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| Little red balloons [Hannah & Taïla] | |
| Auteur | Message |
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MEMBRE SUPER CLASSE
|métier| : Étudiante en cinéma | Assistante technique sur un plateau de tournage |statut civil| : Do you remember me like i remember you ? |âge du perso| : 34
Seems like everybody's got a price I wonder how they sleep at night. When the sale comes first And the truth comes second Just stop, for a minute and Smile Why is everybody so serious! Acting so damn mysterious You got your shades on your eyes And your heels so high That you can't even have a good time. Everybody look to their left Everybody look to their right Can you feel that Well pay them with love tonight... It's not about the money, money, money We don't need your money, money, money We just wanna make the world dance Forget about the Price Tag
Hands Put your empty hands in mine And scars Show me all the scars you hide And hey, if your wings are broken Please take mine so yours can open too Cause I'm gonna stand by you Oh, tears make kaleidoscopes in your eyes And hurt, I know you're hurting, but so am I And love, if your wings are broken Borrow mine so yours can open too Cause I'm gonna stand by you Even if we're breaking down, we can find a way to break through Even if we can't find heaven, I'll walk through hell with you Love, you're not alone, cause I'm gonna stand by you
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HANNAH STEPHAN MIA |célébrité| : Gabriella Wilde |crédits| : schizophrenic |pseudo/prénom| : Mya |dcs| : Marya & Daniel |nombre de messages| : 38
| Sujet: Little red balloons [Hannah & Taïla] Ven 29 Juil - 0:51 | |
| Little red balloons
Mon établissement à Quertal se faisait mieux que prévu. Je m’étais trouvé un petit appartement , minuscule certes mais il faisait l’affaire. Je me suis inscrite à l’Université de Bienne pour poursuivre mes études en cinéma. Les choses ici étaient différentes donc il y avait quelques cours supplémentaires qu’il me restait à faire. Ça ne fais rien, ce n’est pas comme si j’avais réellement un plan en tête après mes études. Ne pas avoir de plan c’est tout à fait mon genre. Un boulot, ça m’a pris du temps à m’en trouver un. Dans les premiers temps, mon père m’envoyait de l’argent pour s’assurer que je n’ai aucun mal à payer mes choses. J’avais beau être minimaliste , le genre à cuisiner les légumes de son jardin, il n’empêchais tout de même que mon appartement n’allait pas se payer tout seul. Je n’ai pas de colocataire mais j’ai un voisin d’en haut. Un vieil homme à la peau noire nommé George. C’est un mordu de jazz et puisque j’aime beaucoup le genre, je me suis mise à l’accompagner au club de jazz le soir. Le pauvre homme était en fauteuil roulant alors sortir lui causait quelques complications. Une infirmière lui rendait visite mais bon, comme compagnie ce n’était pas terrible. Quand il s’ennuyait, il venait parfois pour que je gratte un peu ma guitare ou que je lui prépare un truc à manger. Le vieil homme était plutôt gourmand, il était friand de pâtisserie. Sa fille m’a donné son numéro, ils sont en froid tout les deux alors je joue les intermédiaire par moment.
Dans les dernières semaines, George m’accompagnait dans ma recherche d’emploi. Poussant son fauteuil , nous avons marchés dans les rues, il m’a fait une visite des lieux. Il m’a référée à quelques contacts à lui. Ça a été long avant que je ne déniche quelque chose mais l’aide de George a porté ses fruits. On a fini par m'appeler pour un poste secondaire sur le plateau de tournage d’une émission comme assistante technique. C’était le rêve. À peine avais-je commencée que l’on compris bien vite que j’étais de la viande à bétail. Le genre de petite fille qui ne dit jamais non. Ils croyaient tous que je faisais cela pour monter des échelons mais la vérité c’est que j’étais comme ça tout simplement. Cela ne faisait que deux semaines que j’avais ce boulot et déjà quand j’arrivais , on criait mon nom à gauche et à droite. Tout le monde me refilait ses tâches ingrates, le genre de truc que personne ne veut. Et moi je le faisais tout grand sourire comme une petite boniche. Au départ, j’étais assistante de chef de plateau , maintenant, j’étais l’assistante de tout le monde. Moi je le voyais sous un point positif : Je courrais tellement dans un sens et de l’autre que je ne voyais pas la journée passer.
Arrivait donc ma troisième semaine de travail que l’on me confia une tâche importante : M’occuper du shooting de l’invitée de la semaine prochaine. J’ai dit oui comme à mon habitude mais c’est après que la panique m’a prise : Comment on fais un shooting ? Je me suis installée devant un ordinateur à la bibliothèque de la ville et j’y ai passé toute une soirée. Je regardais des shootings en boucle et en boucle. J’ai téléphoné à l’agent de la vedette pour savoir ce qui avais été entendu pour le genre de photographie à faire. Mon calepin était bourré de note à ce propos. Il me manquait plus qu’à faire les photos. J’ai toujours eu beaucoup de chance dans la vie. Aujourd’hui ma chance se nommait Hannah Lancaster. Hannah est la colocataire de Mia , une fille adorable que j’ai rencontré l’autre jour. Je demande à ma meilleure amie son numéro de téléphone sans lui donner davantage de détails. Pas que je ne voulais pas, j’étais juste trop éprise par le temps qu’il me restait et aussi le fait que je ne savais pas du tout comment fonctionnais une prise de photo. Hannah ne répond pas sur le coup , je lui laisse donc un message.
- Hannah ?! Hannah c’est moi ! Heum … C’est Taïla ! On s’est rencontrée l’autre jour et j’aurais besoin que tu vienne ! Je vais te texter l’adresse okay ?! C’est un hotel , une chambre d’hotel c’est pour des photos. Tu sera payée c’est promis. Il faudrait que tu arrive dans heum …. Attend … Hé bien … Dans deux heures. Je t’ai dit que c’est pour un shooting ??? Avec quelqu’un de connu , je t’expliquerai tout ok ? B-bye ! À tout à l’heure !
Une heure et demie plus tard j’étais comme prévu à la chambre d’hôtel en question. C’était l’émission qui payait. La chambre se trouvait presque au dernier étage d’une grande tour. Un grand espace ouvert et spacieux, semblable à un loft. Tout était vitré. Dans ce grand espace il y avait moi qui faisait les cent pas et qui gonflait des ballons. On m’avait parlé d’un shooting vivant , j’ai proposé les ballons et on m’a dit que ce serait génial. Il y en avait déjà quelques-uns par terre qui étaient gonflés. Tandis que je marchais à travers la pièce, je les poussait dans mon trajet , un ballon à la bouche. Lorsque la porte s’ouvrit enfin , j’ai eu un sursaut et je lâchai le ballon que je tenais. Celui-ci s’envola à travers la pièce dans un bruit immature. Je vois Hannah. Je la regarde les yeux ronds. Je fonce vers elle. Je crois qu’elle a dit un truc mais je lui ai coupé la parole avec un nom.
- Carlotta Reese ! Carlotta Reese va être ici dans une demie-heure !
Dis-je prise de panique. Je ne savais décidément pas comment gérer une vedette comme Carlotta Reese et encore moins pour un shooting photo.
- On m’a demandé à moi d’organiser un shooting pour Carlotta Reese
Lui dis-je tout en tentant de me calmer. Avant qu’elle ne dise un truc, je prend un ballon de son emballage pour moi et je lui en tend un à elle lui faisant signe de m’aider. Il fallait que cette pièce soit pleine de ballon.
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|métier| : Photographe | Serveuse à la Pizzeria |statut civil| : Playing with fire |âge du perso| : 33
Sean #1 & Olivier & Daniel & Mia & Marya & Taïla
|célébrité| : Shelley Hennig |crédits| : Signature : Endlesslove. |pseudo/prénom| : ChocoPanda | Lisa |dcs| : La douce Valhia |nombre de messages| : 4210
| Sujet: Re: Little red balloons [Hannah & Taïla] Mar 16 Aoû - 18:38 | |
| Little Red Balloons
Des bruits de pas raisonnent dans le couloir. Le plancher craque. De plus en plus proche, de plus en plus fort. Je resserre instinctivement mes draps contre moi, les paupières encore clauses. Je ressens le froid piquant du matin, le confort des coussins, et cette impression de lourdeur. Comme si rien ne pouvait me tirer de mon sommeil. Pas même la porte de ma chambre qui s’ouvre avec fracas, ou les quelques voix qui m’interpellent. Je ne comprends pas un traître mot de ce qu’ils me disent, et préfère fermer les yeux encore plus fort. Comme si ce simple geste allait permettre de me happer de nouveau dans mon rêve. En quoi consistait-il, déjà ? Je crois que je nageais dans l’océan, et que je n’avais pas besoin de respirer sous l’eau. L’eau était glacée, mais j’avançais tout de même. Comme dans un brouillard. Maintenant que j’y pense, l’eau était si glacée que j’en ressens encore les effets. Ou alors… J’écarquille les yeux et pousse un cri. Je me redresse, hagard, avant de constater que je suis trempée de la tête aux pieds. Un coup d’œil vers le haut, et je vois mes colocataires. Un grand sourire sur les lèvres, et un saut entre les mains. Un rictus naît sur mes lèvres. « Now, run for your life. »Ces mots s’échappent dans un souffle, prononcés à la façon d’un film d’action. A mon regard, le danger leur parvient. Et ils détalent comme des antilopes. Je saute de mon lit, et me lance à leur poursuite. Leurs excuses se confondent avec leurs éclats de rire. Je les menace, manquant de trébucher dans les objets qui jonchent le sol (pourquoi ne sommes-nous pas ordonnés ?!), et me rattrape aux murs. Nous dérapons dans un tournant. Certains dévalent les escaliers, d’autres glissent sur la rampe. Moi, je saute des marches, manquant de tomber à plusieurs reprises. Mia sort de la salle de bain à ce moment-là, une brosse à cheveux dans une main, et un air mi-surpris, mi-habitué sur le visage. Sans réfléchir, j’attrape sa brosse et la jette devant moi. L’un d’eux est déstabilisé et se rattrape à un autre : ils perdent une seconde. Ils lâchent le sceau mais je saute par-dessus, et parvient à ma grande surprise à l’éviter. En temps normal, je me serais entravée dedans, et rependue de tout mon long sur le sol. Je m’arrête, et prend sur ma gauche. Je fais le tour de la cuisine et arrive face à eux. Ils sont à ma merci. Du moins, c’est ce que je pense. Le brun brandit quelque chose, non sans en être fier. Il s’agit de mon téléphone portable. Je soupire, exaspérée, mais parvenant de moins en moins à cacher mon amusement. « Non, sérieux, les gars… »« Hanna, tu as commis un crime. Et nous devons le réparer. » « Mais… quoi ? » je fronce les sourcils, en totale incompréhension. « Tu as fini le dernier paquet de chips. » « C’était une question de vie ou de mort ! J’avais faim ! », Je pouffe, levant les bras en signe d’abandon. Maintenant, il claque la langue et secoue la tête lentement, l’air de dire que mon argument n’est pas suffisant. Quel meilleur argument pourrait-il y avoir ? Il m’annonce que je vais devoir payer pour cette injustice. Alors quoi, qu’est-ce qu’il compte faire ? A leurs yeux, j’imagine le pire. Ma sonnerie de téléphone retentit et nous fait sursauter. L’écran s’allume, mais je ne reconnais pas le numéro. Ils me regardent avec un air de défi. Je sais qu’ils vont décrocher. Alors je me jette sur eux et, riant, les en empêche tant bien que mal. Lorsque je détiens enfin le précieux objet entre mes mains, le téléphone se tait. Je recule de quelques pas, et leur fait comprendre d’un signe de la main que je les garde à l’œil. J’en entends un glousser « Tant pis, tu manques un magnifique rendez-vous avec le voisin ». Voisin de 5 ans mon cadet, qui ne me lâche pas et ne comprend pas quand je lui dis que je ne suis pas intéressée. Et ils le savent parfaitement, puisqu’ils ont l’habitude de me taquiner à ce sujet. Je pars, le téléphone contre l’oreille, et mime une expression indignée. Ces bouffons se mettent à rire, et je ne peux m’empêcher de rire moi aussi. Ils sont irrécupérables. La personne qui m’a appelée a laissé un message. En remontant les escaliers, je l’écoute, et me rend très vite compte qu’il s’agit de Taïla, la meilleure amie de Mia. Je ne l’ai rencontrée qu’une seule fois, mais il ne m’a pas fallu plus de temps pour me rendre compte qu’il s’agit d’une fille vraiment géniale. Toutes les informations ma parviennent avec une rapidité déconcertante, et bien que je sois maintenant bien réveillée, mon cerveau, lui, dort toujours. Je réécoute le message tout en filant me préparer. Elle m’a en effet texté l’adresse de l’hôtel, et je lui réponds dans la foulée qu’elle peut compter sur moi. Payée ou pas, d’ailleurs, je n’aurais pas mit plus de temps à accepter. * * * Je monte les étages de l’hôtel, après avoir expliqué la raison de ma venue au personnel. Du coin de l’œil, je vois plusieurs personnes chargées de la sécurité. Certaines ont même une petite arme dissimulée. J’ai l’œil pour ces choses là. La personne dont m’a parlé Taïla doit vraiment être très connue, ou alors, avoir des fans hystériques. Je me retrouve devant la chambre en question, il paraît que c’est l’une des plus luxueuses. J’ouvre la porte après avoir frappé, et me retrouve devant mon amie, qui accourt dans ma direction. Dans la précipitation, quelques ballons de baudruche posés sur le sol se sont envolés. « Salut Taïla ! Wow, c’est quoi tout ces bal-... »Elle me coupe avec un nom. Carlotta Reese. Je connais cette fille ! Enfin, pas personnellement, bien sûr, et fort heureusement. J’ai entendu dire que c’était une vraie peste avec tout le monde, surtout avec ceux avec qui elle travaille. J’espère que ce ne sont que des rumeurs lancés par les agences artistiques concurrentes. Enfin, j’espère, pour Taïla qui a été chargée de l’organisation. Personnellement, ce genre de personnes me fait rire, j’aime beaucoup les remettre à leur place. Quelque chose me dit que je vais devoir me contenir. Non seulement pour Taïla, mais aussi parce que si cette fille se mettait dans la tête de me faire une mauvaise publicité, je ne trouverai plus de travail. Vous pensez qu’elle pourrait aussi me faire renvoyer de la pizzeria ? J’adore ce boulot. La blondinette me regarde, paniquée. Je lui souris (comme à mon habitude). « Allez, on a du boulot ! Ils vont être impressionnés, tu vas voir ! »Je m’assis en tailleurs et commence à souffler dans un ballon rouge. Je m’étonne de la facilité que l’on a à les gonfler. Et puis, j’ai la petite pensée que si j’avais su, mon instinct de flemmarde aurait ramené des pompes à vélo. « D’ailleurs, comment ça se passe dans ce nouveau boulot ? Organiser un shooting pour Carlotta Reese, c’est pas rien, bravo ! »Elle doit vraiment être douée, pour qu’on lui fasse confiance à ce point. Ça me rend très heureuse pour elle, je sais qu’elle le mérite. Je noue mon ballon et le regarde, fière de moi. Finalement, je n’ai pas perdu la main, j’en avais gonflé des centaines pour l’anniversaire de ma petite sœur. J’en attrape un autre et souffle de toutes mes forces. On va y arriver, je le sais ! |
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Hands Put your empty hands in mine And scars Show me all the scars you hide And hey, if your wings are broken Please take mine so yours can open too Cause I'm gonna stand by you Oh, tears make kaleidoscopes in your eyes And hurt, I know you're hurting, but so am I And love, if your wings are broken Borrow mine so yours can open too Cause I'm gonna stand by you Even if we're breaking down, we can find a way to break through Even if we can't find heaven, I'll walk through hell with you Love, you're not alone, cause I'm gonna stand by you
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HANNAH STEPHAN MIA |célébrité| : Gabriella Wilde |crédits| : schizophrenic |pseudo/prénom| : Mya |dcs| : Marya & Daniel |nombre de messages| : 38
| Sujet: Re: Little red balloons [Hannah & Taïla] Lun 5 Sep - 22:48 | |
| Little red balloons
Des ballons partout. De la couleur dans tout les sens. Une grande pièce vitrée. Une suite de luxe et des ballons partout. Pour moi , c'était comme lancer une trainée de peinture sur un Van Gogh. Le tableau me plaisait bien. Je n'y connaissais rien en shooting photo mais je me suis dite simplement que moi , si on devais immortaliser une image me représentant, je voudrais que ce soit moi , fou rire , inondée par toute sorte de couleurs. J'ignore ce qu'il en est pour Carlotta Reese mais son agent avait l'air d'accord. Le plateau m'avait proposé de m'envoyer quelques personnes pour le soutien technique mais ils ont tous annulés ce matin. Ça ne fais rien , je suis certaine qu'Hannah saura faire du travail extra. Tout mes espoirs reposaient sur elle. Je la vois arriver. Ma sauveuse, mon héroïne, mon artiste de choix. Je suis tellement paniquée que tout ce que j'arrive à faire c'est déblatérer un discours avec le nom de Carlotta Reese par-ci par-là. J'en oublie même mes bonnes manières. J'oublie de saluer la photographe ou même de lui expliquer le concept. Une chance qu'elle est là pour me ramener à l'ordre : « Allez, on a du boulot ! Ils vont être impressionnés, tu vas voir ! » J'obéis sans me poser plus de questions qu'il n'en faut. Je m'assois par terre. J'avais déjà tassés les meubles avec le plus grand soin histoire de ne pas abimer le plancher. Ceci nous laissais donc une pièce pleine d'espace avec simplement un canapé rouge au milieu , au cas où que ça puisse inspirer Hannah. Je sais pas , je connais rien en photo. Je prend un ballon et je commence à souffler dedans. Mes joues étaient déjà rouges avec tout les ballons que j'avais soufflés précédemment. Allez, un petit effort, tu as de l'aide maintenant. « D’ailleurs, comment ça se passe dans ce nouveau boulot ? Organiser un shooting pour Carlotta Reese, c’est pas rien, bravo ! » Je prends un petit sourire gênée et je glisse une mèche derrière une oreille. Hannah devait penser que j'avais un gros titre sur ce plateau. Son "Bravo" me traversa comme une petite épine sans le vouloir. J'hausse doucement les épaules.
- Oh ... En fais je ne sais pas comment j'ai fais pour dégoter cette tâche-là. Je viens d'arriver et je ne suis qu'une assistante. Pour l'instant , on me refile juste les trucs que personne veut faire mais en sommes, le boulot est vraiment géniale. J'adore , vraiment.
Et je me remet à souffler innocemment dans un ballon. Réfléchissant à mes dernières paroles, un petit goût amer me traverse la gorge. Je fixe le vide devant moi un moment pas trop sûre et je ralentit peu à peu ma respiration jusqu'à cesser complètement de souffler dans le ballon. Je tourne la tête vers Hannah et je fais de grands yeux.
- Tu crois que c'est parce que personne ne voulait faire ce shooting ?
Et mon inquiétude s'intensifie de minutes en minutes. Je ne comprenais pas pourquoi , pourquoi personne ne voulait rencontrer la grande Carlotta Reese ? J'entends alors mon téléphone sonner. Je me lève pour m'y précipiter et je vois un message texte disant qu'ils allaient avoir un peu de retard. Une petite note me demande si j'ai bien mis son CD préféré en route ? Je sursaute à cette pensée et je cours vers mon sac à dos. J'en sors une pochette CD.
- J'allais presque oublier ! Il faut jouer sa musique sinon, elle voudra pas poser !
Et je ne paraissais pas dérangée le moindre du monde par ce fait. Si elle aimait avoir sa musique durant un shooting, pourquoi pas ? Si ça l'inspiration ou la mettait à l'aise, madame Reese était dans son droit. Je regarde finalement autours en me mordant l'ongle du pouce pas trop convaincue.
- Écoute, je n'y connais rien en shooting alors j'ai fais ça avec des ballons et le canapé là mais .... C'est tout ce que j'ai trouvé , sens-toi libre de tout changer , vraiment.
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| Sujet: Re: Little red balloons [Hannah & Taïla] | |
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