MEMBRE SUPER CLASSE
|métier| : Professeur d'histoire |statut civil| : Célibataire |âge du perso| : 49 |célébrité| : Nicolaj Coster-Waldau |crédits| : Babine pour l'avatar |pseudo/prénom| : Annabelle |dcs| : pas de dc |nombre de messages| : 55
| Sujet: Lonely? Not at all - Noemi Mer 5 Oct - 0:29 | |
| Lasse de sa journée, William passa une main dans son visage pour rester éveillé devant la pile de papiers qui trônait devant lui, sur la table du café. Depuis qu'il était professeur, il avait pris pour habitude de prendre un café au salon de thé de la commune, pour y corriger les dissertations et les travaux après le travail. Si Rick se plaignait sans arrêt qu'il avait hâte d'entendre le son des cloches sonner pour signaler la fin de son travail, il pouvait au moins se compter chanceux de ne pas avoir de travaux à corriger ou bien à lire après les heures de cours. Ce n'était pas qu'il avait sa profession en horreur, mais lorsqu'il voyait les bêtises que pouvaient parfois écrire les étudiants, il se demandait parfois pourquoi il avait choisi ce métier et pas un autre. Pourquoi pas basketteur professionnel? Ou bien médecin de renom? La vérité, c'était qu'il aimait bien ce job malgré tout, et que les élèves le lui rendaient bien même si plusieurs se faisaient plus bêtes qu'ils ne l'étaient. On ne pouvait pas dire qu'il était particulièrement détesté d'un élève en particulier ou bien d'un autre professeur. C'était au moins déjà ça de pris.
Il pris à peine le temps de regarder autour de lui avant de remettre le nez dans ses feuilles et de boire une gorgée de son café. C'était sans contredit le meilleur café de la commune et de loin. C'était l'une des raisons pour lesquelles il aimait cet endroit. Ça et le calme. Il faut dire qu'il y avait peu de clients à cette heure. La majorité des gens étaient soit à Bienne ou bien déjà rentrés chez eux. Il y avait un couple de personnes âgés au fond de la pièce et un jeune d'environ seize ans qui faisait semblant de boire son breuvage tout en textant de manière intensive sur son téléphone cellulaire. Ou bien peut-être qu'il envoyait des photos. Qui sait.... Toujours est-il qu'il avait les yeux rivés sur son écran et ne le quittait que pour cligner des yeux. Le quatrième client, c'était lui. Le professeur d'histoire mal rasé de plus de quarante ans qui n'avait rien de mieux à faire de sa soirée que de corriger des copies au salon de thé au coin de la rue, et à qui ça ne dérange pas. Il aimait cette petite vie paisible, cette petite routine. Il y était si attaché et si obnubilé par les mots qu'il lisait sur ses feuilles qu'il ne remarqua pas la nouvelle cliente entrer. |
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