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 Psy, alcoolique, insomniaque et voleur

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Daniel Graham

Daniel Graham

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VALERY HANNAH
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MessageSujet: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyMer 4 Mai - 1:37


Psy, alcoolique, insomniaque et voleur




Cette nuit-là je n'ai pas bien dormi. Tout d'abord parce que je me trouvais sur un banc de parc et ensuite parce qu'un mendiant fouillait dans mon veston au moment où j'ai ouvert les yeux. J'ai fais le saut vous comprendrez. L'homme malodorant s'est levé d'un bond et s'est enfui. Je me redresse misérablement et j'observe les alentours. Un mal de crâne me passe le bonjour. Je suis resté là un bon moment , assis à regarder le néant. Il a bien fallu que je me décide à me lever , j'ai un rendez-vous demain au bureau avec mademoiselle Deshusses. Je consulte ma montre. Il est 1h30 du matin. Demain .... ou plutôt aujourd'hui ce rendez-vous. Je me décide donc. Je me donne un élan certain et je me relève en prenant appui sur le banc derrière moi. J'avais l'air d'un vieil homme à qui il aurait fallu une canne. Une fois debout, il m'a fallu quelques minutes pour poser un pas devant moi. J'attendais que les arbres se tiennent droits. Ils n'arrêtaient pas de faire des mouvements circulaires c'était incroyable. Je me suis finalement rendu chez moi dans une allure correcte. Je dis ça mais je ne me suis pas vu marcher. J'ai pris le temps de prendre une bonne douche. De quoi remettre les pendules à l'heure. En sortant , je passe au salon pour aller vers ma chambre mais je m'arrête. Je fronce les sourcils en voyant qu'il n'y a aucune jetée sur mon canapé. Il devrait y avoir une jetée. Je l'ai achetée exprès pour qu'elle s'agence avec mon centre de table basse. Où est le centre de table ? La jetée ? Je serre les dents.

- Ces femmes de ménages ..... Elles comprennent jamais rien

Sifflai-je entre mes dents. En serviette , je parcoure la maison à la recherche de mes deux décorations choisie spécialement et je met un temps fou à les trouver. En fait , je ne les trouve pas. Je me suis mis à crier des injures , seul à 2h30 du matin , à travers la maison vide. Ce fut lorsque je suis monté pour me coucher que j'ai trouvé la jetée sur le lit ..... Sur le lit ..... Elle allait sur le canapé ..... Pas sur le lit .... Le canapé. J'empoigne alors sauvagement la mince couverture et je descend les escaliers en renversant tout sur mon passage et en criant toute sorte de connerie contre ma femme de ménage et ma jardinière et ma voisine et toute la planète. Arrivé au salon, après avoir foutu le bordel, je place délicatement la jeté sur mon canapé. Je m'assure qu'il n'y ai aucun faux plis. Puis, satisfait du résultat, je me retourne pour voir le reste de la maison désormais sans dessus-dessous.

- Non , je ne peux pas rester dans ces conditions

Je monte à l'étage pour me changer rapidement soit chemise, cravate , veston et je quitte ma maison. Je me rendis à mon cabinet à 3h40 du matin. J'ai les clés donc j'ai pu déverrouiller la porte sans problème. En arrivant dans mon bureau, je me suis ouvert une bouteille de scotch, la seule véritable consolation de ma vie et je me suis pris un grand verre bien mérité. Je vois plus loin un paquet emballé avec une note. Intrigué , je m'y dirige et je me rend compte que la note porte le nom d'Agnès. AAaaaahh ma cousine. La seule personne qui me comprenne vraiment. Quand je déballe , le paquet je découvre un cadre dont j'ignore le peintre mais qui arbore un grand bateau français voguant sur la mer. J'échappe un rire rempli de satisfaction. La première depuis quelques heures. J'entame donc de le positionner comme il se doit. C'est ce que j'ai fais , en intervalle avec quelques gorgées de mon scotch , j'ai essayé tous les recoins de la pièce. Dès que je l'installais, je me reculais pour le visualiser tout en prenant une bonne gorgée de mon verre et je retournais le placer ailleurs me disant que si je n'envisageais pas toutes les opportunités, je ne trouverai jamais l'emplacement idéal pour ce tableau. De sorte que lorsque ma secrétaire Eva est arrivée , j'étais déjà là. Elle était plutôt surprise de me voir mais elle ne s'est pas posé plus de questions qu'il n'en faut. Elle était habituée depuis le temps. Mon plus grand chagrin est qu'Eva doive me quitter le mois prochain pour aller prendre soin de sa mère malade. Lorsqu'elle me prévient que ma patiente est arrivée, sur le coup je n'ai fais que sourire mais très vite j'ai sursauté. Je me suis dépêché de cacher mon verre d'alcool dans le tiroir de mon bureau. Je sors rapidement mon parfum et je me parfume pour masquer l'odeur d'alcool. Ma patiente est une jeune fille très catholique , je préfère ne pas prendre de chance, l'alcool pourrait être mal vu. Je me lève pour aller lui ouvrir la porte et l'acceuillir comme un vrai gentleman.

- Mademoiselle Deshusses, bon matin à vous , comment allez-vous ?

Je l'invite à entrer. Avant que je ne puisse lui désigner mon siège , mon téléphone portable se met à sonner. Lorsque je répond j'entends ma femme de chambre s'exclamer d'une voix paniquée : « Monsieur Graham ! Votre maison ! Tout est à l'envers , on dirais qu'il y a eu infraction. Et puis .... Et puis .... Ils ont changé certaines choses de place .... »

- Non la jetée c'est moi qui l'ai mise là , vous savez, sur le canapé. Dans le salon Rose , le salon.

Ma voix avait pris un tournant sérieux, trop sérieux vu les circonstances. Je me suis empressé de reprendre ma voix sympathique de vendeur de voiture et j'ai poursuivis.

- Non mais comme vous dites, ce doit être des voleurs ou quelque chose du genre. N'appelez pas la police , c'est inutile. Ok .... Ok ... Oui je suis occupé avec une patiente Rosa. Rangez tout , je me chargerai du reste. Oui oui , non , la jetée reste là. D'accord , bonne journée à vous aussi

Je raccroche et je me retourne vers ma patiente qui étais là. Je range mon téléphone portable dans le premier tiroir du bureau ayant oublié que mon verre était là. J'ai fais le saut en le voyant réapparaître tout d'un coup, comme s'il me disait bonjour à nouveau. Je referme le compartiment et je regarde Valéry.

- Pardon pour l'appel, des gens sont venus cambrioler et puis ma femme de ménage ne sait pas ranger les choses aux bons endroits et puis..... Et puis ! C'est moi le psy non ? C'est à vous de parler.

Je lui désigne le fauteuil derrière elle puis le reste de la salle.

- Le fauteuil ou le canapé ou même debout, à votre aise, vraiment


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Valéry Deshusses

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MessageSujet: Re: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyJeu 12 Mai - 16:50


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Ce n'est que la deuxième fois que je vois cet homme et déjà, je me sens un peu mieux. La première fois, je n'ai presque pas parlé de moi, préférant regarder les alentours, voulant mettre un terme à mon embarras. Aujourd'hui, j'ai décidé de parler un peu de ma famille, de ce que je ressens pour chaque membre de cette dernière.... Soit pas grand chose depuis des mois. Des idées de meurtres me traversent sans cesse la tête et j'ai envie de tout abandonner. Pas à cause du garçon qui ne veut rien savoir d'une relation sérieuse, mais bien à cause de mes soeurs qui peuvent croire que la vie est belle et sans problèmes derrière elles. La vie est moche, plate, sans couleur ni saveur. Rester enfermée dans ma chambre m'a appris que c'est le seul endroit où je me sens bien à la maison, comme ailleurs. Même lors de mes études, il y a quelques temps, ce n'était pas pareil. Tourner en rond, je l'ai fait à mainte reprise. Trouvant le temps long, j'ai même commencé à écrire des chansons, des poèmes idiots et des histoires comportant assez de problèmes pour des dizaines de personnages et d'années. Sans oublier l'écriture de mes soeurs, révélant en même temps, comment elles agissaient avec moi. Leur manière d'essayer d'être gentilles, d'être heureuses et sans problèmes. Rien à voir avec la vraie vie. La dernière fois que j'ai véritablement parlé à Valentine, la crise était de mise. Même chose avec Victoria. Selon mère, les choses pourraient s'arranger, mais uniquement si je prenais le temps de leur parler. Je ne veux plus, j'ai trop donné.

Assise sur une chaise, le regard posé sur le mur blanc devant moi, j'attends l'heure de mon rendez-vous. J'ai essayé de parler à un autre psychologue, le mois passé. Un homme travaillant à l'hôpital, s'occupant généralement des troubles mentaux. C'est ce dernier qui m'a référé au Docteur Graham. Lors de mon premier rendez-vous, j'ai cru qu'il pouvait s'agir d'une femme. Avec une femme, j'aurais parlé plus, laissant ainsi parler le fin fond de mes pensées. Mais avec un homme, c'est le contraire. Dès que je pose mes yeux sur lui, je vois Victoria dans la même pièce, me révélant ce qu'elle aimerait faire à ce type. Et ça me sort de moi, je deviens hystérique. Lors de notre premier rendez-vous, j'ai passé les vingt minutes à contemplé l'intérieur du local. Un vrai local, pas un stupide bureau de médecin converti en quelque chose pour quelques temps. Un vrai bureau, avec de vrai livres, de vrai valeurs et un faux psychologue. C'est ainsi que je l'ai perçu la première fois. Le regard dans le vide, ne parlant pas plus que moi. C'est toujours ainsi dans les films, les psychologues ne sont là que pour faire belle parure. Comme lui. Mais en plus laid aussi. Le genre type laid et qui se croit séduisant. Le genre que Victoria aimerait bien avoir sous les doigts. Comme la plupart des hommes de Quertal, de Bienne et ainsi de suite. La Suisse au complet, si c'est possible. Encore une fois, penser à un homme me ramène à ma soeur et à ses problèmes de séduction. Elle agit un peu comme un garçon que j'ai connu, il y a quelques années, à l'école. Des sourires en coin, espérant pouvoir séduire n'importe qui. Le pire, c'est que dans ce genre de situation, ça fonctionne toujours. Aurevoir la gentille fille qui se respecte, le garçon qui veut attendre au mariage avant de trouver l'âme soeur. C'est du passé, vivre le présent d'une manière indécente est beaucoup plus avantageux. Pour les autres peut-être, mais pas pour moi. Je sais que Dieu est là, à quelque part, et que ce dernier passe ses journées à nous regarder et à nous juger. Il n'est donc pas question que je le laisse de côté et que je fasse à ma tête. Je ne suis pas comme ça et j'aimerais bien que les gens puissent le comprendre aussi.

La porte s'ouvre sur ce faux psychologue, le regard dirigé vers sa secrétaire. Encore une fois, j'ai l'impression qu'il passera les prochaines minutes à regarder ailleurs qu'à se concentrer sur moi. Et si c'est le cas, il n'est pas question que j'ouvre la bouche pour lui parler de mes problèmes. Mes problèmes... je n'ai aucun problèmes, ce n'est qu'une simple manière de parler et d'essayer de bien paraitre aux yeux des autres. Comme tout le monde, finalement. Un faux psychologue, reprenant les paroles et les gestes des films. Comme tout les autres, comme les faux policiers et les faux professeurs. J'aime bien le penser, en tout cas. Ses mots sont peut-être agrémentés d'un petit sourire, mais je n'en ai aucune idée. Mon regard est dirigé vers le sol, puisque je m’aperçois qu'on va repasser pour la confidentialité. Une autre femme est là, parlant avec la secrétaire. Désormais, elle connait mon nom de famille. Merci faux psychologue, c'est gentil. Je vais m'en souvenir... Jamais, au grand jamais, je ne parlerai avec ce type. Il ne m'inspire aucunement confiance, surtout lorsqu'il prend l'appel, sans même une excuse dans ma direction. Comme si tout est normal, comme si sa vie peut en dépendre. Levant les yeux en l'air, j'ai l'impression que si je quitte cette pièce, les choses seront de même, la même chose, rien de changer. C'est mon impression, mais également l'impression que certaines personnes qui puissent avoir. Enfin, y'a personne ici, mais c'est une manière de parler. Comme pour son interlocutrice qui n'a pas l'air de comprendre la situation, soit que ce type est entrain de travailler. Avec les paroles de ce faux psychologue, je vois bien que ce n'est pas pour le travail, ni même sa femme qui panique à l'autre bout du combiné. Certainement une maitresse... Ou Victoria! C'est bien possible aussi. Avec elle, tout est possible. Et bien plus aussi. Le combiné raccroché, le regard vers moi, pour une fois, ce faux psychologue comprend que je suis là et a même la gentillesse de s'excuser pour son agissement, allant jusqu'à m'expliquer la situation de son domicile. Aucun sourire de ma part, je n'ose même pas le regarder. Pour l'heure, je regarde un carte perdu sur un grand mur, une peinture d'un grand bateau. À voir les troues qui se trouvent sur les murs m'entourant, je comprend vite que ce cadre n'est pas à sa place habituelle. Ni même à aucune place, vraiment. Comme si ce dernier vient de passer la nuit à tourner dans tout le bureau... et ayant trouver une place près de la corbeille à papier. - J'espère seulement que vous n'allez pas me facturer votre conversation au téléphone, n'est-ce pas? - C'est ce que j'ai peur pour l'instant. Car si sa réponse est oui, avec cet argent, il pourra acheter une autre peinture de ce stupide bateau....


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MessageSujet: Re: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyMar 17 Mai - 2:28


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Vous savez, je ne suis pas sympathique dans la vie en général. Je dirais même que je suis anormal. Me rencontrer dans la rue, je ne me serais pas parlé. C'est dans mon cabinet que je deviens quelqu'un d'autre. Quelqu'un plutôt sympathique. Je sais d'où me vient ce phénomène curieux. Dans mon bureau , je ne suis pas dehors. Dans mon bureau, je n'ai pas l'impression d'être dans la vie. Je rencontre tout ces gens qui vont mal et j'ai l'impression d'être le seul à pouvoir y changer quelque chose. Et puisque mon bureau me rend heureux, je deviens anormalement sympathique. Du coup , la franchise de mademoiselle Deshusses ne m'a pas affecté. J'étais habituée et je dirais même que j'ai vu pire. J'ai eu un patient atteint du syndrôme de la touret , il lui arrivait de crier pour aucune raison ce qui manquait de me causer un arrêt cardiaque à chaque fois. J'ai aussi fait face à quelqu'un qui se grattait constamment , un autre était zoophile et me parlait de ces expériences et pour conclure , j'ai rencontré un pédophile l'an passé pour une analyse. Moi qui ai déjà eu une fille , une petite fille , j'ai trouvé l'expérience horrible. Ainsi donc, tout cela pour dire que mademoiselle Deshusses ne me dérangeait pas. Je dirais même que sa franchise était des plus agréable. « J'espère seulement que vous n'allez pas me facturer votre conversation au téléphone, n'est-ce pas? » J'en reste totalement surpris. Voir même sans mot l'espace de quelques secondes. Je finis par lâcher un rire moqueur en me redressant. Je lui fais signe que non tout en m'adossant à l'avant de mon bureau.

- Non ... Non non Valery , je ne vous ferai pas payer pour une conversation avec ma femme de ménage. Moi-même je ne voudrais pas payer une conversation avec elle. À moins que ça ne vous aide ....

Je me croise les bras fixant le plancher un moment. Je me mord les lèvres en songeant au fait que je n'avais clairement pas déjeuné ce matin. Vu l'humeur de ma patiente je me dis qu'elle n'a surement pas mangé elle non plus. Un estomac bien rempli , ca règle beaucoup de chose. Je fini par lever les yeux vers elle.

- Mais j'en doute.

Je décroise mes bras pour poser mes mains de chaque coté de mon corps, sur mon bureau. Je remarque qu'elle observe quelque chose. Je suis son regard et je souris satisfait en voyant qu'elle contemple mon nouveau tableau. Je me lève et je la regarde de nouveau.

- Je vois que vous avez remarqué mon nouveau présent. Il vous plait ? J'ai passé la nuit à lui chercher le meilleur emplacement possible. Celui-là me semble le plus efficace mais je ne suis pas certain.

Je finis par m'arrêter et me retourner complètement vers ma patiente. Je me penche vers elle pour bien la regarder dans les yeux. Essayer de comprendre ce qui se passe dans ce regard bleu océan. Cette jeune fille qui se ferme tellement et qui pourtant, parait si sympathique. Un petit regard angélique qui pourtant montrait les dents.

- Avez-vous déjeuné ce matin ? Cela vous plairait-il que je nous commande quelque chose ? Un jus d'orange peut-être. C'est moi qui offre.

Dis-je en espérant l'apaiser un peu. Je la sentais froide et mon but premier était de la faire sentir bien dans ce local autrement , elle ne me parlera jamais et si je lui charge une séance qui ne la soigne pas, alors je suis un bien piètre psychologue. Être un piètre psychologue quand on a un zoophile dans son bureau ce n'est pas la mer à boire mais être un piètre psychologue lorsqu'on a une patiente innocente , c'est dire qu'on a touché le fond. Si je ne peux pas aider mademoiselle Deshusses alors je ne pourrai aider personne.


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MessageSujet: Re: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyVen 1 Juil - 15:43


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Tout en me tordant les mains, j'attends sa réponse. Je n'ai jamais aimé arriver à l’improviste ou encore, devoir attendre une réponse. Et dans ce cas là, on dirait bien que j'ai gagné le gros lot. Après son appel téléphonique, j'attends toujours, ne voulant pas que ce psychologue décide de me facturer d'avantage. Bien des gens sont capable de le faire, uniquement pour se faire quelques dollars en plus. Je n'ai jamais agis de la sorte alors, j'aimerais bien que l'homme devant moi puisse être gentil et sympathique. Ne serait-ce qu'une seule fois dans sa vie et que cette fois soit aujourd'hui. Lorsque mon ancien médecin m'a fait comprendre que j'allais changer de psychologue, elle m'avait prévenu. Le docteur Graham est un homme à part, quelqu'un qui n'aime que lui. Il a une personnalité bien à lui, ne désirant pardonner à personne. C'est ainsi qu'elle me l'avait décrit et moi, je ne l'avais pas cru dès le commencement. Comment un médecin peut-il être aussi fada? Mais à le voir parler avec sa femme de ménage, tout me semblait possible maintenant. Il peut bien décider de me charger le double de la consultation, uniquement car je viens de lui poser une question. J'aurais du me taire encore une fois. Pour répondre à ma question, il m'indique que non. J'imagine que c'est pour rire de moi, n'est-ce pas? Surtout, avec son petit air qu'il me lance, tandis qu'il prononce mon prénom. Sommes-nous rendus si intime pour que ce dernier puisse m'appeler Valéry? Tout en continuant de le regarder, je n'ose rien ajouter de plus. Je ne veux pas lui donner tort, question de ne pas l'encourager à continuer la discussion. Je n'ai jamais aimé parler de moi et encore moins à un inconnu. Et parler de tout ça ne m'encourage pas vraiment. Surtout lorsqu'il me demande si me faire payer quelques minutes supplémentaires pourrait m'aider. Est-il entrain d'essayer de me faire rire? Si c'est le cas, c'est raté. Après avoir levés les yeux en l'air, je me retourne, continuant de regarder l'affreux tableau. J'ai l'impression que le docteur me regarde, ce que je n'apprécie guère. Me retournant, je vois bien que tout mes doutes sont fondés. Il me regarde, satisfait de son tableau laid comme ma soeur Victoria, lorsque cette dernière se promène en petite tenue à la maison. - Hummm. - Quoi dire de plus que ça? Je ne veux pas lui dire qu'il ne me plait pas, ni faire mention que ça parait, qu'il a passé la nuit debout avec son stupide tableau. Ce dernier me fait même penser à quelque chose, soit le tableau dans la série d'animation Les Simpsons. Je ne serais dire pourquoi.

Tandis que mes regard se dirige vers une plante verte, dans le fond de la pièce, j'espère que le docteur ne décidera pas de me parler de cette plante. Je ne veux pas attirer son attention sur quelque chose d'autre, pour l'entendre me dire que la semaine passée, il a passé une nuit debout a regarder la plante, espérant que cette dernière puisse pousser merveilleusement bien devant lui. C'est son genre, probablement. Mais lorsqu'il décide de me parler de petit-déjeuner, mes yeux se tournent vers lui, mon regard, interrogé. - Un jus d'orange comme petit-déjeuner? - Je ne suis pas certaine du tout de son approche. - Agissez-vous comme ça avec toutes vos patientes ou bien, j'ai le droit à un traitement de faveur, vu que je n'ai pas répondu pour votre question de tableau? J'espère seulement que cette invitation n'est pas dut au fait que vous allez réellement me faire payer votre appel téléphonique, Docteur. - Et le mot docteur, je l'ai prononcé bien distinctement, espérant que ce dernier puisse y voir ce que je tiens à lui montrer. Jamais je ne l'ai appelé Daniel ou bien chose, affaire, machin truc et j'en passe. J'espère seulement avoir droit au même traitement de faveur.


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MessageSujet: Re: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyLun 11 Juil - 17:52


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Les gens entre dans mon bureau pour me parler d'ordinaire. C'est pour ça qu'on me paie dans la vie, pour me parler. Et puis on m'a souvent dit que j'avais une tête sympathique, la preuve, on me parle dans la rue ou même au restaurant pour aucune raison. Ma voisine me raconte constamment les nouvelles du quartier sans que je lui demande. Et cette mademoiselle Deshusses vient dans mon bureau, pour NE PAS me parler. Étrange.  Si elle est là , c'est forcément que quelque chose cloche dans sa vie et qu'elle espère que je puisse remédier à la situation mais comment puis-je l'aider si elle ne me parle pas. Il faudra bien que je trouve quelque chose. Son problème lui vient peut-être de son antipathie , un manque de confiance en les gens ? Une méfiance naturelle qui s'est manifesté chez elle dès le premier instant où elle a posé le pied dans mon bureau. À la voir me fixer de la sorte et analyser tout ce que je fais, je me doute bien que ça travaille fort dans cette petite tête. Elle doit surement penser à un million de chose. Elle cherche peut-être à me cerner, à me trouver des défauts. Je la sens qui se contracte de plus en plus. Je sais exactement ce que je devrais faire devant ce genre d'attitude mais pour vous dire franchement , je n'ai pas envie d'en arriver là , et elle non plus. Elle n'aimera pas ça , et moi non plus. Et voyez-vous, je suis heureux dans mon bureau et j'aime que les gens soient heureux. Je déteste pour mourir contraindre les gens par la force , simplement pour les aider. Tandis que je cherche encore une astuce pour qu'elle cesse de me voir comme un criminel, je sens une ouverture chez elle. « Un jus d'orange comme petit-déjeuner? » J'hausse les sourcils. Le premier intéret chez elle depuis le début. Je cache ma satisfaction, au contraire, je joue le niais. Comme si je ne réalisais pas ma gourde.

- Non, bien sûr que non. Et avec quoi le prendrez-vous ce jus d'orange ? Des toasts peut-être ? Ou bien une omelette ? Vous pouvez vous gâter , c'est moi qui offre

« Agissez-vous comme ça avec toutes vos patientes ou bien, j'ai le droit à un traitement de faveur, vu que je n'ai pas répondu pour votre question de tableau? J'espère seulement que cette invitation n'est pas dut au fait que vous allez réellement me faire payer votre appel téléphonique, Docteur. » Quelque chose cloche chez cette mademoiselle et je compris bien vite avec elle qu'il fallait insérer des barrières entre nous. Parfait, c'est elle qui commande. Moi qui était accoté de dos à mon bureau, je me relève. Je contourne silencieusement mon meuble. J'avais une chaise avec roulette bien évidemment mais je passe à coté pour aller chercher la chaise de bois , celle postée devant le piano, oui j'avais un piano dans mon bureau. J'en avais fait l'acquisition après avoir reçu un patient, un jeune garçon autiste qui refusais de me parler, c'est en jouant des duo musicaux avec lui sur ce piano que je suis parvenu à quelque chose. Avec mademoiselle Deshusses c'était semblable, je devais trouver la petite note qui allait la faire sentir bien. J'attrape alors cette chaise de bois et je la tire tout au long , faisant trainer les deux pattes arrières sur le plancher créant un boucan effroyable. Ma secrétaire n'est pas intervenue pour me demander si tout allait bien, elle était habituée à mes méthodes. Je continue de trainer la chaise sans lâcher mademoiselle Deshusses des yeux. J'avais un air sérieux au visage, l'air que je devais prendre pour insérer quelques règles ou pour mettre les choses au clair. Je freine la chaise juste devant elle et je m'y assois. Je me penche vers ma patiente, l'affrontant du regard, coudes accotés sur mes genoux.

- Mademoiselle Deshusses, je ne suis pas un brigand, ni un voleur ni un escro. Je ne suis pas non plus un psychologue vicieux. Si je l'étais vous savez ce que ma profession me demanderais de faire ? Selon la pratique , on m'exigerais de vous fixer de cette façon en silence de sorte à créer l'inconfort chez vous jusqu'à ce que vous me parliez par vous-même mais voyez-vous je ne suis pas ce genre là. Je ne suis pas ici pour pratiquer la profession je suis ici parce que mon bureau me rend heureux et que je sais partager. J'aimerais donc que mon bureau vous rende heureuse. Si vous ne voulez pas me parler , soit c'est à votre aise en autant que cet espace ici vous fasse sentir bien car j'estime que c'est pour ça que vous venez, car quelque chose vous empêche d'être bien.

Je me recule finalement pour m'adosser à mon dossier de chaise. Je laisse fondre le sérieux sur mon visage paraissant désormais aussi doux et sympathique que je ne l'étais lorsqu'elle est entrée.

- Nous trouverons une solution ensemble mademoiselle Deshusses pour que vous vous sentiez bien. Déjà , je vois que cette conversation téléphonique vous obsède, vous préféreriez me parler au téléphone ? Ou du moins , pas en face ? Peut-être que j'ai quelque chose sur mon visage qui vous dérange. Vous pouvez me le dire , je peux en prendre vous en savez.

Je croise mes mains sur mes genoux et je les observe.

- Et puis je ne vous fait pas de traitement de faveur, je n'ai pas déjeuné ce matin et ce serais malpoli de manger devant vous alors je partage. Je me sentirais mieux avec l'estomac bien rempli , pas vous ?  

Dis-je en cherchant toujours une petite faille chez elle. Pour vous dire franchement , à chaque mots que je prononçais , j'avais peur de la réaction de la jeune fille. Elle me semblait quelque peu instable, méfiante, comme si elle interprétait sans cesse toutes mes paroles de travers et là , je devais vous dire que j'avais beaucoup parlé alors les chances pour qu'elle ne pète un câble était élevées. C'est bon , je prends le risque. Si je ne peux pas l'aider , si ma tête ne lui reviens pas, peut-être que quelqu'un d'autre le pourra. Pour une rare fois dans ma vie, je ressentais une petite excitation dans mon métier, un petit plaisir que je n'avais pas ressenti depuis longtemps, celui du scientifique qui expérimente. J'expérimentais mes mots avec mademoiselle Deshusses qui , je vous l'avoue, était un cobaye à rude épreuve.


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MessageSujet: Re: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyDim 21 Aoû - 21:34


coiffeuse, catholique, indépendante et beaucoup trop franche




N'ayant aucune envie de lui parler de ma vie et surtout, me mettre à nue devant lui (façon de parler), je croise sans cesse les bras devant moi, espérant lui faire comprendre qu'il m'ennuie. Et j'espère grandement que ce signe pourra être interprété de la bonne façon. Je ne veux pas lui montrer que j'ai mal, que j'ai besoin de parler et surtout, de me faire écouter. Je n'ai pas l'intention de me dégonfler, de faire semblant que ma vie est belle et que j'aime être en compagnie de ma famille. Ce n'est pas le cas, mais pas la peine d'en dire plus à un inconnu. N'ayant pas réellement d'amies assez proche pour leur en parler, je mets le tout dans un journal et c'est très bien ainsi. Je n'ai jamais lu les 35 000 pages que ma dernière année à complétée, ni les 20 000 autres que mon année à de commencer. Ceci ne m'intéresse plus. C'est du passé, et j'espère grandement qu'en laissant ma trace un peu partout sur les pages d'un simple cahier, pourra tout me faire oublier. Ceci est peut-être de rêver en couleur, mais j'en ai besoin pour me sentir mieux et aimer, en retour. Prendre mon temps, avant d'aller au lit, pour compléter mes pensées et espérer que personne ne puisse découvrir ces calepins devenus cartables avec le temps. Si jamais quelqu'un finissait par tomber sur mes écrit, un grand mensonge allait alors arriver. Pas question que je ne dévoile et étale ma vie privée devant les autres. Et surtout pas devant un presque inconnu. Presque puisque je connais son nom et prénom et également son visage. Un psychologue masqué serait tout de même assez amusant à contempler.

Avec un simple verre d'orange pressé, il veut m'offrir une omelette. A t-il toujours aussi d'attention envers ses clientes? Je n'ose pas le lui demander dès la première seconde, mais rendue à la deuxième, je me presse de lui poser la question. Je ne veux pas de sa pitié et encore moins qu'il puisse penser m'avoir dans son lit grâce à un morceau de pain, un oeuf et quelques morceaux de fromage pour faire passer le tout. Même avec l'orange pressée, ceci ne passe pas. Après ses quelques mots, je comprends parfaitement qui est cet homme. Il n'est pas comme il dit, il a parfaitement raison. Pas un voleur, un brigand et j'en passe. Peut-être un peu vicieux aussi, mais bon... Mais un bel imbécile de promener sa chaise dans la pièce, désirant faire le plus de tapage possible. N'est-ce pas effrayant pour les oreilles des autres? Et ensuite, il croit vraiment que les personnes présentes dans cette pièce, soit moi, désirera parler en toute confidence? Si c'est le cas, il est bien à côté de mon monde. Il souhaite que son bureau puisse me rendre heureuse? Aucun problème avec ce petit passage... Ce qui ne me rend pas heureuse en ce moment même, est l'individu qui est justement dans ce bureau. Lui, et le cadre bateau horrible qui se trouve toujours au mur. Incapable de le lui dire puisqu'il n'a pas terminé ses petites recommandations, je préfère me taire pour l'instant, le laissant baragouiner seul. Et non, au téléphone serait encore pire. Je ne suis pas capable de parler à quelqu'un sans avoir cette personne moi, voyant ses expressions. Peut-être que si je lui parle derrière une porte ou quelque chose comme ça, ce charlatant de psychologue serait bien capable de se foutre de moi. Et ce n'est pas l'envie qui manque d'agir de cette manière moi aussi. Préférant faire comme si je ne l'ai pas entendu, je ne réplique pas. C'est vrai qu'il a quelque chose qui me dérange, mais je ne sais dire quoi. Peut-être son expression facial, peut-être son faux sourire qu'il doit servir aux gens qui passent dans son bureau. Peut-être le petit regard qu'il doit lancer également à sa secrétaire ou bien, son invitation à manger un morceau qui, selon moi, est tout à fait mal placé. Je ne sais dire ce qui me tracasse en ce moment, mais il y a quelque chose de pas très net dans toute cette conversation. J'ai le sentiment de me trouver devant un prédateur, devant un homme qui se fou complètement de ce qui peut m'arriver dès que la porte sera franchi et ça, je déteste ça. Ce n'est pas pour rien que j'écoute toujours les recommandations venant de mes parents. Les hommes sont tous les mêmes. Ils vous promettent des tonnes de choses et, en retour, vous font la cours jusqu'à ce que vous décidiez de tenter votre chance. Ensuite, VLAM, un coup de couteau dans le dos, vous voilà prise à la maison à écouter les mêmes programmes et à vous occuper des enfants. C'est toujours ainsi dans ce monde rempli d'homme sur qui on ne peut pas compter. - Je vois... Êtes-vous entrain de me faire la cours, Docteur? Si c'est le cas, je me vois dans l'obligation de vous dire qu'un simple petit-déjeuner ne m'atteindra nullement. De plus, je ne veux rien savoir. Si vous n'êtes pas là pour exercer votre métier, comme vous venez de m'en faire part, pourquoi vous donner tant de mal et de votre temps à essayer de me faire parler? Il doit bien y avoir chez moi, quelque chose qui vous intéresse, n'est-ce pas? - Sur mes mots, je pris place sur une chaise pas très loin de la sienne, le regardant de bas en haut. J'espère qu'ainsi, je pourrai alors le déstabiliser.


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MessageSujet: Re: Psy, alcoolique, insomniaque et voleur   Psy, alcoolique, insomniaque et voleur EmptyJeu 22 Sep - 14:50


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Le néant. Un grand silence rempli de songes. Un regard braqué sur moi. Un regard impossible à conquérir mais qui demande qu'on essaie. Et ma profession m'oblige à essayer. Ma profession me demande d'être poli avec mes patients. Une attitude négative enchaînera automatiquement une suite de négation. Voici la raison pour laquelle je demeure aussi optimiste face a cette cliente difficile. L'espace d'un instant je monte un épisode dans lequel nous ne serions pas dans ce bureau. Dans cet épisode , nous aurions nos vies respectives, mademoiselle Deshusses et moi. Nous serions dans un train, oui un train , un lieu qui m’empêcherais de partir et de laisser tomber. Vous avez bien compris, aussi acharné puis-je être ici dans cette pièce , en dehors c'est autre chose. D'ordinaire , je ne me bat pas. De l'ambition , je n'en ai plus. Et aussi désagréable je puisse paraître pour cette petite blonde , je le suis davantage sans mon titre de médecin. Trève d'autobiographie , revenons a ce fameux train. Nous y sommes donc, tout les deux face a face. Le personnage que j'incarnerais serais celui d'un mendiant qui ne mendie rien et mademoiselle Deshusse serait une duchesse. Oui car c'est exactement ce que nous sommes en dehors de ce bureau. Je vois bien que ce petit bout de femme ne vient pas d'un trou infâme, non pas à cause de ses vêtement mais bien à cause de sa posture droite et surtout, surtout parce qu'elle m'a demandé en premier lieu de conserver le vouvoiement. Comme quoi , cette duchesse était accoutumée à une certaine forme de politesse quotidienne. Je pose une main contre mon visage , en masquant presque la moitié histoire de mieux réfléchir. Si mademoiselle Deshusse ne veut pas me parler alors soit , je devinerai , un jeu qui me plait bien dans ma profession. Où est l'intrigue de la nature humaine lorsqu'on vous déballe tout au premier regard sous une montagne de pleurs et de Kleenex ? La plupart de mes clients ne sont que des gens bien seuls. Des gens qui ont besoin de parler ou qui ont besoin que l'on se penche un peu sur leur cas. Certains m'arrivent avec toutes sortes d'histoires invraisemblables espérant susciter ma curiosité ou même mon admiration mais c'est loin d’être le cas puisque je devine que ces histoires sont fausses. Une femme a déjà essayer de me faire croire qu'elle était la femme secrète du prince d'Angleterre. Non pas que cette histoire est trop invraisemblable pour moi, dans mon métier on apprend que tout peux arriver , simplement son attitude et son sens de l’exagération qui laisse deviner une imagination trop débordante. Rien de plus. D'autres jouent les mystérieux voulant d'eux-même que je devine. Ce qui malheureusement , arrive beaucoup trop vite. Mais cette mademoiselle Deshusse ne demande rien. Elle arrive dans ce bureau pour une raison obscure , ne demandant rien de ma part. Crachant presque sur ma personne. Cette cruelle petite duchesse ne lance aucune partie de devinette. Qu'attend donc Valery Deshusse de moi ?

 Je vois... Êtes-vous entrain de me faire la cours, Docteur? Si c'est le cas, je me vois dans l'obligation de vous dire qu'un simple petit-déjeuner ne m'atteindra nullement. [...] Mes mains toujours croisés sur mes genoux, je les contemple un moment tandis qu'elle me sortait son discours. Je lève les yeux vers elle un moment pour l'observer, réfléchi. J'hausse les sourcils tandis que mon regard se tourne de nouveau vers mes mains.

- J'ignorais que partager un déjeuner était une nouvelle façon de faire la cour à quelqu'un.  

Je me croise les bras sérieusement et je toise la duchesse devant moi tandis qu'elle continue son discours. « [...] pourquoi vous donner tant de mal et de votre temps à essayer de me faire parler? Il doit bien y avoir chez moi, quelque chose qui vous intéresse, n'est-ce pas? » Je fais le bilan. Je rembobine toute la scène depuis le commencement. Depuis le moment où mademoiselle Deshusses a mis le pied dans mon bureau jusqu'à maintenant. Je cherche le moment où mes gestes auraient pu être interprétés comme des avances non pas selon mon point de vue mais selon le sien. J'en conclu donc qu'il y a chez cette petite blonde un manque. Elle n'est pas habituée à une quelconque attention chez les autres ou même à une certaine forme de courtoisie. Il s'agit donc d'une duchesse bien seule et bien droite. Pour qu'un déjeuner lui semble aussi offrant de la part de quelqu'un c'est donc qu'elle n'en reçoit pas souvent l'invitation. Et cette attitude, ce renfrognement à la moindre attention , il s'agit donc d'un interdit. Est-ce elle-même qui s'interdit des choses ou quelqu'un d'autre ? Et tandis que je demeurais muet derrière toutes mes réflexions, je remarque qu'elle change de place et viens s'asseoir à coté de moi. Je tourne la tête vers elle accotant mon dos contre mon dossier de chaise. Autant plonger ma patiente dans l'eau froide et ne pas lui donner ce qu'elle veut. Ne pas me jeter à ces pieds pour la rassurer et lui faire le serment que je ne suis pas ce genre de personne. Rien de tout ça ne sera servie sur le plateau d'argent de la duchesse.

- Et qu'est-ce qui m'intéresserais selon vous ?

Mademoiselle Deshusses m'avait certes déstabilisé par son comportement depuis le tout début mais cette fois, je changeais les notes de notre symphonie. J'optais pour une toute nouvelle approche en lançant simplement la balle dans son camp. Et cette histoire de train ? Comment finit-elle ? C'est ce que nous allons voir.


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