promit alors de tout nettoyer avec lui, quelques instants plus tard. Elle ne voulait pas qu'Andrew ait des problèmes ou même, ne puisse plus jamais faire de fête chez lui. C'était trop mortel et elle souhaitait y revenir très souvent. Devenir amie avec Andrew et Lou, c'était magnifique. Elle recommença à sourire lorsque soudain, un grand bruit se fit entendre dans le salon annexe à la cuisine. Un bruit de vitre brisée. Comme si quelqu'un venait de balancer le téléviseur par la fenêtre.

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Marya Lambert

Marya Lambert

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You terrify me, cause you're a man, you're not a boy You got some power, and I can't treat you like a toy You're the road less travelled by a little girl You disregard the mess while I try to control the world Don't leave me, stay here and frighten me Don't leave me, come now enlighten me So go and challenge me, take the reins and see
Watch me squirm baby, but you are just what I need And I've never played a fair game I've always had the upper hand But what good is intellect and airplay If I can't respect any man Oh I want to play a fair game You got too close and I pushed and pushed hoping you'd bite So I could run, run and that I did but through the dust You saw those teeth marks, they weren't all yours So go on shake me, shake until I give it up

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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptySam 8 Oct - 19:48


Balance-moi un savon




J'étais devenue aveugle et clairvoyante à la fois.  Beaucoup de choses me passaient sous le nez sans que je ne les comprennent. Le genre de choses que j'avais tendance à remarquer. Comme le regard d'Alexis Thorens posé sur moi. Je ne comprenais pas tout ce que ces yeux noisettes me disaient mais quelque chose en moi doit l'avoir compris car malgré tout j'ai rougis. Mon sourire s'est élargit dans une mimique gênée. Je ferme finalement les yeux et je redresse un peu mes épaules pour m'étirer un peu. Mon sourire chaste demeure. Ce moment magique n'aurais jamais dû se terminer. J'aurais dû être lucide à ce moment-là. J'aurais compris certaines choses. Je me risque enfin à ouvrir timidement mon regard vers lui. Il m'observait toujours. Et moi de même. Pendant un court instant de silence, nous étions devenus les idéaux de l'autre. Il était parvenu à me faire rougir. Et je crois que ça fait une différence pour lui. Parvenir à toucher quelqu'un en plein coeur, ça a quelque chose de merveilleux. Avoir cette emprise sur cette personne. Lui offrir une certaine chaleur par un simple regard. C'est ce qu'il m'avait fait. J'espère qu'il s'en rendait compte. J'espère qu'il voyait tout ce qu'il provoquait chez moi. Et enfin qu'il avait remarqué les yeux que je lui faisait et que jamais, je ne m'autorisais.
Et puis, nous sommes repartis sur une autre guerre.

Et tout était claire dans ma tête. Dans ce grand discours , j'étais convaincue que mes mots étaient sortis droits et qu'un message certain en avait découlé. C'était tout autre. Je ne réalisais même pas tout le charabia que je venais de balancer comme ça. Pendant un instant , j'étais soulagée car pour moi, c'était réglé. Comme si nous avions pris un accord, que rien ne pourrais arriver entre nous. Que ce petit jeu que nous entamions depuis peu devais cesser car de toute façon , ce n'était pas dans nos plans d'être avec qui que ce soit. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je le vois inclure mes amis dans le sujet. Je ne comprenais plus rien. Pourquoi parlait-il de sortir avec Lou ? « C'est qui dans ce cas qui me trouve de son goût? Lou? [...] » Ses paroles m'amuse. Je songe à mon amie qui , même si elle n'a rien contre Alexis Thorens, le trouve étrange tout comme certaines personnes de ma classe. On pourrais penser que l'excentricité de Thorens nuirait à son image ou sa popularité mais non. Les filles le trouvaient bizarre certes mais son coté mauvais garçon les faisaient tomber comme des mouches malgré tout. Toute cette fixation , bonne ou mauvaise , autours d'Alexis Thorens m'avait repoussé au départ. Et dès que les gens s'y sont moins intéressés, c'est là que mon attention s'est posé lui. Je voulais savoir ce que tout le monde pouvait bien lui trouver. À force de l'observer , j'ai finis par voir certaines choses. Des choses que je ne comprenais pas mais qui, à travers le temps, maintenait toute ma curiosité. J'ai finalement compris qu'Alexis Thorens avait quelque chose de spécial. Si tout le monde l'avait vu , personne n'est par contre parvenu à en tirer quoi que ce soit. Et je ne me considérais pas meilleure que les autres. Au contraire : Je ne voulais pas conquérir Alexis Thorens, je voulais le détruire. Mais au final , dans ce vaste placard la question était à se poser : Qui conquit qui et qui détruit qui ?
Je pouffe de rire suite à son commentaire. Mon corps se retourne vers lui pour lui faire face et s'accote contre la porte à gauche. Mon visage à demi caché contre le cadre, je l'observe amusée. « Si c'est pour me dire qu'Andrew a un faible pour moi, je le sais depuis des mois aussi. » « Et pourquoi tu t'acharne sur mes amis mmm ? Tu crois que tu peux me les voler ? Ils voudront pas de toi... Mouais... Lou voudra pas de toi. Elle te trouve bizarre , tout le monde te trouve bizarre. » Et je marque une pause. Je l'observe un moment. Je me penche légèrement , laissant ma main glisser contre le mur , voguant dans sa direction. Elle s'arrête à mi-chemin , s'immobilisant contre le mur entre moi et Alexis. Un drôle de sentiment m'a traversé. Quelque chose s'apparentant à du remord. Dans ma révélation quant à l'opinion publique, j'avais l'impression de n'avoir décrit que le dessus de l'iceberg. Et c'était horrible de laisser Alex penser qu'il était simplement bizarre. Car je savais qu'il était plus que ça. Ne pas tout lui révéler, c'était ne pas rendre justice à la personne qu'il était. Pour moi , il était magnifique dans toute sa complexité. Un puzzle impossible à assembler et qui me tourmentait au fil du temps. Alex était tellement plus qu'un simple excentrique. Et il l'ignorait. Je lance une tentative grotesque pour me rattraper. « Hé .... C'est pas vrai que t'est bizarre » Lancai-je comme ça dans une confidence qui avait si bien commencé. « Moi je te trouve pas bizarre , juste con parfois » C'était le mieux que je pouvais faire. Pourquoi penser et parler ne pouvait pas être la même chose ? Car si c'était le cas, je lui aurais dit à quel point son esprit torturé appelait à la douceur d'une fille sans coeur. C'était ça qu'il provoquait chez moi. Une envie de laisser battre cette chose horrible , figée dans ma poitrine. Il était si difficile de dire la vérité , elle qui avait le pouvoir de changer les choses.

Je devenais soudainement clairvoyante. Toutes les barrières que je m'étais construites venaient de s'écrouler. Tout les interdits , je les avaient abolis au nom d'un produit illicite. En temps normal , je lui donnais le moins d'attention possible, espérant maintenir une certaine distance entre nous. Mais aujourd'hui , je voyais tout ce que je ne voulais pas voir. Tandis qu'il m'observais silencieux, j'eus l'impression que dans cette pause , nous nous dévoilions sans gêne ce qui ne nous était pas autorisé. Dans mon silence, je lui disais tout. Tout ce qu'il avait besoin de savoir. Je lui disais à quel point il me fascinait. Mes doigts contre ses lèvres se décident à bouger. Ils voyage sur sa peau pour glisser jusqu'à sa joue. Ma paume s'y pose tandis que je continue de l'observer avec attention. Dans cet instant de silence , je lui donnais tout ce que j'avais , toute l'attention qu'il méritait. Je caresse doucement sa joue avec mon pouce. Ce genre de moment, j'ignorais que ça puisse exister un jour. J'avais envie de lui demander - qu'est-ce qui se passe ? qu'est-ce qui nous arrive ? - mais aucun son ne sortait. Je lui souris avec douceur. Je l'aurais embrassé mille fois à cet instant mais de peur de gâcher quelque chose , je demeurais immobile , à l'observer. Comme s'il était une oeuvre d'art dont j'essayais de comprendre tout les aspects.

Des jeux , entre nous , tout n'est qu'un jeu. Un jeu cruel , un jeu sérieux, un jeu qui n'a pas de fin. De nouvelles parties encore et toujours pour que jamais , notre jeu ne puisse se terminer. Des questions tortueuses , des réponses masquées , nous étions des pions , prisonniers de notre propre orgueil et d'un jeu débile qui a débuter entre nous. Un commentaire qui ne se voulait pas méchant. Une attitude de ma part qui n'a pas lieu d'être. Pourquoi ai-je toujours besoin de resserrer la vis avec Alex ? Je l'ignore. Un besoin de dresser certains murs entre nous sans doute. « Pour une fille qui a un ami homosexuel, je te trouve assez méchante. » Je pouffe de rire. Un rire cynique. « Andrew ? C'est pas mon ami. Il m'endure c'est tout » et je ne semblais pas touchée le moindre du monde par ma révélation qui pourtant, aurait dû me chicoter un tant soit peu. Ne pas vraiment avoir d'amis ne me faisait aucun effet. J'avais Lou c'est vrai mais je crois que si elle déménage demain, je vais continuer de faire ma vie sans gêne. Je voulais me venger de ses questions en lui en lançant une tout aussi cruelle. Je croyais le tenir mais j'étais loin du compte. « Et moi, juste une réponse tu sais... Une toute petite réponse. » Je fais la moue. Je ne pouvais pas gagner avec lui. J'avais l'impression de lui en avoir dit tellement et de ressortir penaude de mon coté. Mais je me trompais. Lui aussi, avait donné sa part. «  Je n'ai pas l'intention de poser mes doigts sur ton corps et ensuite, faire semblant de ne pas te connaitre. » Je le regarde sérieusement, immobile. J'avais compris ce qu'il me disait et tout ce que ça impliquait mais une partie de moi ne voulais pas voir. Une partie de moi préférait faire semblant de ne pas avoir compris. Mettre la faute sur ce verre maudit et m'en sauver. Je lui tourne le dos comme pour me calmer un moment. Calmer tout les frissons qui me traversaient. Calmer toutes les illusions que je me faisaient. Au bout de quelques secondes, je me décide à lui faire face. Je m'avance d'un pas vers lui, bien qu'il soit déjà tout près. Hésitante, je met du temps à poser ma question et lorsque je le fais, ma voix tremble. « Qu'est-ce que tu ferais après m'avoir eu dans ce cas ? » Je déglutis. Le regard suppliant, j'ose encore. « Qu'est-ce que tu ferais ? » Mon coeur battait follement. Je pouvais presque l'entendre dans mon ouïe. Et j'espérais tout bas qu'il ne me réponde jamais. J'espérais qu'il se moque de moi et qu'il m'annonce que j'avais flanché sur cette partie. Ce que j'avais littéralement fait.

Mes bras se resserre autours de son cou. Mon regard perdu se tourne vers lui. « Arrête ton petit jeu Marya, ce n'est plus drôle. » Je suis abasourdi. C'était comme si notre horloge venait de repartir à zéro. Lentement, mes bras glissent et redescendent. J'ai un petit recul tandis que je l'observe sans trop comprendre. « Depuis des mois, tu m'envoies promener, tu me dis les pires conneries que la terre a pu créer et maintenant, tu voudrais être près de moi? À quoi joues-tu? » Je le lâche finalement , retirant mes mains de sur lui. Ma réponses se fait attendre. Je réfléchis moi-même à la question et rien de bien plausible n'en découle. Nerveuse, mes doigts se tortille autours des boutons de ma chemise. j'observe mes mains pour ne pas le regarder lui. Timidement je lance. « C'était pas un jeu » Et j'hausse des épaules , évitant toujours de le regarder. «  Je te l'ai dit ... je veux rester toute seule » Et je parais embêtée, bien que je le sois réellement. C'était un vrai cauchemar cette histoire. Un vrai tourbillon où il était dur de ne pas se perdre. Désirer quelqu'un à ce point et vouloir le garder le plus loin possible, ça n'a rien de facile. Être trop lâche pour se risquer. Vouloir garder la tête haute et clamer haut et fort que personne n'est parvenu à nous mettre la main dessus. Être misérable le soir quand on aurait voulu que ce soit le cas. Et c'était ce que j'étais devant lui, faible. Je poursuis , torturant toujours les boutons blancs de mon vêtement. « Je croyais que .... Dire des conneries ça aiderait. Mais non. Je crois que j'ai des sentiments pour toi. C'est con tout ça » Et je lève la tête vers lui et je fais signe que non , toujours aussi embêtée. Je pose une main devant moi comme pour l'arrêter. Arrêter je ne sais quoi. Mais celle-ci se pose contre sa poitrine. « Mais te fais pas d'idées. Je te veux pas. » Mes yeux descendent vers ma main que j'observe. Celle-ci contre sa peau. Je me perds dans tout ça. Je paralyse, effrayée par mes propres aveux. Des paroles que je ne me serais même pas dites à moi-même. Ma main tremblante sur son corps , tout ce que je parviens à faire c'est clamer à voix basse. « Je te veux pas ... » Et plus je luttais, plus je fondais devant lui. Quelque chose d'incontrolable qui me tourmentait depuis que nous étions entrés dans ce placard. Je pousse un soupire , m'avouant vaincue. Je m'avance vers lui , attrapant son visage d'une main pour poser mes lèvres contre les siennes mettant fin à une tentation qui me torturait depuis plusieurs minutes. Et bien que les armes soient jetés, une partie de moi tentait de résister. Ma main contre son poitrine se resserre et mes ongles s'y agrippe dans une violence inavouée. J'avais beau clamer que je ne voulais pas Alexis Thorens dans ma vie , c'était tout le contraire. Je le voulais et ce , depuis très longtemps.

Du beurre lui coulant sur la joue, Andrew contemplait toute la jungle qui s'était introduite chez lui. Les personne présentes étaient devenues des animaux à ses yeux. Il réalisa alors qu'il n'y avait pas que les gens de son école qui étaient présents mais aussi, des personnes qu'il ne connaissait pas du tout. C'est bien connu, les gens de l'école d'art ne foutrais pas autant le bordel, c'était des gens éduquer, très loin de la bande de babouins qui se peinturais avec de la nourriture. Un grand fracas le tira de sa dépression. Il accourut en direction du salon et ce fut avec panique qu'il aperçut la vitre brisée et le téléviseur qui y était passé. Une belle grande vitre , le genre de vitrine qui englobe tout le salon histoire de laisser entrer le plus de lumière possible. Ou d'éparpiller le plus de vitre quand on y lance une télévision. Ça en était trop. Tout ce bordel devait finir. Andrew décida de descendre au sous-sol où il surpris des babouins en pleine saison des amours sur son canapé déplié. Il aurait dû penser au sous-sol. Ceux-ci cessèrent immédiatement en voyant Andrew débarquer mais mon ami les ignora. Il passa à coté d'eux pour prendre l'extincteur qui se tenait au coin de la pièce. Dans un regard brûlant, se rapprochant d'Arnold Schwarzenegger dans Terminator, il aspergea le couple du canapé avec la mousse blanche de la bombone. Il aurait juste fallu la phrase typique du film : " Asta la vista baby " pour que le spectacle soit parfait. Il ne leur en fallu pas davantage pour sortir du canapé et prendre leur jambe à leur cou , nus ou pas. Pas le temps de prendre leur vêtements, il ont foutu le camp. Faut dire qu'Andrew ne leur laissait pas trop le choix. Remontant les escaliers tel un guerrier prêt à sauver le monde, Andrew commença à asperger ses invités en leur criant à tue tête de foutre le camp. Tout les gens présents poussèrent des hurlements, ou des rires et bien que certains tentaient d'éviter le fléau mousseux, la plupart ont fini par décamper. Il ne restait que quelques personnes , Lou et Stacey dans la maison. Mon ami arriva devant les deux jeunes filles , un peu épuisé de sa course. « Les filles, est-ce que vous pouvez vérifier qu'il ne reste personne de cacher ? Faite déguerpir le reste si vous pouvez , moi je passe à la cour arrière » Et il s'exécuta. Il est arrivé à temps car trois garçons s'affairaient autours d'un feux d'artifice qu'ils essayaient de planter. F-I-N-I les conneries. Andrew les as poursuivis sans répit jusqu'à ce qu'ils déguerpissent. Lou fit une moue. Elle leva le menton et déclara. « Moi aussi je veux un extincteur, allez viens, on va t'en trouver un aussi »Déclara t-elle à Stacey, excitée par son idée. Et donc, au lieu de mettre les gens à la porte, elle entreprit de trouver elle aussi un joujou comme Andrew. Elle attrapa la main de Stacey et parcouru la maison avec elle , dansant un peu dans sa démarche sur la musique toujours aussi forte. Sa première idée fut le placard à balai. Elle le sait bien, le placard d'Andrew est tellement immense qu'il doit y avoir des choses en double dedans. La porte s'ouvrit soudainement et on pu entendre mon amie pousser un grand cri d'horreur en me voyant embrasser Alexis Thorens en sous-vêtement et lui sans chandail.  « Mais qu'est-ce qui se passe ici ?! Marya qu'est-ce que tu fais ?! » Je me recule d'Alexis et je plisse des yeux comme si on venait d'ouvrir une lumière. J'observe Lou sans un mot. Voyant que je ne réagissais pas. Elle s'approcha de moi et me tira vers elle. « Mais où t'étais passé ? Qu'est-ce que t'as foutu ? » Je venais de me rappeler de son existence. Un grand sourire me prend. « Lou ... ! » Lou m'observa un moment, mon regard mielleux et mes geste un peu lent. Mes yeux qui se fermaient à chaque occasion. Un verre en trop c'est certain. Elle me serra dans ses bras, je me laissais faire comme une poupée de chiffon. Un simple mouvement d'Alexis provoqua chez mon amie une rage immense. Lou s'était soudainement transformée en maman loup , prête à montrer les crocs. Elle le pousse d'une main pour le faire reculer. « Toi t'approche pas ! T'approche pas espèce de pervers !  » Blottie dans ses bras, les yeux fermés , j'entends mon amie s'énerver contre Alexis. Je fronce les sourcils et d'une petite voix, je lui souffle dans son cou. « Te fâche pas Lou , c'est pas ce que tu crois. Te fâche pas contre lui là »


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Alexis Thorens

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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptyMar 11 Oct - 3:16


Balance-moi un savon



Tout était peut-être clair dans la tête de Marya, mais ce n'était pas la même chose dans la mienne. J'étais mêlé, et pas juste un petit peu. Je ne savais plus sur quel pied danser, si je devais fuir ou même rester là, continuer de la regarder et espérer qu'elle puisse garder le silence pendant de nombreuses minutes encore une fois. Elle me plaisait certes, mais uniquement comme ça. Silencieuse, le regard dirigé vers moi, la bouche en coeur, prête à faire des conneries. C'était drôle à la fois de le comprendre et de ne pas tout comprendre non plus. J'aurais bien aimé que quelqu'un puisse m'expliquer ce qui se passait réellement dans cette petite pièce. Elle était peut-être grande pour un simple placard, mais pour moi, elle était petite, tellement je me sentais à l'étroit près de Marya. À chaque fois qu'elle baissait ses yeux, espérant pouvoir perdre les miens un instant, je priais silencieusement pour qu'elle puisse revenir à elle, me regarder à nouveau et me sourire. La comprendre m'aurait fait du bien, sentir que je pouvais compter sur elle aussi. Bien des fois, c'était l'inverse. Comme en ce moment. Elle n'avait pas l'air bien, prise entre l'envie de partir et celle de vomir. Par moment, je me demandais si elle n'allait pas s'effondrer par terre et me faire une crise. Pas une crise de larmes, mais une vraie crise. Quelque chose que je n'aurais jamais pu imiter et même, l'aider.

- Tu sais, la bizarrerie a un petit quelque chose de séduisant, lorsqu'on y regarde de plus près. - Je ne tenais pas à lui dire que ce n'était pas mon cas, car non, je ne me trouvais pas séduisant. Enfin, oui, mais à ma juste valeur. Si je plaisais aux filles, c'était certainement à cause de mon mauvais côté, celui que tout le monde connaissait. Celui que je m'avais forgé avec le temps, celui que Marya devait subir depuis des années. Je n'avais jamais été très gentil avec quelqu'un, même avec ma famille ou mon meilleur ami. Alors, pour un amoureux ou une amoureuse, cette personne allait devoir attendre longtemps. - Juste con... vraiment juste ça? - Je savais bien que ce n'était pas le cas, qu'elle avait certainement des centaines de choses différentes à me dire là, immédiatement, mais je ne tenais pas à tout entendre. Je ne voulais pas gâcher le plaisir qu'elle était entrain de me faire vivre. Lentement, elle me faisait sourire. Ensuite, elle me faisait rire. C'était étrange et excitant, tout à la fois. Je ne désirais rien changer entre nous deux, mettre un arrêt à cette nouvelle relation. Dès que cette soirée serait finie, j'allais lui demander de recommencer tout ce qu'elle m'avait dit, les gestes en plus. J'en voulais encore et ce, toujours plus. Comme lorsqu'elle décida de poser ses doigts sur mes lèvres. Tranquillement, lentement. C'était beaucoup trop lent pour moi et, en même temps, tellement vite. Difficile d'expliquer ce qui se passait en ce moment dans ma tête. Était-elle encore sur mes épaules en ce moment?

Andrew? Il n'était pas son ami? Alors pourquoi je m'efforçais de rester gentil avec lui, de faire attention à ce que je lui disais et à lui sourire convenablement? C'était terminé ce temps là, dans ce cas. Terminer de faire attention, de peur qu'il ne puisse dire des bêtises à son ''amie'' de fille. C'était terminé. En parlant de bêtises, j'avais l'impression que Marya essayait de me tendre un piège, de me faire trop parler. Et ça aussi, plus question. Je ne voulais pas me mettre les deux pieds dans la misère et avoir certains problèmes ensuite. Avec le temps, j'avais compris certaine chose, comme le fait de faire attention à certaines personnes. Comme à Marya, par exemple. Ne pas lui parler serait tellement plus simple mais, en même temps, ceci voudrait tout dire. Voudrait tout lui dire. Je ne voulais pas avoir des problèmes et essuyer les dégâts par la suite. - Rien du tout. Je te l'ai dit, je ne poserai jamais les doigts sur toi. - C'était compliqué à lui dire, mais c'était la vérité. Pour une fois que je lui disais la vérité, pouvait-elle enfin me croire? Je ne voulais pas lui toucher et ce, pour plusieurs raisons. Parce qu'elle était elle, tout simplement, en était la première. Je ne voulais rien regretter par la suite, devoir lui dire Adieu et ensuite, avoir des problèmes avec l'avancement de ma vie. J'espérais qu'elle puisse comprendre mon opinion, ma prise de position aussi. Je ne voulais pas tout lui annoncer, lui dire qu'elle me plaisait vraiment et que j'avais envie d'apprendre à la connaitre d'avantage. C'était trop. Ceci ne me ressemblait pas du tout. Je ne savais pas quoi dire de plus pour la convaincre. Ce qu'elle m'avait dit tout à l'heure, lorsqu'elle avait les deux fesses sur ce plancher, m'avait fait réfléchir. Nous avions une histoire tous les deux. Pourquoi tout changer pour uniquement une histoire imprudente? Elle avait raison. Marya avait raison sur toute la ligne.

Près. Si près. Tellement plus près encore une fois. Les bras autour de mon cou, son souffle tout près. Toujours plus près. Pourquoi agir de la sorte? Pourquoi se moquer de moi? Je savais bien ce qu'elle désirait, mais aucunement question de lui donner ce qu'elle attendait. Pas ici. Pas maintenant. Pas avec moi. Pas avec elle. Encore une fois, mes paroles tombèrent dans le vide, je voyais bien que Marya s'en moquait. Ses bras tombèrent également, lentement, elle cherchait certainement une manière de se sauver. D'avoir raison, de me faire comprendre qu'elle voulait jouer. Mais avec ses mots, c'était tout autre. Elle venait de se mouiller, de se tromper. C'était ça le problème? Si c'était le cas, moi aussi. Trop parler, trop avancer vers l'autre aussi. Elle voulait rester toute seule, mais elle voulait un peu de chaleur. C'était ça que voulait Marya Lambert. Ne pas rester toute seule cette nuit. Uniquement. Et me prendre comme amant avait été clair pour elle, assez visible pour la continuité des choses. D'une certaine manière, ceci me faisait de la peine. Étais-je bon qu'à ça? Certainement. Et ce, depuis le début. Ses paroles n'étaient pas réellement claires, elle divaguait. C'était bien le cas, pas vrai? Comment pouvait-elle avoir des sentiments pour moi, mais vouloir partir en même temps? L'alcool, c'était ça le problème et je ne voyais rien d'autre. Ça, et faire un jeu... J'avais envie de lui demander ce qu'elle ne voulait pas exactement, même si toutes les réponses étaient bien là. C'était évident. Elle voulait rester, mais pas intimement. C'était ça que j'avais compris. Enfin, j'avais l'impression que c'était le cas. Pas autre chose. Comme pour sa main sur ma poitrine. Elle était là, mais en même temps, ce n'était pas le cas. Elle était là, mais elle tremblait, comme si elle aurait voulu être ailleurs ce soir. Partie, sur une autre personne. Comme si tout ce qu'elle voulait était... Les lèvres de Marya s'accrocha à les miennes, ses doigts se firent beaucoup plus insistants sur ma peau. Ses ongles, comme des lames. Lentement, posant mes mains sur ses fesses, j'avais l'impression de mal agir envers elle. Comme si je voulais lui prouver quelque chose mais, en même temps, ne voulant pas aller trop loin. La coller près du mur et me laisser aller ou la tasser et lui dire d'arrêter?

Un extincteur? Jamais Stacey n'avait tenu d'extincteur dans ses mains. Jamais elle n'avait connu quelque chose comme ça. Elle pouvait devenir Super Woman avec ça, devenir une héroïne et sauver le monde. Sauver son cousin aussi... l'avait-elle oublié? Mais lorsque la porte s'ouvrit sur une Stacey et une Lou complètement patrac, j'avais compris bien plus de choses que les dernières secondes... J'avais tout fait raté. À la place de laisser aller Marya et de lui dire d'arrêter, j'avais collé cette dernière contre le mur derrière elle, ne pouvant m'empêcher de la serrer contre moi. Au diable les caprices, j'avais terminé de jouer les gentils garçons. Et voilà comment les choses allaient encore plus déraper. « Mais où t'étais passé ? Qu'est-ce que t'as foutu ? » Voulait-elle vraiment que je lui fasse comprendre que sa logique n'avait aucun sens? C'était quoi tous ces mots complètement débiles? C'était du n'importe quoi. Elle était où? Euhhhhhhhhhh avec moi. Elle avait foutu quoi? Euhhhhhhh c'était pas de ses affaires. J'avais l'impression d'être de trop dans cette pièce. Elle était devenue tellement grande, cette pièce. - Lou, c'est pas réellement... - « Toi t'approche pas ! T'approche pas espèce de pervers !  » Espèce de pervers? J'avais l'intention de lui expliquer certaines petites choses mais là, ce n'était pas la peine. À quoi bon, de toute manière, puisque ceci ne la regardait pas? - Interdiction de poser tes sales pattes sur moi, c'est clair? De toute manière, c'est pas de tes affaires ce qui peut bien se passer entre ton amie et moi. - - Et c'est quoi, qui se passe Alex? Je pensais pouvoir te faire confiance! - Stacey maintenant... Pourquoi tant de haine, tout d'un coup? Pourquoi Marya n'expliquait pas à Lou qu'il n'y avait rien entre nous et moi, à Stacey, qu'elle avait été victime d'un coup de chaleur et rien n'était vraiment arrivé? Ceci aurait été tellement plus simple. - Je te dévoile mes sentiments pour Marya ce matin même et toi, dès que tu as le dos tourné, tu oses coucher avec elle? Je pensais que tu étais un ami, Alex. Lou a raison...  - Elle arrêta un moment, avant de se retourner vers Marya. - Espèce de perverse! Depuis le temps que je connais mon cousin, tu n'es réellement pas son genre. Je suis certaine que tu as fait exprès et que dès demain, tu vas raconter à tout le monde que tu es enceinte. GUIDOUNE! -

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Marya Lambert

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You terrify me, cause you're a man, you're not a boy You got some power, and I can't treat you like a toy You're the road less travelled by a little girl You disregard the mess while I try to control the world Don't leave me, stay here and frighten me Don't leave me, come now enlighten me So go and challenge me, take the reins and see
Watch me squirm baby, but you are just what I need And I've never played a fair game I've always had the upper hand But what good is intellect and airplay If I can't respect any man Oh I want to play a fair game You got too close and I pushed and pushed hoping you'd bite So I could run, run and that I did but through the dust You saw those teeth marks, they weren't all yours So go on shake me, shake until I give it up

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If I got locked away And we lost it all today Tell me honestly Would you still love me the same? If I showed you my flaws If I couldn't be strong Tell me honestly Would you still love me the same?
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As life goes on I'm starting to learn more and more about responsibility I realize everything I do is affecting the people around me So I want to take this time out to apologize for things that I've done And things that haven't occurred yet I'm sorry for the things that I did not say I understand that there are some problems And I am not too blind to know All the pain you kept inside you Even though you might not show I’m sorry that I grew up way too fast I wish I would’ve listened and not be so bad
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I don't know how you convince them and get them, boy I don't know what you do, it's unbelievable I don't know how you get over, get over Someone as dangerous, tainted and flawed as you One for the money, and Two for the show You're screwed up and brilliant, You look like a million dollar man You got that world baby but at what price Something so strange, hard to define I'd follow you down down down


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Balance-moi un savon




Je l'observais de manière amusée. Le sourire large comme une enfant qui attend le clou de l'histoire. « Tu sais, la bizarrerie a un petit quelque chose de séduisant, lorsqu'on y regarde de plus près. » Je pouffe d'un petit rire. Ce qu'il pouvait me faire marrer celui-là. Je fronce les sourcils sans perdre mon sourire et je m'avance suspicieuse. « MMmmmm près comment ? Je cherche là , je vois rien. Rien. Y'a pas de bizzare .... rerie  séduisante ici. » Et je lève le menton vers lui , le sourire large , prête à me marrer. Faut me féliciter, j'arrive encore à provoquer ce mec dans un état second. Ce doit être quelque chose d'inné, comme si j'étais née pour emmerder Alexis Thorens. Bien que dans ce cas-ci , nous nous amusions réellement. « Juste con... vraiment juste ça? » Je ferme les yeux et je fais une moue. Mon visage exprima clairement une grimace compatissante. « Nooooonn » Dis-je à mi-voix , ouvrant les yeux pour lui administrer un regard complice. Comme si nous partagions un secret commun. Lentement , très lentement, non pas par douceur mais simplement dans l'impossiblité d'être plus productive , je pose ma main sur son visage pour le pousser vers la gauche. On aurait dit une charmante gifle amicale. « Tu sais bien que non gros bêta. » Je retire ma main le contemplant désormais de manière malicieuse. « Tu veux juste m'entendre le dire hein ? Tu veux m'entendre te dire des compliments avoue..... Ou des insultes, je peux en dire aussi. Oh mais ça va ....  » Et je plonge de nouveau ma main contre son visage mais cette fois , dans le but de lui couper la parole. Ma paume caresse ses cheveux de manière brusque comme on ferais pour rassurer un enfant - ou le faire pleurer vu la brutalité avec laquelle je m'adonnais - Ma main passais de ses cheveux à son visage. Je ne réalisais même pas à quelle point j'étais gauche. À mes yeux , mon mouvement était le plus gracieux qui puisse exister mais c'était tout autre. On aurait dit un bébé de un an et demie qui caresse un chat en sens contraire du poil. « Je sais que t'aime ça » Je m'arrête finalement , le laissant tranquille.

J'étais dans tout mes états. Comme si j'arrivais au point décisif d'un tournant. Je lui avais demandé ce qui arriverais si il se passais quelque chose entre nous. J'attendais deux phrases en particulier : La première , une connerie à la Alexis Thorens dans le genre qu'il se pendrait et la seconde une tentative manipulatrice comme quoi il voudrait qu'on se reparle ou pire qu'il m'inviterait à un rencard, le genre de connerie que tout les coureurs de jupons sortiraient. Les deux phrases typiques tant attendues avaient pour but de me mettre les idées claires soit : Qu'Alexis Thorens ne mérite nullement mon attention. Bref, pour me compliquer la vie, aucune des deux phrases-clés n'a été prononcées. « Rien du tout. Je te l'ai dit, je ne poserai jamais les doigts sur toi. » Je demeure sérieuse, me contentant de le regarder plutôt perdue. Je cherche la raison de tout ça. Une ruse j'imagine. Pour la peine , je baisse la tête pour me regarder moi-même puis je referme de nouveau la chemise avec mes mains , me croisant les bras par-dessus pour la tenir fermée. Je souris finalement pour l'observer avec calme. « J'ai jamais dit que tu aurais la permission » Je me pince les lèvres, fière d'avoir encore un peu de répartie avec ce jello qui me servait de cerveau. Sans le lâcher des yeux, je resserre ma queue de cheval avec mes deux mains en tirant sur deux mèches. Je sais qu'il se questionne sûrement tout autant que moi. Il devait savoir que je ne lui en voulais pas de ne pas me désirer. C'est ce que j'ai compris. Moi je le désirais , je voulais sa présence , son humour , sa voix. Il n'y avait qu'une chose que je ne voulais pas : Aimer. Devenir esclave de mes propres sentiments. Pas moi. Je ne voulais pas entamer cette partie , ce jeu débile qu'on appelle le flirt. Les papillons dans le ventre et tout. C'est complètement idiot. Je n'y connais pas grand chose mais pour le peu que j'en ai vu , j'en ai tenu une sacré leçon. L'amour ? Ma mère s'est laissé battre pendant des années par amour. Mon frère lui , est prêt à tout foutre en l'air , l'argent , des vies ... Stella aime tellement Oli qu'elle en devient aveugle , aveugle devant l'évidence même. Pourquoi voudrais-je me jeter à l'eau ? Malgré tout ce que j'en pense je devais me rendre à l'évidence : Quelque chose d'étrange commençais à prendre place. Quelque chose qui essayait de battre. Je ne faisais que le refouler sans cesse espérant le faire taire. J'ignore encore que mes tentatives sont vaines car il s'agissait là d'un combat qu'on ne peut pas gagner.

« Je te veux pas » lui avais-je dis. « Je te veux pas » mes mots résonnent dans mon esprit. Mon corps tout entier se demandais quelle partie de lui-même avais sortis ces mots. Le cerveau ? Le coeur ? Qui ? C'était comme s'il n'y avais qu'une grincheuse qui criait de tout arrêter parmi une grande fête où personne ne l'écoute. C'est exactement ce qui est arrivé. Après avoir clamée de manière ferme que je ne le voulais pas, je me suis jetée sur lui. Comme pour lui faire comprendre quelque chose. Ou simplement comme une trahison envers moi-même. Comme si mon corps ne m'écoutais plus. Une mutinerie contre mon cerveau. Je ne m'attendais à rien. Ni à une réponse ni à une continuité de ce geste complètement ridicule. J'aurais préféré qu'il me repousse, on se serait sortis gagnants de ce jeu tout les deux. À la place, nous sommes sortis perdants. Deux perdants. Je n'avais pas vraiment d'idées derrière la tête. À cette seconde précise, je ne me sentais pas capable de regarder plus loin que le bout de mon nez. Tout était très simplifié. Tu veux l'embrasser ? Bah fais-le , tu as toutes les excuses du monde pour le faire. La première : Tu est complètement défoncée. Plus rien n'importait, rien à part une envie de s'exprimer. La vérité , je la voulais aussi. Bonne ou mauvaise, peu importe. Je le voulais sincère , je le voulais vrai. Je voulais hisser le drapeau blanc que pour regarder la vérité en face. Regarder ce qui se cachait derrière toute nos gamineries. Mes lèvres contre les siennes. Un besoin désespéré. Un effet inattendu : Celui d'un poids énorme qui venait de se libérer de mes épaules.  Je n'avais pas peur de sa réaction. Je ne l'attendais pas à vrai dire. Contre toute attentes, Alex ne me repousse pas. Bien au contraire, il reprend le flambeau. Je suis tellement surprise que , les yeux fermés , je fronce légèrement les sourcils. Ses mains glissent dans le bas de mon dos. Ça ne m'allume même pas une cloche. C'est pas que je suis naïve , c'est parce que je m'en fou. Il peut bien faire ce qu'il veut de moi , ça m'est complètement égal. Mes ongles sauvagement agrippés à sa peau se relâchent enfin. Ma paume remonte jusqu'à son épaule sur laquelle je met plus de pression pour le rapprocher de moi. Plus près , encore plus près. Il me dirige, je ne m'en rend pas compte. Mes pas suivent les siens comme le ferais une gentille marionnette. Je ne pensais qu'à le rapprocher davantage. Mon corps s'étale contre un mur. Plus question de le lâcher. Sa chaleur, son parfum , ses lèvres, toute l'exclusivité à ma merci comme un grand buffet à volonté. J'avais tout ça sous mes doigts. Je souris un moment en songeant que tout était réciproque. Nous étions sur le même sentier. Ma main contre son visage, je caresse sa peau un moment avec mon pouce. Un peu de douceur dans cette étrange situation. Je savais bien ce qu'il avait en tête , c'était même évident. Ce n'était pas vraiment mon but au départ mais si c'était ce qu'il voulait , alors je lui donnais mon accord par mon simple geste. Si ça se trouve, c'était ça depuis le début et ensuite, il ne me reparlera plus. Ce sera tant mieux j'imagine, je n'aurai plus à me casser la tête à son sujet. Mais pour l'instant  je ne faisais que profiter. Profiter du temps qui venait de s'arrêter. Profiter de sa peau sur la mienne. Il m’enivrait complètement.

La porte s'ouvre. Je reviens à la surface.  Lou me tira assez brusquement de mon somnambulisme. Je l'entends s'énerver contre Alexis, je ne comprend pas pourquoi. Elle l'aime bien d'habitude pourtant. Elle prends même sa défense parfois. Oh .... Je comprend plus rien. Dans les bras de Lou , ma lourde tête contre son épaule , j'avais fermé les yeux. Il faut dire aussi que la façon dont mon amie m'avait tirée par le bras, ça m'avait retourné l'estomac à l'envers. Les nausées pouvaient bien attendre, je devais aider Alex autrement Lou allait lui faire une sale réputation. Lou , arrête Marmonnai-je , posant une main contre sa bouche pour la faire taire. Rapidement, elle la retire pour me regarder. Pas question , tu vois pas qu'il a essayé de profiter de toi en te saoulant ? Je grogne un peu et je fais de grands signes négatifs de la tête. Mais non, j'ai pas vraiment bu , c'est à cause du truc dans mon verre Bonjour le bordel. Lou reste immobile un moment en me regardant qui lui fait un grand sourire. Dans ma tête , je lui avais expliqué la situation. Comme quoi, Alex avait veillé - un truc dans le genre disons - sur moi pour éviter que je tombe sur pire que lui. Il était donc évident que Lou allait comprendre et se jeter dans les bras d'Alex pour le remercier. C'est vraiment pas ça qui est arrivé. Avec l'air qu'elle avait, on aurait dit que sa gueule allait tomber par terre. Elle se retourne vers Alex Tu l'as droguée ?! Tu-l'as-droguée ???? Alexis Thorens tu vas trop loin ! Je fais de grands yeux, surprise par la réaction de mon amie. Pour éviter qu'elle ne lui saute à la gorge, j'aggripe son chandail avec mes deux mains et j'essaie de la tirer vers moi, debout derrière elle. « Non Lou ! T'as rien compris ! » «  Interdiction de poser tes sales pattes sur moi, c'est clair? De toute manière, c'est pas de tes affaires ce qui peut bien se passer entre ton amie et moi.» Lou pose un pas devant elle et le pointe du doigt « Quand un grand malade traque mon amie OUI ça me regarde ! » Je roule des yeux , Lou qui remet sa théorie du complot sur le tapis. Elle me disait souvent de faire gaffe à Thorens. Elle avait bien remarqué les petits regards qu'il me faisait à l'école, ceux que je ne remarque pas. Lou elle, les voyait tous. Le même genre de regard qu'il avait en arrivant à la fête. Tant qu'il restait loin , Lou restait tranquille mais là, pas moyen de la faire tenir en place. Sauf peut-être un revirement de situation très inattendu : « Et c'est quoi, qui se passe Alex? Je pensais pouvoir te faire confiance! » Lou se calme , moi aussi. Nous nous retournons toutes les deux vers la blonde près de la porte. Elle me dis vaguement quelque chose. Son nom c'est quoi déjà ? Je te dévoile mes sentiments pour Marya ce matin même et toi, dès que tu as le dos tourné, tu oses coucher avec elle? [...] J'hausse les sourcils impressionnée. Lou plisse des yeux comme si elle venait de trouver sa ou ses véritables ennemis sur cette planète. À croire que les Thorens avaient fait un pacte pour lui prendre sa Marya. Et si la situation n'était pas déjà assez confuse comme ça , Lou décide de mettre son grain de sel. Elle regarde Stacey. Oh voyons ! C'est pas comme si t'avait une chance de toute façon ! T'est pas mieux que lui ! Petite vipère t'as essayée d'être amie avec nous pour te rapprocher de Marya c'est ça ? Tu la traque aussi ? Ou alors c'est un complot avec ton cousin pour mettre le grapin dessus ?! Euh .... Lou ? Je penche la tête vers l'arrière. Achevez-moi quelqu'un... Ils pètent tous un cable ici. Et la chaine continue avec Stacey : « Espèce de perverse! Depuis le temps que je connais mon cousin, tu n'es réellement pas son genre. [...] Je regarde Stacey un moment ne sachant pas du tout quoi exprimer. Tout ce que je parviens à faire, c'est répondre d'une voix grisée et un regard plutôt vide : « Ton cousin ... Qui ça ? »  Andrew arrive enfin pour découvrir une Stacey en colère qui me traite de guidoune. Il nous cherchait pendant un moment mais finalement en entendant tout le monde crier, il a accouru croyant que quelqu'un s'était blessé. Il n'était pas loin du compte, qui sait, d'ici quelques minutes, il y aurait sûrement eu une tuerie. Mais tout va bien aller maintenant qu'il était là. Andrew était quelqu'un de posé et de réféchi, il allait parvenir à calmer tout le monde. Son regard s'arrête sur moi puis sur Alex, il ne lui en fallu pas davantage pour faire le lien avec ce que venait de dire Stacey. Il pose les yeux sur moi de nouveau et je comprends tout de suite qu'il est en colère. Oui car pour compléter la boucle , Andrew a des vues sur Alexis. Lori se jette aussitôt sur son meilleur ami. Andrew ! Alex a drogué Marya ! Il ... « Tant mieux ! » Son ton de voix s'exprimait très bien tout seul. Un ton qui en avait marre , un ton autoritaire qui ne permettrait à plus personne de perdre les pédales ce soir. Il faut dire aussi qu'il était toujours armé de son extincteur alors on avait intéret à être tranquille. Regardant tout le monde un par un , il s'adressa au groupe : « Ok , pour ceux qui veulent rester , je propose qu'on dorme dans ma chambre , c'est la seule pièce qui est restée verrouillée donc la seule en qui j'aurais confiance à votre place. Sinon j'ai des couvertures propres pour ceux qui veulent se risquer ailleurs, un canapé ou .... Et puis demain matin on rangera le bordel. Pour ceux qui veulent quitter, merci beaucoup d'être venus. » Sur ces mots , il nous tourne le dos pour sortir du placard. Passant par son salon, il poussa un long et douloureux soupire. Il se demandait bien comment il allait pouvoir réparer tout ce bordel. Encore dans le placard, j'ose regarder Alex. Je ne souriais plus mais mon regard demeure tendre. Passant par l'entrée, on remarque le grand chandelier d'Andrew sur lequel était accroché des soutiens-gorges, des chaussures de courses, des culottes et même une poupée gonflable qui  restait accrochée. Une pinata conplètement ouverte et des confetis juste en dessous. Toutes ces belles conneries accrochés , malgré le peu de poids qu'elles représentaient , faisait une différence lorsqu'on ne fais pas appel à un spécialiste pour accrocher notre chandelier. On croit sauver de l'argent mais quand le chandelier cède, on ne sauve rien du tout. C'est ce qui est arrivé. Tandis qu'Andrew arrivait dans le cadre du salon , le chandelier s'effondre dans un grand fracas de quoi faire crier Lori qui se précipite pour voir, m'abandonnant à mon point de départ. Andrew pour sa part appuya sur la gâchette dans un geste nerveux de quoi faire voler un jet d'extincteur sans but précis dans la salle présente.


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Alexis Thorens

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MessageSujet: Re: Balance-moi un savon [Alexis]   Balance-moi un savon [Alexis] - Page 3 EmptySam 10 Déc - 3:15


Balance-moi un savon



J'essayais sans cesse de la faire s'approcher, comme si ma vie en dépendait. Et ce, pour aucune raison valable. Dès qu'elle souriait, elle provoquait en moi une vague de chaleur, comme si tout ce qui pouvait nous entourer flambait peu à peu. Elle me faisait rire, me faisait rougir. D'une certaine manière, je savais ce qui se passait, mais impossible pour moi d'indiquer mots pour mots la raison de mon agissement. Marya avait un petit quelque chose de spécial, quelque chose qui me faisait peur. En quelques sortes, j'avais peur en sa perte. Pour la première fois de ma vie, j'avais peur pour quelqu'un d'autre que ma petite personne. Mais ça, impossible d'en parler, je devais garder le tout pour moi. Plus simple pour comprendre, plus simple pour continuer notre petit jeu. D'une certaine manière, j'espérais continuer de cette façon, qu'elle puisse continuer de sourire tout en riant. Elle me plaisait certainement, pour que je puisse être aussi gaga devant elle. Et demander des compliments n'était pas mon fort. Je voulais uniquement savoir ce qu'elle pensait honnêtement de moi, pas question d'étendre des années de paroles uniquement pour avoir la tête enflée ensuite. Je ne voulais pas être ce genre de garçon, le même qui attendait sa copine le soir, avant d'aller au lit. Je voulais une vie différente mais peut-être pas non plus. Je n'étais pas décidé, je me moquais encore de mon avenir et ce dernier était très loin dans mes soucis. Pour certaines personnes, il serait préférable que je commence à regarder pour un emploi stable, une vie de famille tranquille, quelque chose de saint. Mais ce n'était pas mon point de vue. Tellement de choses à faire encore, à voir et surtout, à connaitre. Comme la main ravageuse de Marya contre ma joue. D'une certaine manière, la jeune femme avait raison. Je ne pouvais détester son geste, ceci me rendait heureux. Elle aurait pu me cracher au visage, je l'aurais remercier de prendre soin de moi et surtout, de s'occuper d'une personne comme moi. Ne pas bouger était la seule bonne chose à faire. Ça, et continuer de garder le silence, tout en posant mes yeux sur elle, ne sachant pas ce qu'elle avait l'intention de faire pour la suite. La regarder me semblait tout simple, lui sourire aussi, mais impossible dans mon cas. Elle m'avait complètement envoûté.

Marya pensait-elle sérieusement que j'allais attendre sa permission si je voulais lui toucher? Très drôle, la meilleure blague à vie. Pas question d'attendre sa permission, qu'elle me fasse oui de la tête ou toute autre sorte de connerie de la sorte. De toute manière, je savais bien que si jamais je baissais sa garde, elle resterait là, à attendre. Attendre quoi? Peut-être pas grand chose mais uniquement elle, elle pouvait le savoir. Peut-être que d'une certaine manière, je voulais aussi le savoir, mais je ne savais pas trop comment m'y prendre. J'aurais bien aimé que Marya Lambert vienne avec un mode d'emploi. Peser sur 1 pour l'entendre chialer, peser sur 3 pour qu'elle se taise à jamais. J'avais bien l'impression que le bouton numéro 3 serait brisé à force d'avoir tapé dessus. - Je ne t'ai jamais demandé la permission non plus. - Et pas question de revenir sur le sujet. Je voulais uniquement lui montrer qu'elle ne pouvait pas toujours avoir raison. Bien des fois, j'étais le meilleur à ce jeu. Enfin, c'était ce que je croyais. Avec elle, c'était tout un défis. Jamais contente, jamais heureuse, jamais tranquille. Pour ma part, j'avais l'impression que l'on se ressemblait un peu et ceci ne me plaisait pas du tout. Avoir son caractère, sa manière d'agir, ses pensées et ses faiblesses: c'était beaucoup trop pour moi. Je voulais avoir la tête en paix, pouvoir penser par moi-même et surtout, essayer de continuer ma vie sans avoir trop de soucis. J'avais eu des problèmes avec la justice et ce, pendant longtemps. Pas la peine de côtoyer quelqu'un qui allait me diriger directement vers la prison. Je l'avais échappé belle avec le temps, allant jusqu'à croire que je n'avais rien fait, mettant le tout sur le dos d'un homme innocent. Enfin, innocent mentalement, par exemple. Personne ne pouvait dire que Matteo était saint d'esprit. Mentionner que Matteo était saint d'esprit, pouvait être aussi brillant que dire que j'avais toujours été fidèle. C'était bien ça le problème, personne ne pouvait croire en tout ça. Comme le fait que Marya pouvait s'avancer vers moi, après m'avoir bien fait comprendre qu'elle n'était pas intéressée, pour m'embrasser à pleine bouche. Pourtant, c'était bien ce qu'elle venait de faire et ce, en cet instant même. Pour compliquer les choses, elle ne se retira pas et moi, pas la peine de dire que je ne l'ai pas repoussé. Depuis le temps que je respirais tranquillement son parfum dans cet endroit étroit, j'avais enfin toutes les armes pour pouvoir me l'approprié. Si quelqu'un aurait pris les commandes de la fête et aurait décidé d'ouvrir la penderie, je n'étais pas certain de pouvoir tout expliquer sans mentionner que j'étais complètement bête et que j'étais un abrutis. Dire que c'était de la faute à Marya serait simple pourtant puisque c'était la vérité. Je n'avais rien fait de mal, rien à me reprocher, tout était de la faute à Marya. Je n'avais rien à voir avec cette fille, avec son univers, avec ce qu'elle avait en tête lorsqu'elle me regardait. Pourtant, je me sentais responsable de ses paroles, de ses gestes, de ses sourires et surtout, de son agissement. Elle était là, innocente et moi, je profitais librement de la situation. Méchant garçon, pas correct... mais pas la peine d'ajouter qu'en ce moment, je n'avais aucune tête. Comme tout le temps, honnêtement. Je n'avais jamais eut les pensées claires, surtout depuis que j'avais lâché la drogue. C'était encore pire. Des pensées positives et soudainement, tout ce brouillait. Ce n'était pas très clair dans ma tête et l'agissement de Marya, tout ce qu'elle pouvait me faire subir, n'aidait en rien. Et même si j'avais l'esprit embrouillé, que mes mains devenaient un peu plus baladeuses avec les secondes, que le corps de Marya était écrasé entre le mur et mon corps, je n'avais pas l'intention de franchir les limites avec elle. Je savais comment j'étais fait. Ensuite, je n'allais plus lui parler, ne plus la regarder. Rester froid devant elle, ne voulant pas d'attachement. Par contre, je tenais à notre genre d'amitié, au genre de paroles qu'elle me disait et qu'elle voulait me faire dire à son tour. Je savais bien que si jamais je décidais de franchir cette étape avec elle, plus rien ne serait pareil. Nous pourrions tourner enfin une grande page de notre histoire, mais pas nécessairement celle que je désirais tourner pour commencer. J'avais envie d'avoir un volume numéro 2, à cette histoire. Et ensuite, signer des autographes et avoir assez de lecteurs pour pouvoir écrire un volume 3. Pas question de terminer cette suite immédiatement, Marya n'était pas aussi folle pour le faire également. Enfin, je l'imaginais. Je l'espérais aussi. Et je le voulais grandement.

La porte s'ouvre finalement, j'ai le coeur à l'envers. Je ne comprenais plus rien de la continuité des choses. Pourquoi maintenant et pas avant? Certainement pour me punir de quelque chose, comme de mon agissement médiocre depuis le début de cette fête. J'avais été une nullité pour ma cousine, pour Andrew, mais également pour Marya. Même pas capable de la protéger des profiteurs dans son état puisque j'avais tout simplement décidé de lui sauter dessus. Méchant engagement de respect. La laisser avec le pire profiteur que la terre avait pu engendrer... grosse connerie. Comme toutes les promesses que j'avais pu me faire depuis quelques mois. C'était toutes des conneries. Des essaies épouvantables, des trucs a retirer de ma vie, de ma réalité et de ce qui me restait de ma cervelle. Finalement, je n'avais pas grand chose à retirer, vu que je n'avais pas réellement de vie. Pas plus que ma réalité était belle à voir et honnêtement, je n'avais plus de cerveau depuis ma naissance. En avais-je eu un? Lou restait là, devant nous, espérant peut-être que je puisse accuser Marya de tous les torts. Mais non, rien ne sorti. Au final, la blondinette n'était pas plus coupable que moi. J'avais accusé les coups dès le départ pour devenir le coupable par la suite. Mais ça... chut... Marya décida de prendre ma défense pour commencer, espérant que je puisse l'aider probablement pour la suite de la discussion. Mais dès qu'elle commença à parler d'alcool, elle me perdit complètement. À ses mots, c'était comme si je l'avais drogué, voulant profiter de sa naïveté pour l'attirer dans mes filets. Étais-je aussi cruelle pour que les gens puissent penser ça de moi? Bon d'accord, ma question était inutile, je connaissais la réponse positive moi-même. - J'ai jamais... - Lou commençait à paniquer et je pouvais la comprendre. Par contre, inutile de lui donner satisfaction et essayer de me justifier. Seuls les coupables essaient de maquiller le problème et de reprocher ce dernier sur les autres. Pour moi, c'était tout simple: je n'avais rien fait de mal. Pour une fois dans ma vie que je n'avais rien fait de mal. Et pourquoi, même si j'aurais été le seul coupable dans cette histoire, j'aurais du m'expliquer devant Lou? Marya essayait de prendre ma défense, la même jeune femme qui venait de me conduire dans le couloir de la mort. C'était complètement fou. Les paroles de Lou n'avait aucun sens. Moi, un grand malade? Elle se croyait où, elle? - Grand malade? C'est pas réellement ce que tu m'as dit il y a trois mois, non? - Révéler ce qu'elle m'avait dit il y a trois mois? Euhhhhh non. Moi, trop parlé? Oui, probablement. Levant les yeux en l'air, j'espérais qu'elle puisse garder le silence encore un peu ou, du moins, mentionner qu'elle ne comprenait rien du tout. Et finalement, Stacey arriva. Tout, mais pas elle avec ses propos étranges. Comme sa révélation sur son amour pour Marya. Elle m'en avait vaguement parlé tout à l'heure, avant d'arriver à la fête. Pour ma part, je lui avais dit qu'elle se trompait. Pas la peine de lui expliquer la raison, elle se trompait et c'était tout. Je ne voulais pas commencer un discours sur le pourquoi que l'amour était fait et les raisons qui prouvait qu'elle se trompait. Il était impossible que Marya puisse intéresser ma cousine, c'était tout. - Oh arrête avec tes conneries. - J'espérais que Stacey puisse comprendre qu'elle exagérait et que ce n'était pas le moment, ni l'endroit pour avoir ce genre de discussion. Nous l'aurions un jour, c'était évident, mais pas maintenant. Pour ne pas arranger les choses, c'était Stacey qui décida d'attaquer Marya. Dans sa tête, tout était clair. Marya et moi, nous étions une sorte de couple et nous voulions rire d'elle. Pauvre petite Stacey.

Andrew arriva pour arranger le tir mais encore une fois, je n'étais pas certain que ceci allait aider les choses. Il pouvait en remettre... et c'était ce qu'il décida de faire. Lou décida de lui expliquer - en toute petite partie - ce qui se passait présentement. Enfin, elle décida de raconter sa version à elle, soit une grosse connerie. Et Andrew préféra rester tranquille, n'ajoutant presque rien à la discussion. Dans un sens, c'était mieux ainsi. Je n'aurais pas voulu me battre avec Stacey, uniquement pour lui faire comprendre qu'elle était attardée. Bien des fois, j'avais pris sa défense auprès d'elle, espérant que les gens puissent comprendre qu'elle était bien dans sa peau et qu'elle était une chouette fille. Mais pas ce soir. Je n'avais pas envie de m'attaquer à cette histoire. Et même plus jamais. J'avais trop souvent eut des problèmes avec elle ou même avec son petit frère. Uniquement sur le bord d'une plage, il y avait de cela quelques années, les choses avaient faillis déraper. J'avais rencontrer quelqu'un et, devant m'occuper de mon cousin pendant la journée, j'avais décidé de laisser ce dernier seul, espérant trouver meilleure compagnie. Mon cousin avait failli se noyer par ma faute... c'était ses propres mots, ce qu'il avait raconté à ses parents, espérant que je puisse me faire gronder. Chose qui n'était pas arrivé, heureusement. Je me voyais mal devoir dire à Jackson qu'il était encore plus idiot qu'avant, uniquement parce qu'il croyait un imbécile sans cervelle. Une chance pour lui, personne n'avait reparlé de cette histoire, et c'était bien mieux ainsi. Andrew décida donc de nous inviter à dormir chez lui mais pour ma part, j'avais assez donné. Je n'avais pas l'intention de rester avec Lou ou avec Stacey. Et encore moins en compagnie de Marya... quoi que... je savais qu'elle n'était pas elle-même, je savais qu'elle avait besoin d'aide et surtout, de surveillance. Et soyons honnête, je ne faisais pas confiance en Lou pour s'occuper de la blondinette. Andrew parti, mon regard s'attarda sur Marya un petit moment. Je voulais avoir la confirmation qu'elle allait bien, qu'elle serait prête à rester ici et surtout, de son plein gré. Je ne voulais pas la voir sortir d'ici, se promener complètement nue à l'extérieur et venir me voir, quelques jours plus tard, enceinte, croyant que j'avais quelque chose à voir avec tout ça. De toute manière, elle aurait pu passer tous les tests qu'elle aurait souhaité, jamais elle n'aurait eut quelque chose de positif avec moi. JAMAIS. Soudainement, avant même que je ne décide d'ouvrir la bouche, un bruit se fit entendre dans la direction d'Andrew. Lou disparu un moment, suivit de près par la chère Stacey. Me rapprochant à nouveau de Marya, j'avais l'impression que je n'avais que quelques secondes pour lui parler, pour avoir son point de vue et surtout, pour savoir ce qu'elle attendait de moi exactement. - Si tu restes ici pour la nuit, je reste aussi. Si tu pars, je te suis. - Ce n'était pas une manière déguisée de lui demander des faveurs, mais uniquement pour la suivre et surtout, pour la border cette nuit. Tranquille, elle serait et surtout, en sécurité de certains malades.

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